Topographie du Département du Gard.
Eugène Germer-Durand, 1868
VERGÈZE
Avertissement : Les extraits donnés dans VOTRE VILLAGE indiquent la situation administrative et l'orthographe de l'année 1868. Ils ne sont pas forcément identiques à ceux de notre époque.

Vergèze, canton de Vauvert.
- Vergeda, 1125, (Layette du Trésor des chartes tome 1, page 44).
- Ecclesia de Verzesa, 1154, (Layette du Trésor des chartes tome 1, page 73).
- Locus de Vergesüs, 1384, (dénombrement de la senéchaussée).
- Ecclesia de Vergezas, 1386, (répartition du subside de Charles VI).
- Vergezas, 1433, (Ménard III. preuves page 237, colonne 1).
- Vergères, 1435, (répartition du subside de Charles VII).
- Vergezes, 1557, (J. Ursy, notaire de Nimes).
- Vergeses ; Vergeizes, viguerie de Nîmes, 1582, (Tar. univ. du diocèse de Nîmes).
- Vergesses, 1650, (Guiran, Style de la cour royale ordinaire de Nîmes).

Vergèze faisait partie de la viguerie et du diocèse de Nîmes, archiprêtré d'Aimargues.
- On y comp­tait 54 feux en 1322, 8 seulement en 1384, et en 1744, 230 feux et 1000 habitants.
- Le prieuré simple et séculier de Saint-Félix de Vergèze valait 1800 livres ; il était uni, pour deux tiers, à la mense épiscopale de Nîmes.
- La terre de Vergèze passa du domaine royal a Guillaume de Nogaret par suite du don de Philippe le Bel, et resta aux seigneurs de Calvisson, auxquels appartenait l'en­tière justice de ce lieu

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Mémoire sur la source des Bouillens de Vergèze
par le Docteur Marc Dax, 1810

Marc Dax, médecin de Campagne à Sommières, né le 27 décembre 1770 à Tarascon-sur-Ariège, décédé à Sommières le 3 juin 1837.
Sommières étant relativement proche des Bouillens, une quinzaine de kilomètres. Il pouvait étudier sur de nombreux patients, les effets des cures faites à la source.
"Chercheur, il est considéré comme un précurseur de la théorie de la dominance de l'hémisphère gauche du cerveau humain dans le langage, devançant de 25 ans les travaux de Paul Broca dont le nom a largement éclipsé celui de Dax.
Ses publications dans les Mémoires de l’Académie de Nîmes ne connaissent qu'une diffusion limitée.
C'est en servant comme chirurgien des armées de Napoléon que Dax constate que des blessés ayant une aphasie (c'est-à-dire une incapacité à communiquer verbalement) présentent une lésion cérébrale de l'hémisphère gauche qui s'accompagne aussi souvent d'une hémiparésie droite (c'est-à-dire une faiblesse du côté droit du corps). Répétant ses observations sur de nombreux cas de lésions
cérébrales qu'il examine lui-même ou qui lui sont rapportés par ses collègues, il rédige alors un court mémoire (Lésions de la moitié gauche de l'encéphale coincident avec l'oubli des signes de la pensée) présenté en 1836 à un petit congrès scientifique, le Congrès Méridional de Montpellier. Il ne restera cependant aucune trace écrite de cette communication orale (qui pour cette raison reste controversée) et un an plus tard, Marc Dax décède sans avoir pu faire reconnaître sa découverte."
Marc Dax - Wikipédia