Avertissement : Les
extraits donnés dans VOTRE VILLAGE indiquent la situation
administrative et l'orthographe de l'année 1868. Ils ne sont pas
forcément identiques à ceux de notre époque.
Saint-Victor-la-Coste, Canton de Roquemaure.
- nom, date, (sources.)
- Ad Sanctum-Victorem,
1220 (Layette Trésor des chartes
tome I, page 512).
- Sanctus-Victor de Costa, 1384 (dénombrement de la sénéchaussée).
- Saint Victor la Coste, 1550
(archives départementale du Gard C. 1327).
- Le prieuré Sainct-Victor de la Coste, 1620 (insinuations ecclésiastique du
diocèse D’Uzès).
- La seigneurie de
Bacounme et de Saint-Victour de la Coste, 1637 (Pitot, notaire D’Aramon).
- Serre-la-Coste,
1793 (archives départementales
du Gard L. 393).
Saint-Victor-la-Coste faisait partie de la viguerie de
Bagnols et du diocèze d’Uzès, doyenné de Bagnols.
-Le prieuré de Saint-Victor était un prieuré régulier, uni
au chapitre cathédral d’Uzès ; le prévôt de ce chapitre en était
collateur.
- Au XIVe siècle, Saint-Victor-la-Coste était,
après Bagnols et Laudun, la communauté la plus considérable de la viguerie de
Bagnols, puisqu’on y comptait 15 feux en 1384.
- C’était le chef-lieu des domaines de la maison de
Sabran.
- Les armoiries de Saint-Victor-la-Coste sont :
de gueules, à une fasce losangée d’argent et de sinople.
Le patrimoine industriel
de St Victor la Coste
Mine de lignite et usine de chaux (bluterie)
de Saint-Victor à Barraca, chemin du Bourgarou
mine ; usine de chaux ;
atelier de
fabrication ; bureau ; cheminée d'usine ; terril ;
construction milieu 19e siècle ;
Concession
de lignite de 372 ha dite de de Saint-Victor-la-Coste accordée le 6 février 1822 à Louis Camproux. Travaux quasi
permanents mais relativement peu importants avec plusieurs changements d'
exploitant.
En Août 1850 :
autorisation à Reynaud pour une chaudière cylindrosphérique de 1, 66 m³, 4
atmosphères et 1 machine à vapeur de 3 ch entraînant une noria d' épuisement.
Juin 1860 : Saurin et Cie, chaudière en fer de 2, 925 m³, 4 atmosphères et
machine de 5 ch pour épuisement et bluterie de chaux vive. Mai 1873 :
chaudière Calla (Paris) 0, 77 m³, 5 atmosphères et machine d' épuisement de 5
ch.
En 1856 : 8 ouvriers au fond et 1 en surface
En 1860 : installation par Saurin, Gensoul et Joseph Mathon d'une bluterie de chaux vive, en
liaison avec des fours à chaux dans la montagne, 2 km au sud. Site abandonné
en 1881 lors de la construction
de la nouvelle usine de la Société des Carrières de Saint-Victor au bord de
la voie ferrée, dans la commune de Laudun.
Surface bâtie en m2 : 155, gros œuvre en pierre ; moellon ;
couverture en tuile creuse
En mauvais
état ; menacé ; établissement industriel désaffecté, propriété privée.
Usine de chaux Gaignières, St Victor la Coste plaine de Pialat,
route d’Aramon.
Usine de chaux autorisée en 1879 à Fulgent Gaignières avec 4 fours
permanents et blutoirs.
En 1882 : autorisation pour une nouvelle batterie de 4 fours à
A. Dalverny, directeur de la S.A. des Carrières et Usines de
St-Victor-la-Coste
Destinations successives, écurie ;
usine d'incinération des ordures de St Victor la Coste. Actuellement, établissement
industriel désaffecté, propriété publique.
Description : Carrière d'un
peu plus d'un hectare ; au pied, batterie de 6 fours appuyés au versant, 2
de 6 m de haut en pierre de taille (moyen appareil) et 4 de 10 m (moellons
équarris) avec murs de soutènement ; un peu plus bas bâtiments d' extinction
et de blutage, halle à 1 vaisseau ayant perdu son toit ; à côté petite maison
du gardien à 1 étage carré ; surface bâtie en m2 : 1050. Gros œuvre : calcaire ;
moellon ; moyen appareil ; couverture : tuile creuse, étage : 1
vaisseau ; 1 étage carré.
(Base de données
Mérimée ministère de la Culture et de la Communication - direction de
l'Architecture et du Patrimoine)
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Topographie du Gard de l'époque
Celtique à 1868. (17pages de descriptif)
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La seigneurie de St Victor
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