De la Maison de Forbès en Écosse
Description du blason : D'Or à un chevron d'Azur,
accompagné de trois Têtes de Léopards, arrachés de Sable, lampassé de Gueules, posés deux & une. Regem ego Comitem, me Comes Regem. | ||
Les Forbins : Cette maison a tenu le premier rang parmi les plus illustres de la Provence, tant par la noblesse de ses alliances, ses possessions, les dignités et les charges qu’elle a possédé, que par les services rendus à la couronne et à la France. Originaire d’Écosse, elle tire son origine et son nom de la seigneurie de Forbès, située dans le Conté d’Aberdeen, laquelle était possédée depuis plus de six siècles, par des Seigneurs du nom de Forbès, Lord & premiers barons d’Écosse. La Maison des Forbins de France est sortie d’Écosse en 1325 suite à un mariage entre Pierre de Forbin (Forbès) et Françoise d’Argoult. (a) NDLR : Cette hypothèse, "l’Origine écossaise de la Famille de Forbin" est réfutée par les descendants actuels (2012). Les Forbins des Issarts : C’est en 1665, avec le mariage d’Henri de Forbin & Marguerite de Gallean (Galliani) des Issarts que le titre et le domaine des Issarts entreront dans la branche des Forbins. La demoiselle Marguerite était la descendante au sixième degré de Claude Galliani (Gallien, Gallean), qui avait lui-même acquis la terre et le titre des Issarts, grâce à son mariage en date 15 juillet 1459, avec Annette de Camino, (du Chemin) fille de Colin de Camino baron des Issarts & de Courtines en Languedoc, dont la maison était originaire de Trévise dans l’État de Venise. Prochainement : En annexe, une étude réalisée par Philippe Ritter, l’historien des ordres hospitaliers dans la région, sur les familles, de Forbin et Galléan, avec toutes les connexions concernant les ordres hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Rhodes et Malte. Pierre de Forbin, alias de Forbes, fils d’Alexander de Forbès, est le premier qui s’établit en France, par le mariage qu’il contracta avec Françoise d’Agoult, en 1325. Il descendait au VIe ou VIIe degré de Fergus de Forbès, dit une Charte originale conservée dans cette maison. Pierre de Forbin qualifié Miles (Chevalier) dans une transaction de 1350, passée entre les principaux Gentilshommes de Marseille & leur Évêque, testa le 26 janvier 1362, et institua son héritier. (5) IIe
degré Guillaume de Forbin, qui fit sa résidence à Marseille. Il est mentionné dans plusieurs actes, & mourut en 1415. Il avait épousé vers l’an 1370, Gauffride Borgarelli, fille de Guillaume, noble Florentin, & noble Dame Guillemette. Elle fut dotée de 100 florins d’or de Florence, & de 237 florins & demi pour les biens palafermaux. Dans trois testaments ou codicilles qu’elle fit en 1427, 1432 & 1434. Elle se dit relaissée de noble Guillaume de Forbin, son mari, & institue pour ses héritiers ses trois fils, qu’elle substitue les uns aux autres, savoir : 1 - Dragonet ; 2 - Jean (IIIe°) Jean est la tige de toutes celles qui subsistent aujourd’hui ; 3 - Bertrand, deux mariages, Catherine de l’Arbre en 1413, et ensuite en 1441 avec Marguerite Vassal (a) (1) (a) Premier mariage, le 11 mars 1431, acte passé entre noble Bertrand Forbin et son beau-père et sa belle-mère, Antoine de l’Arbre et sa femme durante ; ceux-ci, en mariant avec lui leur fille Catherine, lui avaient donné en dot 500 florins du Roi que Bertrand avait garantis sur tous ses biens ; mais, la garantie donnée dix-huit ans auparavant (1413) ayant été brûlée lors de l’invasion de Marseille par les Catalans, on la renouvelle ; Fait à Marseille, notaire Aventuron Rodeti. Deuxième mariage, le 12 octobre 1441, contrat de mariage entre Bertrand de Forbin, fils de feu Guillaume, et Marguerite Vassal, fille de feu Gabriel et de feue Jeanne Malet. La dot de Marguerite est de 1700 florins du roi, dont 200 en trousseau et joyaux, donnés par ses frères Bertrand, Paul et Louis Vassal. Fait à Marseille, chez les frères Vassals, notaire Aventuron Rodeti. (8) IIIe
degré Jean de Forbin, (1387-1453) Ier du nom, armateur, né à Marseille en 1387, consul de la ville en 1425, 1431 et 1443. C’est lui qui fut chargé de pourvoir la ville de Marseille, alors assiégée par le roi d’Aragon, de toute chose nécessaire à la défense, & il fit venir du canon des villes & châteaux de Tarascon, de Beaucaire, d’Aix, d’Avignon, & d’autres armes à l’usage des habitants. Il épousa en premières noces Marguerite Davin et en secondes noces, le 4 décembre 1415, Isoarde de Marin fille de Claude de Marin, ou de Marigni, Seigneur de Bourg-Franc, Conseiller du Roi & Ambassadeur en Savoie. Il décèdera le 12 février 1453, et fut inhumé dans le Cloître des Frères-Mineurs où son père avait été inhumé. Il testa le 2 février 1453, laissant de son deuxième mariage : 1 - Jean (IVe°), 2 - Palamède Forbin, docteur en droit, seigneur de Soliès. 3 - Jacques, 4 - Doucette, 5 - Catherine. (1 & 5) Premier exploit de
la lignée Forbin : (a) Cet événement précède une histoire véridique, devenue par la suite une galéjade marseillaise : « La Sardine qui a bouché le Port de Marseille. » Le 19 mai 1780, 360 ans après ce sacrifice, la frégate « La Sartine » s’échouera en travers de l’entrée du port de Marseille et en bloquera l’accès après une incroyable canonnade déclenchée suite à une confusion de pavillon.
. Deuxième exploit
de la lignée Forbin : Version 1.Palamède de Forbin (1433-1508) (fils de Jean de Forbin, 3e degré), décidera Charles Duc du Maine à l’agonie sur son lit de mort, de donner par testament les États de Provence à son cousin le Roi de France Louis XI (1423-1483). Ce dernier en reconnaissance le nomma Vice-Roi Gouverneur de Provence. Palamède Conseiller d’État & Premier Président à la Cour des comptes en 1470 sous le règne du Roi René (1409-1480), devint, après la mort de celui-ci, Chambellan de son successeur Charles Duc du Maine et d’Anjou. (1) Version 2. Palamède de Forbin, seigneur de Soliers, président de la chambre des comptes, et premier Ministre du roi René d'Anjou mort à Aix, en 1508, employa son crédit à soutenir les intérêts de Louis XI, qui avait eu soin de le gagner par des présents. Charles d'Anjou, successeur de René, s’abandonna entièrement à la domination de Forbin, et se laissa persuader par lui de nommer Forbin par son testament le roi de France son héritier universel. Après la mort du prince (1481), le premier ministre prit possession de la Provence au nom de Louis XI, réduisit à l'obéissance les partisans de René II, duc de Lorraine, assembla les états, par lesquels il fit reconnaître la validité du testament de Charles et l'autorité du roi, et accomplit enfin la réunion de cette belle province à la France, dont elle était séparée depuis les temps des premiers Carlovingiens. Louis donna au seigneur de Forbin un pouvoir presque absolu sur ce nouveau domaine, en lui disant : « Tu m'as fait Comte (de Provence ), je te fais roi » paroles dont la maison de Forbin a fait sa devise. (7) Version 3. Palamède de Forbin, dit le Grand, second fils de Jean & d’Isoarde de Marini, Seigneur de Solier, de Toulon, du Luc, de Peyruis, de l’Isle de Porquerolles, Puimichel, Pierrefeu, Vicomte de Martigues, baron de Croiselas en Aragon, gouverneur du Duc de Calabre, fil ainé de René d’Anjou, Roi de Naples & de Sicile & Comte de Provence, qu’il suivit dans son expédition de Gênes & de Naples en 1458 & 1459, dirigea toute la guerre de Naples, qui fit tant d’Honneur à ce Prince, & mérita à lui (Palamède de Forbin) le surnom de Grand. Il fut fait prisonnier de guerre au siège d’Aquila, & reçu Chevalier. On le trouve qualifié Conseiller, & Vicaire du Duc de Calabre, dans un privilège que ce prince accorda à la Noblesse de Lorraine le 22 novembre 1464, & Lieutenant-Général de ce même Prince dans un acte du 6 mai 1466. Il suivit encore le Duc de Calabre en Catalogne la même année. Le Roi René, ayant besoin de sa présence, le retira d’auprès de son fils, & le fit son conseiller & Chambellan, après l’avoir nommé à la grande Présidence de Provence le 8 août 1470, charge qu’il exerça pendant 10 ans avec applaudissement. Au mois d’août 1479, le Roi René l’envoya auprès de Louis XI, pour des affaires touchant les pays d’Anjou & de Barrois. Au commencement de 1480, Louis XI pris Palamède de Forbin à son service le fit son Conseiller & Chambellan, l’employa en plusieurs négociations importantes, & l’envoya en Ambassade auprès de l’Empereur Maximilien, avec le sieur du Bouchage. Sur plusieurs lettres que Louis XI lui écrivit, on lit ces mots : A mon riche Baron de Soliers. Étant à la cour de France, au commencement de 1481, il fut nommé par Louis XI, au nombre des Seigneurs qui assistèrent à la réception solennelle des Bulles du Pape Sixte IV, touchant la pacification de la Chrétienté, & l’exhortation aux Princes Chrétiens d’aller contre les Turcs pour arrêter leurs progrès en Italie. Charles d’Anjou, dernier Comte de Provence, avait succédé au Roi René, son oncle, le 10 juillet 1480, & Palamède de Forbin, qui fut son principal Conseiller & Chambellan, et avait, dès auparavant, incliné la Noblesse de Provence vers la France, ménagea un parti considérable au Roi Louis XI, au rapport de Gaussridy, Bouche & Nostradamus, historiens Provençaux, & s’employa avec un tel succès auprès de Charles d’Anjou, qu’il le porta enfin à instituer Louis XI, les Rois de France, ses successeurs, pour héritiers universels de ses États. Par ce testament, la France, ses successeurs, pour héritiers universels de ses États. (5) IVe
degré Jean II de Forbin, (1428-1498) deuxième du nom,
Seigneur de la Barben, fit hommage au Roi René, le 12 juin 1474, de sa terre
& Seigneurie de la Barben, fut pourvu, le 20 janvier 1481, de la charge de
protecteur ou conservateur des Hébreux, toujours exercée par un Gentilhomme
qualifié de la Province, & dont l’objet était de protéger les juifs contre
les violences que leur faisaient les chrétiens. Palamède de Forbin, son frère,
le nomma Gouverneur du Château de Lambesc, poste alors très important, &
Louis XI le remit en possession de la Terre d’Alleu, en considération des
services qu’il rendit à ce Prince dans la réduction de la Provence à son
obéissance, & pour le dédommager des frais considérables qu’il fut obligé
de faire en cette occasion. Il marcha au ban & arrière-ban que Charles VIII
convoqua, quoique la Noblesse de Marseille en fut exempte par un privilège
particulier. Il testa le 6 juin 1498, & ordonna sa sépulture aux frères
mineurs de Marseille, dans la Chapelle dite des Forbin. Il avait épousé, le 29
octobre 1447, Martone ou Marthe de Lipazzi, fille de noble
Fruenosin-André-Didonis de Lipazzi, noble Florentin, dotée de 500 florins d’or
au coin de Florence. Leurs enfants furent : 1 - Pierre, marié, le 16 février 1482,
à Marie de Simiane fille de Jacques Raimbauld de Simiane, baron de Caseneuve et
de Gordes, dont une fille, Marguerite, il testa en faveur de son frère
Bernardin en 1500 ; 2 – Jean, auteur de la branche des
Marquis de Forbin-Janson & de Villaure. Cette branche sera représentée au
XIXe siècle par le Marquis de Palamède de Forbin-Janson, fils de Palamède,
Marquis de Forbin-Janson, & de Demoiselle de Mortemart, & neveu de
Charles, Comte de Forbin-Janson, Evêque de Nancy ; 3 - Bernardin (Ve°) ; 4 - Louis, prévôt de Chardon, mourut
le 23 mars 1504 & fut enterré aux frères Mineurs de Marseille ; 5 - François, Chevalier de Saint-Jean
de Jérusalem puis Commandeur de Comps, auquel son père léga une somme pour son
passage à Rhodes ; 6 - Madeleine, mariée en 1472 à
Boniface de Castellane, Seigneur d’Allemagne (a) ; 7 - Catherine, mariée à Honoré
d’Astouaud, Seigneur de Mazan ; 8 – Margueritte ou Marthone, mariée,
par contrat du 16 février 1482, à Guiraud de Simiane, Baron de Casenove ; 9 - Jéronime, bâtarde de Forbin. (1, 5 & 6) Ve
degré Bernardin de Forbin, (vers1460-après1526) Seigneur de la
Barben, épousa, par contrat du 24 janvier 1503, Melchione de Cabannes (+ après
le 25/08/1518), Dame de la Fare, fille de Pierre de Cabannes, Seigneur de la
Fare. Succéda en la terre de la Barben après la mort de son frère aîné, Pierre qui
avait fait de lui son héritier, par son testament du 29 juillet 1500. Il testa
le 15 janvier 1516, & sa femme le 25 août 1518. Bernardin de Forbin fut
inhumé dans l’église des frères mineurs de Saint-Louis à Marseille. De son
mariage il eut : 1 – Claude seigneur de Barbent était
avec son frère sous la tutelle de Charles de Forbin son parent, le 7 avril
1526. & fit son testament le 5 mars 1547 ; 2 - Vincent (VIe°) (1, 5 & 6) VIe
degré Vincent de Forbin, (vers1514-1592) Seigneur de la Fare,
épousa en premières noces en 1527 (a)
Catherine de Doria, fille de Blaise Doria, Consul de Marseille (de
l’illustre maison de Doria de Gênes), & de Marguerite de Forbin
Gardanne ; et en seconde noces, Catherine d’Albertas, dont il n’eut pas
d’enfants. Il fut fait Chevalier de l’ordre du Roi, & élu trois fois Consul
de Marseille en 1545, 1551 & 1567. Il testa le 13 avril 1592. De son
premier mariage, il eut : 1 - Jean (VIIe°) ; 2 – Bernardin, mort en bas âge ; 3 – Marguerite, femme d’Honnoré de
Sabran, Baron d’Anfouis, morte en 1627. (1, 5 & 6) Vincent, héritier particulier des
biens de son père était à Marseille légataire d’une somme de 100 000
florins. Il présenta, conjointement avec son frère Claude le 14 janvier
1517 une requête au parlement d’Aix, tendant à les soustraire de la
tutelle de leur mère, à cause de ses dissipations. Il servit dans les guerres
de religion ; & Charles IX, en considération de ses services, l’honora
du collier de son Ordre par Brevet du 10 juin 1568. Il se signala ensuite dans
les guerres de la Ligue, embrassa le parti du Roi, se trouva à une sortie faite
le 6 juillet 1589, contre le Duc d’Epernon, par la ville d’Aix ; se
joignit aux Seigneurs de la Barben, de Gardanne, & combattit, avec 200
hommes, une troupe que le Duc avait mise en embuscade. Il est compris dans le
nombre des principaux Seigneurs de la Province, assemblés à Aix le 24 janvier
1590 pour traiter les affaires de la Province, touchant les guerres de la
ligue ; fut député au commencement de mai 1592, pour traiter d’une trêve
générale & faire cesser les divisions qui régnaient en Provence. Enfin, le
9 septembre 1594, il assista à une assemblée des principaux Seigneurs de la
Province. Il avait testé le à Arles le 3 avril 1592 & avait élu sépulture
aux Frères-Mineurs de Marseille au tombeau de ses ancêtres. (5) (a) Le 6 octobre 1527, contrat de Mariage entre noble Vincent de Forbin,
seigneur de la Fare, fils de feu noble Bernardin de Forbin, seigneur du château
de Vicovento ( ?) ; et de noble Melchione de Cabane, et noble
Catherine De Oria, fille de noble Blaise de Oria et Margueritte de
Forbin ; dot : 3 000 florins. Fait sur le territoire de
Saint-Marcel, chez noble Charles Forbin. Pierre Morlany, notaire à Marseille. (2) VIIe
degré Jean III de Forbin, (1550 -1598) Seigneur de la Fare,
fut premier Consul d’Aix en 1590 & 1597. Il épousa, en 1578 (a), Claire de Perrussis, Baronne
d’Oppède fille de François, Baron de Lauris, Président au Parlement de Provence,
& d’Anne Maynier, Dame d’Oppède, fille de Jean Maynier, Comte Palatin,
Premier Président au Parlement de Provence, lequel, par testament du 2 juin
1558, substitua la baronnie d’Oppède aux enfants males de Claire Maynier, sa
fille (mariée à Antoine de Glandevès, Vicomte de Porrières) &, à son
défaut, à Anne Maynier, son autre fille, à la charge par ses successeurs de
prendre le nom & les armes de Maynier. Il testa le 6 juin 1598, son décès
surviendra le 12 décembre 1598. Claire de Peruzzi mourut en 1608, dans
le Couvent des carmélites d’Avignon, qu’elle avait fondée dans sa maison paternelle,
où elle fit profession avec 2 de ses filles. Leurs enfants furent : 1 - Vincent-Anne de Forbin-Maynier,
Baron d’Oppède, prit le nom & les armes de Maynier, en exécution du
testament de Jean de Maynier son aïeul maternel. Il épousera en 1604
Margueritte d’Oraison (b) ;
second mariage en 1613 avec Aymare de Castellane (c). Il fut Conseiller, puis Président, & enfin premier
Président du parlement de Provence, par provision du 14 février 1621, & mourut
à Avignon au mois de février 1621 ; 2 – François-Anne (VIIIe°) ; 3 - Frédéric mort jeune ; 4 & 5 - Anne et Marthe,
Religieuses avec leur mère à Avignon 6 & 7 - Marie & Thérèse, Religieuses
aux Carmélites d’Aix. (1 & 5) (a) Le 25 mars 1578,
contrat de mariage entre Jean Forbin, écuyer, fils de Vincent Forbin, seigneur
de Lafare, baron d’Ansouis, chevalier de l’ordre du Roi, et de feue Catherine
Doria ; et Claire Pérussis, fille de François de Perussis, baronne de
Lauris, président au Parlement de Provence, et d’Anne de Meynier, baron d’Oppède.
Dot 5000 écus d’or sol. Fait à Aix, dans la maison du Seigneur de Lauris,
notaire Nicolas Borilli. (8) (b) Le 4 février 1604, contrat de mariage entre Vincent-Anne
de Maynier, seigneur et baron d’Oppède, chevalier de l’ordre de N.-S. Père le
Pape, comte palatin, conseiller au Parlement de Provence, fils de feu Jean
Forbin, seigneur de Lafare, et de Claire de Pérussis, baronne de Lauris ;
et Margueritte d’Oraison, fille de feu françois d’Oraison, marquis du dit lieu,
vicomte de Cadenet, capitaine de 50 hommes d’armes du Roi, et chevalier de son
ordre, et de et de Melchione de La Croix, dame de Corbières ; le futur
assisté de sa mère, la future, d’André d’Oraison, son frère. Dot : tous
ses biens et droits, pour lesquels son frère lui remet les places et seigneurie
de Bevons, La Tour lez ledit Bevons, Saint-Symphorien, avec toute leur
juridiction et droits seigneuriaux, terres et propriétés quelconques et droits
leur appartenant. Fait à Cadenet, au château, notaire Borilli, d’Aix, et
Aguillenqui, de Cadenet. (8) VIIIe
degré François-Anne de Forbin, (
-1632) Seigneur de la Fare, reçu Conseiller à la Cour des comptes de
Provence en 1605, épousa en 1605 (a),
Lucrèce de Barthélémy, Dame de Sainte Croix, fille de Rollin, seigneur de
Sainte-Croix, Premier Consul d’Aix, & de Madeleine de Clapiers. Il testa le
2 août 1631. De son mariage il eut : 1 - André (IXe°) ; 2 - Vincent, qui fut Chevalier de
Malte en 1621, Commandeur du plan de la Peyre, mort Grand Prieur de Toulouse en
1688 ; 3 - Rolin, reçu chevalier de Malte en
1638 ; 4 - Honoré-Pierre, Chanoine & Archidiacre
de l’Eglise Métropolitaine d’Aix ; 5, 6 & 7 - Honorée Thérèse et
Claire, religieuses à Avignon ; 8 - Anne, mariée à Jean de Tressemanes,
seigneur de Brunet ; 9 - Aymare, mariée à Jean-Baptiste de
Thomassin, seigneur d’Ainac ; (1 & 5) (a) Le 17 février 1605, contrat de mariage entre François
Forbin, sieur de Lafare et avocat en la Cour, fils de feu Jean et Claire de
Pérussis, baronne de Lauris ; et Lucrèce de Barthélémy, fille de Rollin de
Barthélémy, sieur de Sainte-Croix, et de Madeleine de Clapiers. La dot de
Lucrèce se compose de la terre et seigneurie de Sainte-Croix, au diocèse de
Riez, en outre d’une somme de 2000 écus et 200 charges de blé dues par la
communauté de Sainte-Croix, plus ses droits à la succession de feue Jeanne d’Arlatan,
sa grand’mère. Fait à Aix, notaire Raynaud. (8) IXe
degré André-Anne de Forbin, (1608-1669) Seigneur de la Fare
& de Sainte-Croix, Conseiller du Roi en la Cour des Comptes, aides & finances
de Provence, épousa, en 1634 (a),
Demoiselle Catherine de Séguiran, fille de Henri de Séguiran, Seigneur de Bouc,
Premier président en la Cour des comptes de Provence, & de Suzanne de
Fabri-Callas, dame de Bouc. De cette union il eut : 1 - Henri (Xe°) ; 2 - Renaud, Chevalier de Malte en
1652, Commandeur du Plan de Peyre, Commandeur de Saint-Gilles ; 3 - Jean-Baptiste, Chevalier de
Malte ; 4 - Rolland, archidiacre de la
cathédrale de Saint-Sauveur d'Aix ; 5 - Antoine ; 6 - Marie, mariée à Louis-Alphonse
Arnaud, Seigneur de Rousset, Conseiller en la Cour des Comptes ; 7 - Madeleine, mariée en 1674 à
François de Villeneufve (b),
Conseiller au Parlement de Provence ; 8 - Sylvie, Religieuse visitandine à
Aix ; 9 - Thérèse, Religieuse à Monaco. (1) (a) Le 25 avril 1634, contrat de mariage entre André-Anne de
Forbin, seigneur de Sainte-Croix, conseiller à la cour des comptes de Provence,
fils de feu François-Anne de Forbin, seigneur de Lafare, et de Lucrèce de
Barthélemy, dame de Sainte-Croix ; et Catherine de Séguiran, fille d’Henri
de Séguiran, seigneur de Bouc, premier président en ladite Cour, et de Susanne
de Fabry. Dot : 36 000 livres. Fait à Aix, dans la maison du premier
président, notaires Antoine Augier et Jean Darbès. (8) (b) Le 18 juillet 1674, contrat de mariage entre François de Villeneufve, conseiller au Parlement, fils de louis Villeneufve, écuyer, conseiller secrétaire du Roi, maison et couronne de France, et de feue Claire de Bergier, de la ville de Marseille ; et Madeleine de Forbin, fille de feu André de Forbin, vivant seigneur de Sainte-Croix, conseiller à la cour des Comptes, et de Catherine de Séguiran ; le futur assisté de son père, de Claude Mathieur, seigneur de Fuveau, conseiller aux Comptes, son beau-frère, de Balthasar de Villeneufve, de Jean-Baptiste de Villeneufve, conseiller secrétaire du Roi, de François de Bergier, son oncle, de Nicolas de Mallinconi, conseiller aux Comptes ; la future de sa mère, d’Henri de Forbin, seigneur de Sainte-Croix, conseiller au Parlement, et de Rolland de Forbin, archidiacre de la Cathédrale de Saint-Sauveur d'Aix, ses frères, de Reynaud de Séguiran, seigneur de Bouc, premier président de la Cour des Comptes, de Vincent de Forbin, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de la Peyre, ses oncles. Dot : tous ses biens et droits, pour lesquels sa mère et son frère Henri lui constituent 15 000 livres. Le père du futur lui donne 200 000 livres, dont partie sur sa campagne du quartier Saint-Joseph, à Marseille. Fait à Aix, notaire Michel Augier. (8) -oOo- Origine du Premier Forbin des Issarts Extrait de la carte de Cassini, 1783 - "Les Essards & Courtine". NDLR :
C’est suite au mariage d’Henri de Forbin avec Marguerite de Gallean (Gallien) des Issarts, en 1665, que le
titre et le domaine des Issarts sont entrés dans la branche des Forbins.
La demoiselle Marguerite était la descendante au VIe degré de Claude Galliani (Gallien, Gallean), qui avait lui-même acquis la terre et le titre des Issarts, grâce à son mariage en date 15 juillet 1459, avec Annette de Camino, Baronne des Issarts et Courtine en Languedoc, fille de Colin de Camino, dont la maison était originaire de Trévise (capitale de Trévisan dans l’État de Venise), baron des Issarts & de Courtines en Languedoc, seigneur de Vaucelles en Bretagne, Maître-d’Hôtel, Conseiller du Conseil privé du roi Louis XI, et de Jeanne d’Andonne ou Andonnette. (10) NDLR : La
généalogie des Galliani des Issarts est publiée à la fin de cet article. Le Château des Issarts, origine XIIIe siècle Au XIXe siècle : De 1827 à 1829, devis descriptif des ouvrages en maçonnerie à faire au château de M. le Marquis de Forbin des Issarts (hangars, écurie, remise) par A. Court, entrepreneur à Saze. . - Plan y relatif, par le même, 20 septembre 1827. .- Devis de P . Renaux, architecte du département, 2 novembre 1837, approuvé le 30 par le marquis de Forbin des Issarts, avec trois plans y relatifs. . - Devis des ouvrages et décors à faire, à la grande salle, 5 octobre 1828. . - Projet de distribution du 1er étage de l’aile Ouest. des Issarts (plan), 2 octobre 1829. . - Devis d’établissement d’une cuve vinaire, avec plan, 16 octobre 1829. .
Xe
degré Henri de Forbin Seigneur de la Fare & de Sainte-Croix (1636-1684), Conseiller du Roi au Parlement de Provence (a), donne à sa descendance le Marquisat des Issarts grâce au mariage en 1665 avec Demoiselle Marguerite fille de Louis de Gallien, Marquis des Issarts & de Salernes (b). De cette union il eut : 1 – André-Nicolas. 2 - Jean-Baptiste-Renaud de Forbin (1668-av1746), Seigneur de la Fare sera l’héritier par sa mère du titre de Marquis des Issarts et du domaine du même nom ; 3 – Joseph, Commandant des Galères en 1685 ; 4 – Jean-Baptiste, Archidiacre d’Aix ; 5 – Marguerite, mariée à N. de Joannis de Verclos ; 6 – Benazet, sans postérité ; 7 – Catherine ; 8 – Madeleine, mariage en 1690 avec Pierre Joannis, seigneur de Verclos, citoyen de la ville d’Avignon. (c) (1) (a) Le 17 mars 1659, lettres patentes de provision de l’office de conseiller au parlement de Provence, pour Henri de Forbin, sieur de Sainte-croix, avocat au parlement, appelé à succéder à François de Clapier, démissionnaire, à condition qu’il ait 25 ans accomplis. Fait à Paris. (8) (b) Le 4 février 1665 - Contrat de mariage entre Henry de Forbin de Barthélemy, seigneur de la Fare et de Sainte-Croix, conseiller au Parlement de Provence, fils d’André-Anne de Forbin, seigneur des mêmes lieux, et de Catherine de Séguiran ; et Marguerite de Galliens (Galléan) des Issarts, fille de Louis de Galliens, marquis de Salermes, seigneur des Issarts, et de Marguerite de Pontèvès de Buous ; dot : tous ses droits ; 6000 livres de bagues et joyaux. Fait à Aix, Augier, notaire. (2) (c) Les 29 avril et 13 mai 1690 - Contrat de mariage entre Pierre Joannis, seigneur de Verclos, citoyen de la ville d’Avignon, fils de Charles de Joannis, seigneur de Verclos, et de Charlotte de Thomas de Milhaud ; et Madeleine de Forbin de Sainte-Croix, fille de feu Henri de Forbin, seigneur de Sainte-Croix, conseiller au Parlement de Provence, et de Marguerite de Galéans des Issarts ; assistés, lui, de son père, de Pierre-Joseph de Siffredi Mornas, cousin issu de germain, et de Jean-Baptiste de Tonduti, son cousin ; elle, de sa mère, de son oncle François de Galéans de Castellane, marquis des Issarts et de Salerne, de Louis de Donis marquis de Beauchamp et de Goult, son cousin. Dot : Tous ses biens et droits, plus 18 000 livres en grosse monnaie d’Avignon, données par moitié par sa mère et par son frère Jean-Baptiste de Forbin Sainte-Croix. Fait à Avignon, notaire Splandien. (8) XIe
degré Jean-Baptiste-Renaud de Forbin, (1668-av1746) Seigneur de la Fare, de Sainte-Croix & Marquis des Issarts, Officier dans les Mousquetaires noirs, fut présent au siège de Namur en 1690. Il épousa en 1702 Demoiselle de Tache (a), fille de Messire Marc-Antoine de Tache, Seigneur de Devez, & Dame de Raoux. De ce mariage vint : François-Palamède (1) L’épouse de Renaud de Fobin, Melle de Tache, est la sœur cadette de Jeanne de Tache, femme d’André-Joseph de Brancas, marquis de Corbons & Comte de Rochefort, village voisin du domaine des Issarts. (6) (a) Le 7 avril 1702, contrat de mariage entre Jean-Baptiste Renaud de Forbin de Barthélémy, seigneur de Sainte-croix, fils de Henry de Forbin, seigneur de Sainte-Croix, et de Marguerite de Galians des Issars ; et Madeleine-Thérèse de Tache, fille de Marc-Antoine de Tache, seigneur de Devès, et de Madeleine Roux. Dot : 60 000 livres, dont 4 000 livres de coffres ; 4 000 livres de bagues et joyaux. Fait à Avignon, et signé par MM. De Forbin Sainte-Croix, Forbin archidiacre, l’abbé de Forbin Sainte-Croix, Forbin de Meinier Castellane Pontevès, etc. Mantillery, notaire. (2) XIIe
degré François-Palamède de Forbin (1703-1774), Seigneur de Sainte-Croix & Marquis des Issarts, les Angles, Courtine & autres lieux, Mousquetaire du Roi, épousa en 1724 (a), Demoiselle Marie-Françoise D’Amat de Gravezon, fille de Messire Ignace d’Amat de Gravezon & Françoise de Salvador. Il fut inhumé dans l’église métropolitaine d’Avignon. De son mariage vinrent : 1 - Marc-Antoine,Mousquetaire du roi, mort sans postérité ; 2 - Jean-Baptiste-Ignace-Isidore (XIIIe°) ; 3 - Césarée-Marie, mariée en 1766 à A. de Vintimille-Lascaris. (1) (a) Le 10 juin 1724, contrat de mariage entre François-Palamède, marquis de Forbin, fils de Jean-Baptiste Renaud de Forbin de Barthélemy de Galléans, seigneur de Sainte-Croix, des Issarts, les Angles, Courtines et autres lieux, et de Madeleine de Tache ; et Marie-Françoise d’Amat de Graveson, fille d’Ignace d’Amat, seigneur de Graveson, et de Françoise de Salvador ; mariés religieusement, depuis le 14 mai précédent, par Jacques de Forbin Janson, archevêque d’Arles. Dot : tous ses biens quelconques. Fait à Avignon, notaire Fellon. (2) XIIIe
degré Au
XIIIe degré nous avons un Marquis de Forbin, relié pleinement à la terre des
Issarts, par son acte de baptême en Avignon avec pour marraine l’épouse d’un
seigneur voisin, ainsi que par son désir d’être inhumé, au côté de son épouse, dans
la chapelle des Issarts.(NDLR) Baptême
en date du 26 mars 1730, de Jean-Baptiste-Ignace-Isidore, fils de
Palamède de Forbin de Sainte-Croix (XIIe°) et de Marie-Françoise Amat de
Gravaison. Parrain : Jean-Baptiste Renaud de Forbin de Sainte-Croix ;
marraine : Jeanne de Tache, femme d’André-Louis de Brancas de Rochefort (a). Fait à Avignon paroisse
Saint-Agricol. (2) 1 - Joseph-Louis-François-Palamède, né à Avignon le 4 octobre 1768 et tué à la bataille de Vérone au service du Piémont en 1799 ; 2 – Charles-Joseph-Léon, né à Avignon le 15 octobre 1769, fusillé en 1795 à Grenoble sous la Terreur ; 3 - Félix, sans postérité ; 4 - Charles-Joseph-Louis-Henri (1775-1851) ; 5 - Joseph-Augustin-Amédée (1791-1860), marié avec Marie-Charlotte Elisabeth de Forbin de La Barben ; 6 - Marie-Charlotte-Alexandrine, Chanoinesse du chapitre de Troarn, décédée le 7 novembre 1829 à Avignon (c) ; 7 - Marie-Agricole-Julienne, (1770-1830) mariée au Comte de Corvesy-Lascaris ; 8 - Charlotte-Marie-Sabine, décédée à Avignon en 1854, mariée au Comte de Faudoas-d’Averton. (1) (a) Jeanne de Tache sa marraine, était la sœur ainée de sa grand-mère. Les Brancas de Rochefort sont des voisins des Forbins. Le domaine des Issarts étant mitoyen à la Baronnie de Rochefort.(NDLR) (b) Le 7 décembre 1767, contrat de mariage entre Jean-Baptiste-Ignace-Isidore, comte de Forbin, fils de François-Palamède, marquis de Forbin, seigneur des Issarts, Saint-Roman, etc., et de Marie-Françoise-Xavière Amat ; et Madeleine-Léontine d’Arcussia, fille de Charles-Michel-Anne, comte d’Arcussia, seigneur de Foz les Martigues, et de Suzanne-Gabrielle de Belzunce de Castelmoron. Dot, 1555 000 livres. Le marquis de Forbin désempare de suite à son fils les Issarts et l’hôtel d’Avignon. Fait à Marseille, l’hôtel d’Arcussia. Solomé notaire. Suit la procuration donnée par François-Palamède, marquis de Forbin, à Jean-Claude-Palamède, marquis de Forbin Gardanne, pour les représenter au mariage. Fait à Avignon, le 4 décembre 1767. Poncet. (2) (c) Le 28 janvier 1788, nomination de Marie-charlotte-Alexandrine de Forbin à une prébende du chapitre de Troarn, par Joseph-Alphonse de Very, prélat romain, abbé commanditaire. Fait à Paris. - La révolution fermera le chapitre de Troarn et les religieuses seront dispersées, Marie-charlotte-Alexandrine restée célibataire reprendra le titre de Comtesse de Brancas, elle fera de son frère, Charles-Joseph-Louis-Henri, son héritier universel, en dehors d’un legs de 4 000 francs fait au grand séminaire d’Avignon. - Le 17 novembre 1807, lettre du préfet de Vaucluse, commandant (sic) de la Légion d’honneur, à Alexandrine de Forbin, ex-chanoinesse de Troarn. L’âge qu’elle avait au moment de la Révolution ne lui donne pas de droit à une pension comme ancienne chanoinesse. D’Avignon. (2) – Une note sur le portrait de charlotte Corday par Hauer datée du 11 août 1866, fait référence à une lettre de Charlotte Corday à Barbaroux (député qui à signé une lette d’introduction de Charlotte Corday auprès du député Lauze de Perret), il est parlé d’Alexandrine de Forbin, chanoinesse de Troarn (Calvados), et de ses relations avec Charlotte Corday… (Charlotte Corday a assassiné Marat le 13 juillet 1793) (2) En 1774, un Ex-Voto de la Famille de Forbin des Issarts sera déposé à Notre-Dame de Rochefort. Il représente à Gauche, M. le Marquis Jean-Baptiste-Ignace-Isidore de Forbin des Issarts, 44 ans, à l’extrême droite l’épouse du Marquis, Léontine d’Arcussia, elle avait alors 27 ans, au centre deux garçons (probablement Charles-Joseph-Léon, 5 ans & Joseph-Louis-françois-Palamède, 6 ans) et deux filles, probablement les 2 ainées. XIVe
degré Charles-Joseph-Louis-Henri de Forbin (1775-1851) Marquis de Forbin des Issarts, né à Avignon en 1770 (1775), Chevalier non profès (a) de l’Ordre de Malte, Lieutenant des gardes du corps du Roi Louis XVIII, Général de brigade des armées du Roi, Député de Vaucluse en 1815, Conseiller d’Etat, Officier de Saint-Louis & de la Légion d’honneur et Pair de France en 1827. Il épousa en 1802 (b), Demoiselle Adélaïde de Fogasse de la Batie (1784-1866), fille du Comte Paul-André de Fogasse de la Batie & de Demoiselle Christine-Césarine-Gabrielle de Benault de Lubières d’Albes. Il est décédé le 12 février 1851 à Avignon, & a été inhumé dans la chapelle du château des Issarts. De son mariage vinrent : 1 - Gabriel-Joseph-Palamède (1802-1868) (XVe°) ; 2 - Paul-Joseph-Alfred, né le 21 octobre 1804 à Avignon, décédé en 1842 à Lyon, sans postérité ; 3 - Joseph-Roger-Odon, Officier de marine, marié en 1836 à Demoiselle Gabrielle de Cazal ; (né vers 1801) ; 4 – Laurence, décédée sans postérité. (1) (a) Qui n’a pas prononcé des vœux évangélique : obéissance, chasteté et pauvreté. (b) Le 26 février 1802, acte de mariage entre Joseph-Henri-Charles-Louis Forbin desissards, porte enseigne dans la marine d’Espagne, fils de Jean-Baptiste-Ignace-Isidore forbin desissards, et de Madeleine-Léontine Darcussia ; et Adélaïde-Marie-Gabrielle Fogasse Labastie, fille de Paul-André Fogasse Labastie et de Christine-Césarée-Gabrielle Benault Lubière. Fait à Avignon. Hôtel de Forbin, préfecture d'Avignon 1805 - Demande en restitution ou en paiement de loyer faite par M. de Forbin, pour l’hôtel de Forbin transformé en Préfecture en Avignon et demande de restitution des meubles qu’il renfermerait encore. Lettres en réponses de l’ancien Préfet du Vaucluse, M. Bourbon, datée du 28/11/1805 et du 11/12/1805 nous apprennent que ce dernier a proposé au gouvernement de régler à M. Henri de Forbin de payer le loyer de son immeuble l’hôtel de Forbin. (2, ref 402, 405, 406) NDLR, texte intégral daté de 1817 - Le Marquis de Forbin des Issarts, Charles-Joseph-Louis-Henri (XIVe°), colonel de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, lieutenant des gardes du corps du Roi, ancien membre de la chambre des députés de 1815, né à Avignon, entra au service de la marine, au département de Toulon, en avril 1789 ; il émigra en 1790, et passa au service d’Espagne dans la marine, où il servit successivement aux sièges de Toulon, de Roses, et à divers combats maritimes. Rentré en France, il y vécut dans sa famille jusqu’au moment de la restauration. Il était à Paris à l’époque du 31 mars 1814, et faillit être la victime de son dévouement dans cette mémorable journée, où il fut un des plus zélés promoteurs du rétablissement des Bourbons. Assailli par des partisans, sur le quai voisin de la Grève, aux cris de vive l’empereur ! Jeté bas de son cheval, blessé, maltraité et emmené comme prisonnier, il ne dut son salut qu’au non-succès de la tentative qui avait pour but de faire soulever Paris. Après la rentrée du Roi, ce monarque lui donna une récompense honorable de son dévouement et des malheurs de sa famille en le nommant officier supérieur des gardes du corps. (Il avait perdu la presque totalité de sa fortune, deux de ses frères (Palamède et Léon) qui furent victimes de leur fidélité et des fureurs révolutionnaires). Au 20 mars 1815, il marcha avec sa compagnie, et accompagna les princes jusque sur les frontières. De là, il tâcha vainement de rejoindre l’armée de Mgr le Duc d’Angoulême dans le Midi. Alors, il abandonna une seconde fois son pays, sa fortune et ses enfants, et se rendit à Gand en Belgique auprès du Roi. Rentré avec S. M. à Paris, au moment où elle convoquait les collèges électoraux pour la formation d’une nouvelle chambre. M. De Forbin fut nommé président de celui du département de Vaucluse, qui le qui le choisit pour un des députés. Il se montra dans cette chambre un des membres les plus zélés de la majorité. Quelques circonstances particulières, et la gravité de la question qui s’agitait au sujet de la loi des élections, amenèrent une discussion assez vive entre le président de la chambre (M. Laîné) et M. de Forbin, discussion qui n’acquit quelque importance que par la retraite momentanée du Président. M. De Forbin n’a pas été nommé député à la session de 1816. (3) Forbin des Issarts siégea dans la majorité et prit la parole dans le débat relatif à la priorité de la délibération entre la loi des finances et la loi électorale. « Si M. Laîné, président de la Chambre des députés en 1816, écrivait plus tard un biographe parlementaire, n'avait pas eu une vive altercation avec M. de Villèle, au sujet de l'ordre du jour, les talent législatifs de M. Forbin des Issarts seraient peut-être encore inconnus ; mais dans l'occasion que nous venons d'indiquer il développa, en appuyant le futur ministre des finances, une telle force de poumons et une si puissante logique d'opiniâtreté, qu'ils décelèrent dans ce député un des talents les plus remarquables pour demander l'ordre du jour et la clôture.» Son mandat expiré, Forbin des Issarts ne fut réélu député que le 13 novembre 1820, par le même collège, avec 62 voix (126 votants, 172 inscrits). Il soutint ardemment le ministère. Au mois de juin 1822, il fit publier dans la Quotidienne une réponse à une lettre de Benjamin Constant qui avait paru dans le Courrier Français et le Constitutionnel : un duel s'ensuivit, Souffrant, Benjamin Constant ne pouvait se tenir debout; des chaises furent apportées, les deux combattants s'y assirent à dix pas l'un de l'autre et échangèrent deux coups de pistolet, sans résultat. « Ce sont là de ces duels, écrivait le biographe cité plus haut, que peuvent seuls se permettre des députés sûrs de leur inviolabilité. » Maréchal de camp le 17 août 1822, conseiller d'Etat en service ordinaire en 1823, le marquis de Forbin des Issarts fit partie à la Chambre de la commission chargée d'examiner la proposition tendant à exclure de la salle des séances le député Manuel. Réélu député, le G mars 1824, par 95 voix (131 votants, 175 inscrits), il continua de voter avec les ultra-royalistes de la majorité ministérielle, jusqu'au jour (5 novembre 1827) où il fut nommé pair de France par Charles X. Le marquis de Forbin des Issarts fut du nombre des pairs exclus de la Chambre haute en 1830 ; il se retira en Provence, où il vécut désormais étranger à la politique. Il était conseiller général de Vaucluse. (4) Quelques documents dans les archives
nous démontrent que Charles-Joseph-Louis-Henri de Forbin (1775-1851) Marquis
de Forbin des Issarts, légitimiste, est resté fidèle aux Bourbons et cela même
après la Révolution de 1830. Le 26 juillet 1830, veille des 3 glorieuses (27,28
et 29 juillet), le Marquis de Forbin et nommé par le Garde des sceaux,
conseiller d’État au service extraordinaire de Paris. Nous
retrouvons dans les Archives du
Marquis de Forbin, des documents relatifs à la conspiration légitimiste
de 1832 ; lettres de change à l’encre noire ; les ordres
sont au citron [Utilisé comme encre sympathique, le jus de citron
invisible à froid donne une couleur brun-roux une fois chauffé] ; approbation et signature de la
duchesse de Berry et instruction du maréchal comte de Bournont. Diverses lettres de Madame la Duchesse
de Berry adressées au Marquis de Forbin des Issarts datées des années 1833 et
1834 : - 21 septembre, de Padoue, pour le remercier
du dévouement dont il a fait preuve… - 8 novembre, de Léoben, instruction ; la
princesse le charge de remettre une lettre à l’empereur (François 1er
d’Autriche), de voir M. de Metternich ; il s’entendra au surplus avec M.
de Montbel. - 15 décembre 1833 et 12 mars 1834, sur la
réunion de la princesse à ses enfants Lettre datée du 11 décembre 1833, du
marquis Victor de Latour-Maubourg au marquis de Forbin des Issarts lui
demandant d’aller à Prague, travailler à la réunion de la duchesse de Berryà la
famille royale. – Au Lys, par Melun. Lettre du comte de Saint-Priest sur le
même sujet : - 15 décembre 1833 et 8 janvier 1834, de
Vienne. - 13 janvier et 6 février 1834, de Grätz. Note datée du 22 janvier 1834, sur les
audiences accordées par le roi Charles X au marquis de Forbin des Issarts. De
la main de ce dernier. A Prague. XV
degré Gabriel-Joseph-Palamède (1802-1868), Marquis de Forbin des Issarts, né le 20 décembre 1802, Garde du corps & Officier au 2e régiment des carabiniers, épousa le 20 février 1832 (a), Joséphine-Gabrielle-Marie de Giovani de Verclos (1812-1855), fille de Auguste-César Giovani, Marquis de Verclos, Député au corps législatif, & de Caroline de Perrin de Vertz. Il est décédé au château des Issarts le 28 octobre 1868. De son union sont issus : 1 - Charles-Henri-Palamède (XVIe°) ; 2 - Gabrielle-Margueritte,né le 29 juillet 1834, mariée au Vicomte de Mesnil, le 25 mai 1853 ; 3 - Joseph-Gabriel-Arthur, vicomte de Forbin des Issarts, né le 3 septembre 1836. (9) (a) Le 20 février 1832, contrat de mariage entre Gabriel-Joseph-Palamède, comte de Forbin des Issarts, fils de Joseph-Henri-Charles-Louis, marquis de Forbin des Issarts, et de la marquise, Adélaïde-Marie-Gabrielle de Fogasse de la Bastie ; et Joséphine-Gabrielle-Marie de Joannis Verclos, fille de César-Auguste-Joseph de Joannis, marquis de Verclos, et d’Adélaïde-Henriette-Caroline de Perrin de Vertz. Fait à Avignon, à l’hôtel Verclos. Barbeirassy notaire. (2) XVIe
degré Charles-Henri-Joseph-Palamède de Forbin des Issarts (1833-1916), marié le 31/07/1858 (a) avec Anne-Louise-Marguerite-Pauline Piscatory de Vaufreland (1838-1916). De ce mariage ils eurent 3 enfants : 1 - Marie-Odette de Forbin des Issarts, née le 13/10/1863, décédée aux Etats-Unis le 6/9/1945, mariée à Martin du Tyrac de Marcellus ; 2 – Georgina de Forbin des Issarts, née le 15/8/1866, décédée le 2/2/1938, mariée à de Chévigné ; 3 - Georges-Palamède Henri-Marie-Joseph (XVIIe°). (9) (a) Le 24 juillet 1858, contrat de mariage entre Charles-joseph-Henri-Palamède, comte de Forbin des Issarts, fils de Gabriel-Joseph-Palamède, marquis de Forbin des Issarts, et de Gabrielle-Joséphine-Marie de Joannis de Verclos ; et Anne-Louise-marguerite-Pauline Piscatory de Vaufreland, fille d’Alphonse-Etienne-Georges Piscatory, baron de Vaufreland, et de Louise-Adélaïde Smith d’Ergny. Fait à Paris, chez le baron de Vaufreland, 38, avenue Gabriel. M. Lentaigne, notaire. (2) XVIIe
degré Georges-Palamède Henri-Marie-Joseph (XVIIe°) (1874-1964), son épouse xxxxx. De ce mariage ils eurent 2 enfants : 1 - Marie 2 - Henri Une
suite de correspondances nous donne le parcours scolaire de Georges-Henri-Marie-Joseph
Palamède. Âgé de 13 ans, le 28 juillet 1887, il obtient son certificat d’études
de grammaire en quatrième au Lycée Condorcet à Paris. Le 5 août 1890, il
obtient la première partie du diplôme de bachelier ès lettres, il obtiendra la
seconde partie l’année suivante le 25 juillet 1891. Entre temps, il avait obtenu,
le 18 juillet 1891, un diplôme de bachelier ès science. Le 8 octobre 1897, un
courrier annonce qu’il est reçu bachelier en droit, l’année suivante. Le 6
septembre 1898, il obtient la licence en droit. Le 11 janvier 1899, il passe,
toujours à Paris, un brevet de langue orientale, la langue malaise. (2) XVIIIe
degré Henri marquis de Forbin des Issarts (XVIIIe) (1908-2000), conseiller maître à la Cour des Comptes, né le 21 août 1908 à Celettes, Loir et Cher, décédé le 14 août 2000 aux Issarts, marié à Monique de Charpin-Feugérolles, de ce mariage 5 filles : Hélène, Françoise, Isabelle, Chantal, Sylvie. -oOo- | ||
De Camino à Galliani ou Galléan. Généalogie des "Galléan des Issarts" Blason Galléan des Issarts. D'argent à la bande d'or bordée de sable (ou une bande de sable, remplie d’or) accompagnée de deux roses de gueules. | ||
I - Claude Galliani, fils de Pierre Galliani et d’Antoinette Capponi. Il réunit les deux parts de la seigneurie de Vedène à la mort de son neveu Jean Galliani. Il avait épousé le 15 juillet 1459 Annette Camino ou du Chemin, baronne des Issarts et de Courtines en Languedoc, fille de Colin de Camino, dont la maison était originaire de Trévise, capitale de Trévisan dans l’État de Venise, Baron des Issarts & de Courtines en Languedoc, Seigneur de Vaucelles en Bretagne, Maître-d’Hôtel, Conseiller au Conseil privé du roi Louis XI, & et de Jeanne d’Andonne de ce mariage vinrent : 1 - Louis de Galléan, Seigneur de Vedène, baron des Issarts et de Courtines. Marié le 21 octobre 1484 à Marie de Luetz, fille d’Antoine de Luetz, seigneur d’Aramon en Languedoc et de Perrette de Sarrats ; 2 – Antoinette ; 3 - Thomas de Galléan, qui suit ; 4 - Balthazar de Galléan, chevalier de Rhodes en 1479, de Montésilimo en 1501, de Banon & Saint-Jean-d’Aulnay, & Chanoine de l’Église Saint-Agricol à Avignon en 1502 ; 5 - Jeanne de Galléan, mariée le 29 décembre 1482, à Olivier de Seytres, coseigneur de Caumont & de Verquières dans le Comtat, il est mort en 1508 ; 6 - Charles de Galléan, protonotaire apostolique ; Les quatre frères (Louis, Thomas, Balthazar et Charles) firent, le 4 octobre 1496, le partage des Baronnies & Seigneuries de Vedène, des Issarts, de Courtines, de Châteauneuf & d’autres biens situés dans le terroir de Gigognan d’Entraigues, Pont de Sorgues, & de grandes possessions dans le territoire d’Avignon. Ils avaient fait l’hommage de leur domaine au Pape Sixte IV, en 1478, & au roi de France Charles VIII, le 26 juillet 1484 II - Thomas de Galléan, fils de Claude Galliani. Chevalier, seigneur de Vedènes, Baron des Issarts & de Courtines ayant survécu à ses frères, réunit tous les biens en sa personne. Il épousa le 18 janvier 1502, Annette ou Amielle Mayaudi, Fille de François Mayaudi, seigneur d’Eguilles, d’Entraigues, & d’une partie de Vedènes, dans le Comtat, dont Thomas de Galliani (son gendre) lui avait fait la vente en 1499, & de Jeanne de Castaing. Ils eurent 6 enfant, plus un naturel reconnu par Thomas : 1 - François, seigneur en entier de Vedène & d’Eguilles, Baron des Issarts & de Courtines, Chevalier de l’Ordre de Saint-Michel en 1568, par le Roi Charles IX, premier Consul d’Avignon en 1534, 1535 &, 1564 ; Viguier du Pape en 1549 & 1556 & veuf sans enfants, dès l’an 1530, de Lucrèce de Clermont-Lodève qu’il avait épousé en 1526 ; 2 - Louis de Galléan, (héritier à la mort de son frère Thomas) qui suit ; 3 – Thomas-Pierre, Chevalier de Rhodes (Jérusalem), au mois d’août 1532, il fut tué lors du siège de la forteresse tenue par les Turcs, de Coron dans la Morée. Il sera inscrit pour ces faits dans la Martyrologie de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem ; 4 – Louise, mariée le 26 mars 1530, à Louis de Combes, Baron de Barjac & de Sabran en Languedoc ; 5 – Françoise, alliée, 1°, le 9 mars 1535, à Louis Merles, Seigneur de Beauchamp au Comté Venaissin, depuis Ambassadeur vers le Pape Paul III EN 1538, pour le pays d’Avignon ; & 2°, le 27 février 1552, à Laurent Arpajon, Vicomte de Lautrec en Albigeois, Baron de Rochefort (en Languedoc, mitoyen du domaine des Issarts) de Lers, de Montfrin de Montredon en Languedoc ; 6 – Richarde, femme, en 1537, de Laurent du Rousset, Gouverneur & Châtelain de Cavaillon pour le Pape, & de Courthézon pour le Prince d’Orange ; & – Michel, fils naturel de Thomas Galliéni, mort vers 1550, Général au service de Jean III, Roi du Portugal. II bis - Louis de Galléan (Galliani) devint, par la mort de François, son frère aîné, Seigneur de Vedènes & d’Eguilles, Baron des Issarts & de Courtines. Il était seigneur de Saint-Saturnin, par l’acquisition qu’il fit en 1535. Il en rendit hommage au Pape Paul III, le 27 mars 1536 ; fut premier Consul d’Avignon en 1540, 1541 & 1562 ; créé Chevalier de l’Ordre de Saint-Michel en France, en 1548, par le Roi Henri II ; Gouverneur du Palais Apostolique (palais du Pape d’Avignon) ; Commandant & Capitaine Général de la ville d’Avignon en 1544, lors du décès du Cardinal de Clermont-Lodève, Légat ; & avait été chargé de deux ambassades du pays ; l’une vers le nouveau Pape Paul III en 1534, & l’autre vers le Roi François Ier en 1536. Il épousa, le 15 juin 1535, Blanche de Tholon Sainte-Jalle, élu Grant-Maître de Malte le 17 novembre 1535, fille de Pierre Tholon Sainte-Jalle, Seigneur de la Lopie en Dauphiné, & de Louise de Caritat-Condorcet. De ce mariage vinrent 6 enfants plus une fille naturelle de Louis Galléan : 1 – Melchior qui suit ; 2 – Balthasard, auteur de la branche Galléans-Vedènes, depuis Ducs Gadagne, rapportée ci-après. Ces deux frères partagèrent le 20 février 1573, les biens de Louis leur père. Melchior eut la Baronnie des Issarts & de Courtines, & Baltazard eut Vedènes, Eguilles et Saint-Saturnin ; 3 – Antoine, reçu, l’an 1592, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem ; 4 – Anne, mariée, le 10 novembre 1555, à Pierre du Puy, Seigneur de la Roche, & Baron de Rochefort en Dauphiné ; 5 – Antoinette, femme, 1558, de Guillaume de Vogüé, Seigneur de Roche-Colombe en Vivarais, depuis Chevalier de l’Ordre de Saint-Michel ; 6 – Louise, alliée, le 12 janvier 1582, à François, Seigneur de Geys, Grand-Bailli du Vivarais ; & – Annette, fille naturelle de Louis Galléan, mariée, en 1562, à Gabriel, Seigneur de Poinsard en Languedoc. III – Melchior de Galléan (Galliens), Baron des Issarts & de Courtines, obtient du Roi Henri III, la Seigneurie des Angles en Languedoc le 11 mars 1588. Quoique celle de Saint-Saturnin fut tombée en partage à son frère Balthasard, il continua cependant d’en porter le nom. Le Roi Charles IX (1550-1574) le décora, le 26 septembre 1570, du Collier de l’Ordre de Saint-Michel, & il reçut solennellement le 7 décembre suivant. Il fut nommé, en 1571, Commandant du régiment d’Infanterie au service du Saint-Siège ; & le 10 mars de la même année, Chevalier de l’Ordre de la Milice dorée à Rome par le Pape Pie V ; premier Consul d’Avignon en 1575 & 1580 ; & enfin Grand-Maître de l’Artillerie par le Pape Grégoire XIII, le 8 juin 1580. Il avait épousé, le 16 janvier 1566, Madeleine Berton-Crillon, sœur du brave Crillon, fille de Gilles de Berton, Baron de Crillon & Seigneur de Saint-Jean-le-Vassoux dans le Comtat, & de Jeanne de Grillets-Brissac. Leurs enfants furent : 1 – Georges, Baron des Issarts & Courtines, Seigneur des Angles, Capitaine de 200 Chevaux-Légers le 7 janvier 1590, & de 100 Arquebusiers à Cheval au service de Henri le Grand (Henri IV, 1553-1610), le 14 octobre 1595 ; Chambellan ordinaire de Sa Majesté en 1596 ; Chevalier de son Ordre le 22 mars 1600 ; Ambassadeur de l’Etat d’Avignon auprès du Pape Clément VIII, l’an 1598 ; Viguier du Pape à Avignon, en 1600 & 1604 ; mort sans avoir été marié ; 2 – Torquat, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi Charles IX (1550-1574) en 1585, qui vécut sans alliance ; 3 – François qui suit ; 4 – Claude, reçu Chevalier de Saint-Jean de Jérusalem en 1592 ; 5 – Joseph, reçu en 1596, Chevalier de Malte ; 6 – Louis, reçu, en 1596, depuis Commandeur de Caubins & de Mourlans, & Grand’Croix de l’Ordre ; 7 – Lucrèce, mariée, en 1582, à Gilles de Fortia, Seigneur d’Urban & en partie Caderousse dans le Comtat ; 8 – Catherine, femme, le 27 novembre 1584, de Paul de Perussis, Baron de Lauris & Seigneur du Pujet en Provence, Gentilhomme de la Chambre du ROI ; 9 – Margueritte, épouse, le 10 février 1592, Balthasard de Pontevès, Vicomte de Pontevès & de Sainte-Catherine en Provence ; 10 – Isabelle, mariée, en 1603 à François Damians, Seigneur de Vernegues en Provence. IV – François de Galléan, (Galliens) Baron des Issarts & Courtines, Seigneur des Angles, fut Gentilhomme de la Chambre du Roi Henri IV le 4 juin 1596 ; Gouverneur, Viguier de la ville de Marseille le 7 janvier 1631 ; premier consul de la ville d’Avignon aux années 1585, 1612, 1618, 1631 & 1637, & Viguier de sa Sainteté en 1614. Il épousa, le 17 janvier 1607, Lucrèce de Mistral de Montdragon, fille de Paul de Mistral, Seigneur de Doms en Dauphiné, de Barbentane & d’Arboux en Provence, baron de Crozes, & Prince titulaire de Montdragon dans la même Province, Commandant de deux régiments d’Infenterie & d’un de Cavalerie au service de France, & de Silvie de Brancas d’Oise. Ils eurent une nombreuse postérité ; 17 naissances en tout, savoir : 1 – François-Charles, Baron des Issarts & de Courtines, Seigneur des Angles, Commandant de 100 hommes de pied, mort en 1630, sans alliance ; 2 – Louis de Galléan qui suit ; 3 – Paul-Marie, mort en bas âge ; 4 – Claude-Charles, reçu Chevalier de Malte en 1632. Il fut capitaine des Gardes du Pape Urbain VIII en 1643 ; nommé le 6 octobre 1652, premier gentilhomme de la Chambre de Henri de Lorraine, Duc de Guise, dont il avait l’honneur d’être cousin au Ive degré, par Jean de Joyeuse, bisayeul pareillement de Lucrèce de Mistral de Montdragon. On conserve dans la Maison de Galléan plusieurs lettres de Henri de Lorraine, Duc de Guise, du Prince, son père, de Catherine de Joyeuse, sa mère, avec le titre de cousin, parent, allié etc... Il avait été joindre le Duc de Guise à son expédition malheureuse à Naples, & fut seul conduit prisonnier avec lui au Château de Gaëtte le 17 avril 1648, & à celui de Ségovie en Espagne en 1649. Depuis, quoiqu’il eut fait ses vœux dans l’Ordre de malte, dès l’an 1644, à Rome entre les mains du Cardinal Barberin, neveu, Grand-Prieur de Rome, il en fut relevé, en 1660, par le Pape Innocent X, qui le créa Comte. Il épousa la même année, Louise-Marie-Madeleine de Conceyl, fille de François de Conceyl, Seigneur de Saint-Romans & de Terreneuve en Languedoc, & de Claire-Madeleine de Bouliers, dont il n’eut point d’enfants. Il fut en 1661, Viguier du Pape à Avignon ; 5 – Henri, reçu Chevalier de Malte en 1641 ; 6 – Anne-Silvie, mariée, en 1626, à Léon de Valbelle, Seigneur de Meirargues en Provence ; 7 - Marguerite, femme, en 1631, de Jean-Baptiste de Donis, Marquis de Beauchamp, Seigneur de Goult & de la Verriere en Provence ; 8, 9, 10, 11 & 12 – Catherine, Madeleine, Gabrielle, Isabelle & Diane, toutes Religieuses ; & - Cinq autres filles mortes en bas âge. V – Louis de Galléan, baron des Issarts & de Courtines, Seigneur des Angles, reçu Chevalier de Malte en 1629, fut fait Chevalier d’honneur de l’Ordre par le grand-Maître Antoine de Paulo, le 2 avril 1630 ; Colonel d’-un Régiment d’Infanterie de son nom en France en 1641 ; Viguier de Sa Sainteté en 1646 ; premier Consul d’Avignon en 1649 & 1657 ; & épousa, le 22 octobre 1639, Marguerite de Pontevès-Buoux, Dame de Salernes en Provence, du chef de sa mère. Elle était fille unique d’Ange de Pntevès, Sire de Buoux & baron de Saint-Martin de Castillon en Provence (Lubéron), Commandant d’un Régiment d’Infanterie, & Honorée de Castéllane, Dame de Salernes, sa première femme. Louis XIV érigea, par Lettres-Patentes du mois de mars 1653, vérifiées & enregistrées, en 1664, au Parlement & à la Chambre des Comptes d’Aix, la Sirie de Salernes en Marquisat, pour les successeurs mâles & femelles de Louis de Galléan. Ses enfants furent : 1 – Frédéric, mort à l’âge d’un an ; 2 – François de Galléan qui suit ; 3 - Marguerite de Galléan, mariée, le 4 février 1665, à Henri de Forbin, Seigneur de la Fare & de Sainte-Croix en Provence ; 4 – Lucrèce-Gabrielle, épouse, le 28 mars 1668, de Charles-François de Galléan, marquis du Castellet, son cousin au Ive degré. VI – François de Galléan, Baron des Issarts & Courtines, Seigneur des Angles, Sire & Marquis de Salernes, par clause du testament de Honoré de Castellane, & par celui de sa mère du 4 décembre 1651, fut Aide-de-Camp de Louis XIV le 20 avril 1672, successivement Capitaine d’une Compagnie de Chevaux-Légers le 1er mars 1674 ; Mestre-de-Camp d’un régiment de Cavalerie de son nom le 24 avril 1675 ; & Colonel de celui de Languedoc, Infanterie, le 25 mars 1676. Le Prince Conty François-louis de Bourbon, lui vendit, vers le 1er août 1698, le titre de Comté qui était sur la ville d’Alais (Alès) en Languedoc, avec l’entrée aux États de la Provence de Languedoc, pour le prix de cent mille livres : ce titre devait être mis sur la Terre des Issarts ; mais cette vente n’eut point d’exécution. Il avait épousé, le 26 ou 29 décembre 1666, après avoir obtenu, le 19 novembre précédent, les dispenses de consanguinité au IVe degré, Marie-Isabelle de Galléan-Vedènes, fille de Louis Galléan, baron de Vedènes, & Jeanne-Marie-Benoîte de Seguin-Vassieux, dont il n’eut point de postérité. (5) Héritage de Marguerite de Galléan : À la mort de François, arrivée en 1704, Charles-Félix-Hiacinthe de Galléan, second fils de Lucrèce-Gabrielle, sa sœur cadette, & de Charles-François de Galléan, Marquis du Castellet, hérita, de tous les biens de la première branche des Issarts, à l’exception d’une partie de la Baronnie des Issarts, qui échut à Margueritte, sœur ainée de François, mariée à Henri-Palamède de Forbin Sainte-Croix, dont la postérité perdure encore. VI bis - Marguerite de Galléan, mariée, le 4 février 1665, à Henri de Forbin (a), Seigneur de la Fare & de Sainte-Croix en Provence (5) (a) Le 4 février 1665 - Contrat de mariage entre Henry de Forbin de Barthélemy, seigneur de la Fare et de Sainte-Croix, conseiller au Parlement de Provence, fils d’André-Anne de Forbin, seigneur des mêmes lieux, et de Catherine de Séguiran ; et Marguerite de Galliens (Galléan) des Issarts, fille de Louis de Galliens, marquis de Salermes, seigneur des Issarts, et de Marguerite de Pontèvès de Buous ; dot : tous ses droits ; 6000 livres de bagues et joyaux. Fait à Aix, Augier, notaire. (2) -oOo- (1) Armorial Général des d’Hozier ou Registre de la Noblesse de France. Registre septième, Paris MDCCCLXVIII, 1868. Firmin Didot, Imprimeur de l’institut. (2) Inventaire des documents concernant la Maison de Forbin conservé chez M. le Marquis de Forbin des Issarts, 1902. (3) Biographie des Hommes vivants, rédigée par la Société des Gens de Lettres et des Savant – Tome Troisième. Octobre 1817. (4) Assemblée Nationale, base de donnée – Biographie de Joseph, Charles, Louis, Henri Forbin des Issarts. (5) Dictionnaire de la Noblesse par De la Chenaye-Desbois et Badier. Tome 7 & 8 – 1774. (6) Histoire généalogique de la maison royale de France par P. Anselme – Troisième édition, tome 7 - 1733. (7) Nouvelle biographie universelle depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours, avec les renseignements bibliographiques et l’indication des sources à consulter, Paris Firmin Didot frères, 1852. (8) Inventaire des documents concernant la Maison de Forbin, analysé par le Chanoine Albanès, 1900. (9) Nobiliaire des Bouches-du-Rhone par H. Gourdon de Genouillac et le marquis de Piolenc, 1863. Edition www.nemausensis.com - Recherches Georges Mathon - Mise à Jour 1er juillet 2012. -oOo- > Les "De Galléan", version PDF imprimable > Les "De Forbin" version PDF imprimable -oOo- |