Topographie du Département du Gard.
Eugène Germer-Durand, 1868
ESTÉZARGUES
Avertissement : Les extraits donnés dans VOTRE VILLAGE indiquent la situation administrative et l'orthographe de l'année 1868. Ils ne sont pas forcément identiques à ceux de notre époque.

Estézargues, canton d'Aramon.

 

- nom, date, (sources.)

- Strairanègues, 1237 (cart. de Saint-Sauveur.-de-la-Font  ; Ménard I, preuves page 73, colonne 1).

- Villa de Estrahanicis, 1312 (archives communales de Valliguière).

- Estressargues, 1323 (archives communales de Valliguière).

- Straynicæ, 1384 (dénombrement de la sénéchaussée).

- Strazanicae, 1412 (Trenquier, notes sur quelques localités du Gard).

- Locus de Stresanicis, Utencis diocesis, 1474 (J. Brun, notaire de Saint-Geniès-en-Malgoirès).

- Saint-Gérard d'Estézargues, 1620 (insinuations ecclésiastiques du diocèse d'Uzès).

- La communauté d'Estézargues, 1620 (archives départementales du Gard C. 1298).

- Stésargues (Ménard VII, page 649).

 

Estézargues faisait partie de la viguerie de Beaucaire en 1384, mais fut rattaché plus tard, pour le temporel comme pour le spirituel, à la viguerie et au diocèse d'Uzès, doyenné de Remoulins.

- Le prieuré de Saint-Gérard d'Estézargues, uni au chapitre cathédral d'Uzès, était à la collation du prévôt de ce chapitre.

- En 14"( (rép. du subs. de Charles VII), ce village ne figure plus sur la liste de la viguerie de Beaucaire.

- En 1384, on y comptait 5 feux, et en 1744, 40 feux et 160 habitants.

- La terre d'Estézargues était du nombre de celles qui formaient la baronnie de Rochefort.

 - Estézargues portait :  

 

de vair, à un pal losangé d'or et d'azur.

 

NOTA : Les villages qui ont une terminaison en -argues sont d'origine gallo-romaine (Aimargues, Estézargues, Goudargues, Galargues...) et ont un rapport avec une "villa" qui était une propriété à laquelle par la suite se sont adjoints de nombreux habitants des alentours.


 

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