Achevé en 1912 et situé sur la colline des Espélugues, ce chemin de croix d'une longueur de 1500 mètres ne compte pas moins de 115 personnages réalisés en fonte et peints en doré. Chaque station a été offerte, soit par un bienfaiteur, soit par un groupe, soit par un diocèse.
 
 
 
Jésus sortit dehors, portant la couronne d'épines et le manteau de pourpre. Pilate dit à la foule : "Voici l'Homme !"
Lorsqu'ils le virent les grands prêtres et les gardes vociférèrent, disant : "Crucifie-le ! Crucifie-le !... " Alors il le leur livra pour être crucifié.
 
 
 
Ils se saisirent de Jésus, et il sortit, portant sa croix...
"Ma vie, nul ne la prend, mais c'est Moi qui la donne."
"Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix et me suive."
 
 
 
"Lui qui était dans la condition de Dieu n'a pas jugé bon de revendiquer son droit d'être traité à l'égal de Dieu. Mais au contraire, il s'est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu'à mourir et à mourir sur une croix."
 
 
 
Siméon avait dit à Marie : "Vois, ton Fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre"
"La femme qui enfante est dans la peine parce que son heure est arrivée. Mais quand l'enfant est né, elle ne se souvient plus de son angoisse, dans la joie qu'elle éprouve du fait qu'un être humain est né dans le monde. Vous aussi, maintenant, vous êtes dans la peine, mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira ; et votre joie, personne ne vous l'enlèvera.
 

 
"Comme ils l'emmenaient, ils mirent la main sur un certain Simon de Cyrène qui revenait des champs et ils le chargèrent de la croix pour la porter derrière Jésus".
Saint Paul nous redira : "Portez les fardeaux les uns des autres".
 
 
 
"Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, ni apparence pour exciter notre amour. Objet de mépris et rebut de l'humanité, homme de douleurs et familier de la souffrance, comme ceux devant qui on se voile la face, il était méprisé et déconsidéré."
 
 
 
C'est à cause de nos péchés que nous tombons. Aussi, Saint Paul écrit aux chrétiens de Colosses : "Faites mourir ce qui en vous appartient à la terre : débauches, impuretés, passions, désirs mauvais et cette cupidité qui est une idolâtrie. Maintenant, débarrassez-vous de tout cela : colère, irritation, méchanceté, injures, grossièreté... Plus de mensonge entre vous, car vous êtes dépouillés du vieil homme et vous avez revêtu l'homme nouveau".
 
 
 
Jésus était suivi d'une grande foule, entre autre des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Mais se retournant vers elles, Jésus dit : "Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants... car si l'on a traité ainsi le bois vert, qu'en sera-t-il du sec ?"
 
 
 
"Armez-vous de force dans le Seigneur, de sa force toute-puissante. Revêtez l'armure de Dieu pour pouvoir tenir face aux manœuvres du diable... Endossez cette armure afin qu'au jour mauvais, vous puissiez résister et rester fermes après avoir mis tout en œuvre".
 
 
 
Lorsque les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent les vêtements et firent quatre parts, une pour chaque soldat, et la tunique. Or, la tunique était sans couture, tissée d'une pièce à partir d'en haut. Ils se dirent donc entre eux : "Ne la déchirons pas, mais tirons au sort qui l'aura".
 
 
 
"Arrivés au lieu appelé "Crâne" - ce qui se dit en hébreu "Golgotha" - ils l'y crucifièrent et avec lui deux malfaiteurs, l'un à droite, l'autre à gauche. Et Jésus disait : "Père, pardonne-leur, ils ne savent ce qu'ils font".
 
 
 
"Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime".
C'était environ la sixième heure quand, le soleil s'éclipsant, l'obscurité se fit sur la terre entière jusqu'à la neuvième heure. Le voile du Sanctuaire se déchira par le milieu, et, jetant un grand cri, Jésus dit : "Père, en tes mains, je remets mon esprit". Ayant dit cela, il expira.
 
 
"Joseph d'Arimathie, qui était disciple de Jésus, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Pilate le permit. Nicodème - celui qui précédemment était venu, de nuit, trouver Jésus - vint aussi, apportant un mélange de myrrhe et d'aloès d'environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus et le lièrent de linges, avec les aromates selon le mode de sépulture en usage chez les Juifs". "Et Marie était là... "
 
 
 
"Au lieu où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et dans le jardin un tombeau neuf dans lequel personne n'avait encore été mis. A cause de la Préparation des Juifs, comme le tombeau était proche, c'est là qu'ils déposèrent Jésus".
"Si le grain meurt, il porte beaucoup de fruits... "