par Georges Rivals, 1937

CHAPITRE TROISIEME

Le crépuscule de Psalmodi

LA COMMENDE.

de 1482 à 1537

La Commende (du latin commendare, confier), était l'usufruit d'un bénéfice ecclésiastique, accordé par le Pape à un personnage qui n'en exerçait pas les fonctions. Cet abus remonte au moins au XIVe siècle, puisque nous voyons Clément VI (Bertrand de Got, 1305-1314), tenter de lutter contre lui. Il ne s'établit à Psalmodi qu'en 1482 ; nous l'avons vu. Encore Guy Lauret, Jacques et Martin de Beaune, L. de Canosse, Régnauld de Martigny sont-ils des évêques régulièrement consacrés, mais il n'en va pas de même pour les de Fayoles et les de Calvière. L'abbé, protecteur naturel du Couvent, en devient l'exacteur. Dès 1498, il faut du papier d'homme de loi entre les religieux et leur chef, les moines reconnaissent à l'abbé, divers usages « sous l'albergue de 16 livres tournois » En 1532, ils protesteront contre cet acte et le Parlement de Toulouse devra statuer encore, en 1647, la « jouissance commune de la Pinède. »

Fait plus curieux : le titre d'Abbé de Psalmodi survivra à la sécularisation, jusqu'en 1690. Et 153 ans plus tard, il conférera à celui qui le porte des droits fiscaux, origine de nombreux procès au sein du chapitre d'Aigues-Mortes. Les derniers abbés sont Jacques de Beaune, évêque de Vannes, qui succède en 1507 à Guy Laurel. Martin de Beaune, son parent, fait casser l'élection, en 1510, du moine de Psalmodi Girard Pilet (dit de la Verne), qui a eu l'audace de vouloir faire revivre l'autonomie abbatiale. Gérôme de Canosse, en 1523, succède à Martin de Beaune et passe les revenus à Louis de Canosse, évêque de Bayeux (1529-1531). On le voit; c'est la transmission de famille à famille. L'évêque de Vabres Régnauld de Martigny, en 1536, transmet à Jean de Luxembourg, ce qu'il a acheté à la famille de Beaune. en 1532.

C'est l'heure de la sécularisation qui sonne.

Que se passa-t-il au juste ? Il n'est que trop aisé de l’imaginer et les documents sont là. Le grand prieur claustral, soustrait à tout contrôle disciplinaire, imite les Abbés dans leur souci exclusif des biens terrestres. D'autre part, le vent d'Allemagne apporte sur les bords du Rhône, du Vistre et du Vidourle, l'hérésie luthérienne. Or, ce sont les réguliers qui, à partir de 1540, comme en 1792, fournissent les plus nombreux et les premiers évadés de l’Eglise.

De plus, nous avons fait allusion plus haut, aux agissements peu délicats des Calvisson. La garnison, que le baron a établie vers 1480 dans le fort Sainte Julien, comprend des soudards adonnés au jeu et à la boisson, qui attirent les filles de mauvaise vie. (1) En 1483, un arrêt du Parlement de Toulouse est rendu contre Calvisson, « cet homme terrible et sans conscience. » Tout d'abord, les moines sont violemment révoltés contre de tels attentats, puis trois années s'écoulent et l'accoutumance commence son œuvre.

(1) Archives du Gard, A, 111.

...Après Satan, Guillaume Louet de Nogaret de Calvisson est le principal responsable de la décadence morale de Psalmodi. Le ver rongeur est entré dans le fruit et rapidement la décomposition intérieure va s'opérer.

Bientôt, deux catégories de moines ne veulent plus de l'antique règle bénédictine : les libertins et les hérétiques. Les premiers restent attachés à l'Eglise, mais pensent, peut-être, trouver au sein du clergé mondain, une existence plus large et plus libre. Les seconds, instruits des « prédications hardies », dénoncées par les échevins de Nîmes, le 7 Avril 1532, doutent non seulement de Saint Benoît, mais du catholicisme lui-même. Les documents portent à croire que ces derniers furent très peu nombreux.

Il fallait trouver un prétexte; on en découvrit deux fort ingénieux au cours d'un chapitre général tenu le lundi de Quasimodo, 12 Avril 1537, par les 26 religieux présents. Le Placet de Sécularisation de François Ier y fait allusion : « Considérée la situation de ladite Abbaye qui est, ainsy que nous sommes bien advisés, en lieu malsain et à propos pour habiter en danger des invasions et incursions des coursaires. »

Certes, les fils de Benoît d'Aniane avaient supporté du tant des siècles, les piqûres des moustiques languedociens. Pénitence bien légère, somme toute, pour un ascète. Mais le souvenir des farouches Sarrazins était bien loin pour pouvoir être remis en cause, et parler des « incursions des coursaires » tournait à la bonne galéjade depuis les temps immémoriaux ou Psalmodi était distant du littoral de plus de quinze kilomètres. Seulement, les secrétaires royaux feignaient d'ignorer la topographie du golfe du Lion.

LA SÉCULARISATION.

(de 1537 à 1789)

Le placet de François 1er est daté du 16 mai 1537 et la bulle du pape Paul III qui le confirme du 15 décembre de la même année. Le 27 mars 1536, Psalmodi avait été précédé par Maguelonne devenu évêché de Montpellier.

Les frais furent très élevés, car les moines durent emprunter au sieur Franc Conseil 3.000 écus d'or et au sieur Jean Fortia, 4.593 livres pour payer les droits de procédure. La chose n'alla pas d'ailleurs sans difficulté; les Etats de Languedoc firent des remontrances au Roi sur cette sécularisation, ainsi que sur plusieurs autres et, encore dix ans plus tard, le 17 octobre 1547, une assemblée, tenue à Carcassonne, déclarait qu'il « seroit acquiescé à la volonté du Roy, sauf aux particuliers si bon leur semble de poursuivre ». (1) Ce n'était pas des motifs religieux qui animaient les protestataires, mais la perte de bénéfices et de privilèges fonciers, fondés sur de vieilles servitudes dont comptaient bien tirer parti les petits seigneurs voisins de l'abbaye. Ces bénéfices passaient tous au chapitre collégial d'Aigues-Mortes, résidant à Notre Dame du Sablon. Ledit chapitre comprenait un abbé doyen assisté de quatre dignitaires (le prévôt, l'archidiacre, le chantre et le sous chantre), entouré de quinze chanoines majeurs (dans les ordres majeurs) et de douze chanoines mineurs (clercs). (2) Le doyen pouvait entretenir six prêtres desservants et avoir une schola cantorum de 9 chantres, de quatre enfants de chœur et d'un maître de chapelle. On voit que la vieille réputation musicale de Psalmodi se maintenait.

(1) Cf. Hist. Générale de Languedoc, éd. Privât, IV, pp. 506-510.

(2) Primitivement les Canonicats majeurs et mineurs étaient de 22 ; c'est pas extinction qu'ils tombèrent à 17 et à 15.

Les revenus étaient assez coquets, l’abbé doyen touchait de 18 à 20.000 livres de rente (près de 80.000 frs de 1914); chaque chanoine, 8 à 900 livres (près de 2.000 frs de 1914).

D'autre part, le doyen était le décimateur d'Aigues-Mortes et possédait la feuille des impôts. Situation qui se maintiendra après le transfert à Alais (1094).

Voici que le Protestantisme déferle à Aigues-Mortes; une partie du chapitre apostasie et l'autre prend la fuite (comme, en témoignera une supplique à M. de Bernage, Intendant du Languedoc, en 1728).

Sous le décanat de Barnabé de Fayoles (1550), habitant Paris et régisseur pour le compte du Connétable de Montmorency, huit chanoines passent au parti huguenot, en 1563. François et Jean de la même famille de Fayoles se lèguent les revenus, mais en 1606, nous les voyons aux mains de Marc de Calvière, baron de Coufoulens et d'Hauterive, président au Parlement de Toulouse.

En 1656, Antoine de Calvière, agissant en son nom et en celui de son fils Claude-Louis, troque sa pension avec l’évêque d'Alais et reçoit, en échange, les revenus de l'Abbaye de Lire (Maine-et-Loire). C'est en effet, François Chevalier de Saulx, évêque d'Alais qui met fin à la vie posthume de notre Abbaye, en 1694.

Le 16e jour des calendes de juin de cette même année-là, Innocent XII fulmine une bulle (1), par laquelle Alais est érigé en évêché du consentement mutuel des chapitres de Nîmes et de Psalmodi, et il est stipulé que tous les revenus de l'ancien monastère passeront au nouveau chapitre cathédral. Le domaine de Psalmodi lui-même, les ruines de Saint-Pierre et de Sainte-Marie, au nom si mystiquement poétique, a été débaptisé. Ce n'est plus Psalmodi, c'est en patois du pays San-Mozy (francisé en Saint Mauzy); saint nouveau assurément, que nous chercherions en vain dans le martyrologe chrétien.

(1) Archives du Gard, G. 129.

La terre même a été affermée, en 1693, au sieur Jean Fontaine pour 600 setters de bled thouzelle et 30 salmées d'avoine. De leur côté, les chanoines renonceront en faveur dudit fermier, aux deux salmées de bled qu'on a accoustumé de donner pour le passage de la Tour Carbonnière et aux poules qu'on leur apportait pour la Noël. (1) En 1716, le domaine sera affermé à mi-fruits au saint-Laurentais, Jean Maystre ; en 1726, à Jean Mourgues, pour 2.600 livres de « rente sûre » ; et avec la cherté croissante des terrains, de 1730 à 1777 (en 47 ans), le fermage passera de 2.800 livres à 6.450 livres ; il aura plus que doublé.

(1) Archives du Gard, G. 764.

L'évêque d'Alais est bien loin et les chanoines d'Aigues-Mortes paraissent être dans un état de torpeur; les habitants de Saint Laurent d’Aigouze se livrent à des déprédations au bord du Vistre (1701). Et c'est quand un abbé-doyen songe à faire de ces ruines un moulin-à-vent, (le monticule étant excellemment exposé au mistral), que le camisard Abdias Morel, dit « Catinat », à la tête de sa troupe cévenole, dans la nuit du 26 avril 1704, appelé peut-être par le fermier d’alors, qui était un protestant du nom de Fontanès, met le feu aux vestiges du passé, (1)

(1). « Plusieurs catholiques fuyant (la bande des Camisards) s'étaient réfugiés dans la nef; ils furent maltraités et quelques-uns tués. Le fermier de Psalmodi était alors un protestant nommé Fontanès; ses meubles et ses effets furent mis à l'écart; puis on entassa dans les bâtiments tout le bois qu'on put se procurer et deux jeunes filles qui retournaient à Aigues-Mortes furent forcées d'y mettre le feu. » (Abbé Goiffon, l'Abbaye de Psalmodi, Nimes, 1895 pp. 59-60).

L'émotion passée, les bénéficiaires retombent dans leur somnolence. Déjà, en 1696, les habitants d'Aigues-Mortes se plaignaient de n'avoir personne pour leur prêcher le Carême ; ils avaient dû s'adresser à l'illustre Fléchier et l'évêque avait désigné d'office, le 17 février, le Père Bernard Vigne, mettant à la charge du chapitre les honoraires du prédicateur, s'élevant à 200 livres tournois. Le 14 octobre 1707; c'est au tour des paroissiens de Saint Sauveur de Marsillargues, de faire appel au Roi lui-même et le parlement de Toulouse condamne le chapitre à payer les portions congrues des curés et vicaires de Marsillargues. Vers 1737 nouvelles instances pour des ornements. Tout cela fera dire, en 1746, à propos des chanoines, par Gautier de Terreneuve, qu’ « ils ont un peu oublié leur mère nourrice. »

Le lecteur veut-il à présent monter jusqu'à Alais, pour comparer les chanoines d'aujourd'hui aux bénédictins d'autrefois ? Ils sont dix-neuf prébendiers, y compris l’évêque. Les uns sont bénéficiaires de la mense épiscopale d'Alais, les autres, de la mense collégiale d'Aigues-Mortes, mais comme les revenus ne s'équivalent pas. les dissensions sont fréquentes. C’est que, réunis pour le spirituel en 1694, les deux chapitres ne l'avaient pas été pour le temporel et les dotations continuaient à être régies séparément. (1) Et c'est l'histoire de l’huître et des plaideurs : Jean Louis de Buisson-Beauteville, évêque d'Alais et abbé de Saint-Gilles et de Psalmodi, supprime cinq canonicats de Saint Jean d'Alais et se les adjuge et... l'égalité des bénéfices est rétablie.

(1) Archives du Gard, G. 776.

Nous pouvons, grâce au règlement de 1720 (1), voir vivre nos bons chanoines; on leur défend de « porter perruques avec mondanité, de causer au chœur, de s'offrir du tabac à priser et de se faire des signes; un bon chanoine, fut-il noble, n'a pas le droit de porter l’épée ni de revêtir des costumes de chasse, ni de se livrer aux jeux de hasard... » Péchés mignons que tout cela et excellent rappel à l'ordre où l'on sent l'esprit bienfaisant et grandissant des Sulpiciens et de M. Olier.

(1) Archives du Gard, H. 753.

S'il est juridiquement possible, avec de hautes protections, de garder des titres de propriétés, il l’est moins de faire fructifier des domaines qu'on ne visite plus; néanmoins, un effort est tenté le 17 mars 1723, par l’évêque Ch. de Banne d'Avéjan, aumônier de la duchesse de Berri. Il s'associe avec d'autres propriétaires, pour une entreprise des Salins de Peccais. Mais l'échec est total et quelques années plus tard, le prélat demande au roi la permission de vendre ces Salins « qui ne sont plus pour lui qu'une source de pertes depuis que personne ne les surveille plus. » (1)

(1) Archives du Gard, H. 182.

Enfin, le dernier document que nous possédions sur Psalmodi est lamentable. C'est la déconfiture; on vend tout. Une lettre patente de Louis XVI (1786), autorise le chapitre d’Alais, à vendre les seigneuries directes, censives, etc... d'Aubais, Aigues-Vives, Aimargues, Codognan, Lunel, Marsillargues, Mudaisons, Saint-Clément, Aigues-Mortes, Aspères, etc. pour rembourser les dettes de l'église cathédrale. (1)

(1) Archives du Gard, G. 874. Voici quelle était au début du 18e siècle la mense conventuelle dite de Psalmodi: d'abord les trois prieurés de Notre-Dame du Sablon, Ste-Cécile de Loupian et Saint-Sylvestre de Teillan; aux offices claustraux étaient annexés sept prieurés : St-Julien de Cornillac, Ste-Marie d'Aubais, St-Pierre d'Aigues-Vives, St-Jean de Nozet, Malespels, Mont-Redon, Nissan, Saussine, Cécelès, Vaugine, Vaux, Camberlaye. Château Dauphin, Saint-Clément de la Forêt, St-Etienne du Désert, Dassargues, Aspères, Valergues, St-Bonnet, Cucuron, Candiac, du Grez, Cosme de CandiIIargues, St-Asisele de Mudaisons, St-Michel de Varanègue; venaient ensuite les prieurés de St-Pierre du Fort, Marsillargues, Ste-Marie de Laval et Pierre Verte.

Ainsi, le fantôme de l'antique Abbaye n'a pas eu assez de forces pour attendre le coup de grâce de la Révolution. Le sieur Laurent de Joubert, baron de Sommières, bénéficie un moment de cette débâcle; les Etats de la province font un suprême effort en 1788, en allouant au Chapitre, une rente de mille francs...

Or, les chanoines de Louis François de Bausset ne vont pas en jouir longtemps; 1789 est là, et le 24 janvier 1791, Psalmodi, le domaine, le maisonnage, les terres cultes, les pâturages et toutes dépendances sont vendus pour la somme de 241.000 frs à Denis Rame, Abraham Combe fils et à Jean-Louis Trouchaud.

Conclusion

Cette esquisse historique n'aura pas été sans utilité si, par elle, on a pu se faire une idée de la grandeur morale, de la poésie et de la puissance d'une grande abbaye méridionale qui a rendu, à ses heures, d'incontestables services à la cause de la civilisation.

Laissons de côté les moments de dissolution et d’agonie. Restons à la vision de Psalmodi dans son apogée; dans le crépuscule d'un beau jour, faisons une longue station à ce qui reste de « l’île de Psalmodi » : si nous savons nous recueillir dans la magie d'un ciel d'émeraude, nous verrons se profiler l'enceinte, la lourde Porte de Fer crénelée et redoutable, la grosse tour carrée de Teillan, emplie des éclats de voix de la manécanterie du père Précenteur, puis dominant l'ensemble, telle une forteresse de Dieu, la vieille église de Saint-Pierre. Et peut-être, serons-nous amenés à regretter, en un siècle d'industrialisme forcené et d'âpreté au gain, ces âges idéalistes où tout homme, quelle que fut l'humilité de sa naissance, pouvait sous le scapulaire de Saint-Benoît, sonder les éternels mystères de la pensée, chanter avec ferveur et art, traiter d'égal à égal avec le puissant du jour.

Appendice

Placer de François Ier

au pape pour obtenir la sécularisation de Psalmodi

1537

 

Représenté de la part des religieux, abbé et couvent de l’abbaye de Saint-Maudi du Diocèse de Nismes et considéra la situation de la ditte abbaye qui est ainsi que Nous sommes bien advisés en lieu malsain et à propos pour habiter en dangier des invasions et incursions des coursaires et pirates de mer.

 

Nous avons consenti et accordé, soubs le bon playsir de Vostre Saincteté, auxdicts religieux, qu'ils puissent transférer leur église et demeure du lieu où elle est du présent en nostre ville d'Aigues-Mortes et par une mesme voye à eux commués de leur régularité en estat des chanoines séculiers ayantz pour principale dignité de leur églize, un doyen sur eux, moyennant aussi que Nous conférerons et pourvoirons, comme ils nous ont fait offrir, à la moitié des chanoinies et prébendes de la dicte églize; toutes lesquelles demeureront alternatives pour y estre par Nous et par le chaspitre dycelle églize saint Maudi pouren en l’ung après l'autre ainsi qu'elles viendront à vaquer par mort, résignation ou aultrement.

 

A cette, très Sainct Père. Nous supplions et requérons Vostre Saincteté tant et si affectueusement qu'il Nous est possible que Son bon playsir soit pour l'amour de nous avoir agréable la requeste d'yceux religieux, abbé et couvent, icelle admettre et Nous y gratifier en ce faisant octroyer et concéder et faire expédier sur les dessusdicts translation et commutation et alternative collation desdittes chanonies et prébendes ainsi que dict et toutes et chascunes les bulles, dispenses et provisions apostoliques requises et nécessaires suivant les mémoyres et supplications qui en seront présentés à Ycelle Vostre ditte Saincteté, laquelle, en ce faisant, nous fera très singulier playsir priant à tout le Créateur, très sainct Père, qu'il la veuille longuement maintenir, persévérer et garder au bon régime et gouvernement de Nostre Mère Saincte Églize.

 

Escrit à Laffare sur Oyze le sexième jour de may, mil cinq cents trente sept. Vostre dévot fils le Roy de France,

 

Signé : François Bourbon

(Archives du Gard, H. 107).

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> Chapitre Premier : L’Aurore de Psalmodi (du Ve Siècle à 1004)

D’où vient le nom de psalmodi

Le faux diplôme de 791

> Chapitre Second : L’Apogée de Psalmodi (de 1004 à 1472)

Le territoire de Psalmodie

> Chapitre Second :(suite)

La vie Monastique

Les Abbés et l’indépendance de Psalmodi

Liste des Abbés de Psalmodi de 791 à 1482

> Chapitre Troisième : Le crépuscule de Psalmodi

La Commende (de 1482 à 1537)

La sécularisation (de 1537 à 1782)

Conclusion.

 

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