Né à Bruxelles le 5 mai 1962 et arrivé à Nîmes en 1992, il fit la connaissance de Michel Gilles qui l'hébergea un temps dans son atelier. Doué pour l'écriture et champion du relationnel, il se forgea rapidement un réseau de connaissances et devint plus nîmois que les nîmois d'origine. Il collabora à de nombreuses publications locales et nationales.

Défenseur d'une presse de proximité et militant d'un certain art de vivre, il privilégie l'aspect humain dans ses " papiers ". Collaborateur au " Réveil du Midi " depuis 1997, il fonde " La Vie des Halles de Nîmes " en 2001, devenu depuis quelques années "le Journal des Halles". Ce mensuel d'information sur les produits gardois, deviendra rapidement le rendez-vous des épicuriens de Nîmes et du Gard.

En 2004 à l’occasion des 120 des halles de Nîmes, il écrira avec deux amis historiens, Philippe Ritter et Georges Mathon, un livre "120 ans de vie aux Halles de Nîmes", véritable histoire exhaustive de cette institution surnommée par la grande presse "le ventre de Nîmes". La couverture du livre sera signée par Michel Gilles. 

Il participa au renouveau du Club de la presse du Gard en tant que Vice-Président au côté d'Arlette Lucas  et par la suite Antoine Maestracci. Aux dernières élections du club, cet automne, il avait exprimé le désir de rester membre du bureau malgré sa maladie, car disait-il : "il avait encore des actions à mener". Photographe de talent, il illustrait lui-même les revues auxquelles il participait. Touche à tout et connaisseur dans tout ce qui est artistique, auteur, compositeur chanteur, musicien, il avait donné un concert le 12 novembre 2007 à l'Atria, devant un parterre de nombreux amis au cours duquel avait été enregistré un DVD.

Malgré sa présentation, marginale et décalée, il était apprécié par tous ceux qui le connaissaient, les artistes, les journalistes, les communicants, les commerçants, ainsi que les responsables institutionnels, tous reconnaissaient en lui, un pro efficace, doublé d'une personnalité attachante.

Christophe est parti, mais il reste dans nos pensées.

             Georges Mathon, janvier 2012