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                                             Topographie
    du Département du Gard.
                                            Eugène
    Germer-Durand, 1868
                                            LAUDUN
                                         |  
        
          
            | Avertissement : Les
extraits donnés dans VOTRE VILLAGE indiquent la situation
administrative et l'orthographe de l'année 1868. Ils ne sont pas
forcément identiques à ceux de notre époque. 
 Laudun,
  canton de Bagnols (*)
 (*) Actuellement Canton de Roquemaure.
 
 
- nom, date,
  (sources.)
                         
                        -
  Laudunum, 1088, (Histoire de Languedoc Il, preuves, c. 325)
                        -
  Castrum de Lauduno, 1121, (Gallia Christiana tome VI, page 304)
                        -
  Ecclesia de Lauduno, 1314, (Rotulus ecclesia, archives municipale
  de Nîmes)
                        -
  Laudunum, 1355, (archives communales de Valliguières)
                        -
  Sanctus-Genesius de Lauduno, 1384, (dénombrement de la sénéchaussée)
                        -
  Lodun, 1461, (registre-copie de lettres royaux E, IV)
                        -
  Laudun, 1550, (archives départementales C. 1326)
                        -
  Le prieuré Nostre-Dame-la-Nufve de Laudun, 1620, ( insinuations
  ecclésiastique du diocèse d'Uzès.)
                        -
  Laudun, 1627, (carte de la sénéchaussé)
                        -
  Le prieuré de Sainct-Geniez de Laudun, 1697, (insinuation
  ecclésiastique du diocèse de Nîmes)
                         
                        Laudun,ancien
  vicus gallo-romain, faisait partie de la viguerie de Bagnols et du
  diocèse d'Uzès. doyenné de Bagnols.
                        -
  C'était, au moyen âge, une des petites villes les plus considérables que le diocèse
  d'Uzès possédât sur les bords du Rhône.
                        -
  A une époque ou la sénéchaussée était appauvrie et dépeuplée par toutes
  sortes de fléaux, en 1384, on y comptait encore 52 feux, en 1789 on en compte
  428.
                        -
  Le plateau dit de Saint-Pierre de Castres, qu'on croit avoir été
  l'emplacement d'un ancien camp romain, est situé en partie dans la commune de
  Laudun et en partie dans celle de Tresques.
                        -
  On y a trouvé de tout temps, en assez grande quantité, des inscriptions, des
  armures, des ustensiles, etc.
                        -
  Un seigneur de Laudun, François, échanson du Dauphin qui devint plus tard
  Louis XI, reçut en 1437 le roi de France Charles VII dans son château de
  Laudun.
                        -
  Vers la fin du XVIe siècle, cette seigneurie est passée par mariage à la
  maison de Joyeuse.
                        -
  Le prieur de Notre-Dame-la-Neuve, dont l'église sert aujourd'hui de paroisse
  à Laudun, était uni, avant 1790 aux Célestins d'Avignon.
                        -
  L'évêque d'Uzès n'avait droit de collation que pour la vicairie de Notre
  Dame et pour le prieuré de Saint Geniès hors de Laudun, devenu son annexe. 
                        -
  Laudun portait : 
                         
                        
                             de sable, à une bande losangée d’argent et de
  sinople.
                             
                            -oOo-
                                                 Cimenterie
de Saint-Victor, puis usine de transformation des métaux de la
Tôlerie Rhodanienne, puis Blagden-Emballage.
                         Adresse, Laudun, 
                        route de Saint Victor
la Coste
                         
                        Usine de ciment construite en
1881 par la Société des Carrières et Mines de Saint-Victor-la-Coste à Paris en
remplacement d'une petite bluterie de chaux située à Saint-Victor-la-Coste,
quartier de Barraca. 
                        Vente en 1884 à Eugène Sarrasin,
avocat à Paris. 
                        1890 : Société Générale du
Portland Laitier à Paris. 
                        1899 : Augustin Viallet à
Grenoble. 
                        1904 : Maurice Rousset à Nîmes
puis François Pallier, notaire à Virieu-sur-Bourbon (Isère) . 
                        1919 : Rachat par Victor Bourguet
(à Laudun) et transformation en tôlerie en 1927. 
                        1932 : Gabriel Angeau à Alès.
Après la Libération devient Tôleries Rhodaniennes. 
                        Transformation en usine d'emballages
Blagden vers 1975.
                        Electrification en 1937, 1938
                         
                        Site industriel desservi par
embranchement ferroviaire ; bâtiment principal forme d'une vaste halle à 4
travées de toiture de 70 sur 40 m environ jouxtant une halle de chargement 155
sur 20 m recouvrant l'embranchement ferroviaire ; atelier annexe et bureaux
avec un étage dans un double bâtiment isolé ; maison de garde à l'entrée ;
surface bâtie 6270 m2
                         
                        (Extrait de la base de données Mérimée - ministère de la
  Culture et de la Communication - direction de l'Architecture et du Patrimoine)
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