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Légende au bas de la Carte.

N. -D. de ROCHEFORT (Gard)

 
La cavité de la statue fut cachée
et retrouvée au Xe siècle.
Au début du XXe siècle (1900-1910) le Supérieur des chapelains de Notre-Dame, le Chanoine J. -B. Petitalot, fait des recherches historiques sur le sanctuaire. Il écrit un livre "Notre Dame de Rochefort du Gard, imprimé en 1910 et conjointement, fait éditer une série de cartes postales, destinée aux pèlerins. Ce dernier, toutefois, a puisé largement dans l'ouvrage de l'Abbé J. A. G., "Le pieux pèlerin de Notre Dame de Grâce" édité en 1847.
 
Voici un extrait du livre (page 22) concernant l'invention miraculeuse de la statue en bois.
 
Avertissement : Ce texte ne peut être considéré  comme un document historique, il a été  dicté essentiellement par la foi de l'écrivain.
 
L'un de ces prodiges ou de ces bienfaits fut l'invention miraculeuse de la statue en bois, datant de Charlemagne, laquelle avait été cachée dans une anfractuosité de la montagne, au moment de l'invasion des Hongrois, et n'avait point été retrouvée depuis. Vers le milieu du XIIe siècle, dit-on, Dieu voulut la restituer aux hommages des peuples. Un jour donc, un violent orage ayant éclaté, la foudre tomba sur l'endroit même où se trouvait la statue, déchira violemment et lança au loin les énormes masses de rochers qui la dérobaient aux regards. Un berger se tenait abrité, assez près de là.
 
Effrayé des terribles effets de la foudre, il ne fut pas moins étonné en apercevant la statue, qui venait d'être mise à découvert. Il s'approche, s'assure du fait, et va en toute hâte au village faire-part de la merveille qui vient d'arriver. On accourt, on reconnaît l'antique statue de Notre-dame, qui est recueillie avec empressement et rendue au vénéré sanctuaire qui en était privé depuis si longtemps.
 
Tel est le récit donné par une tradition bien connue dans toute la contrée. D'ailleurs l'existence de cette tradition est suffisamment constatée d'année en année, par la dévotion d'un grand nombre de pèlerins qui visitent dévotement le lieu dit de l'invention, bien qu'il soit d'un accès assez difficile. Plusieurs même détachent des parcelles du rocher, et les emportent comme des préservatifs contre les atteintes du tonnerre.

Le Chanoine J. - B. Petitalot, 1910