CORPS
DES SAPEURS POMPIERS
DE
NÎMES
« 1646-2008 »
360
ans d’Histoire
-Philippe Ritter
–Décembre 2006-
Mise à jour :
Décembre 2008-
LES ORIGINES :
Depuis que l’homme
croit savoir maîtriser le feu, il n’a de cesse à chercher de
l’éteindre.
Depuis qu’il vit en
communauté, il essaie de s’organiser pour lutter contre les fléaux
de la nature. Depuis la nuit des temps, il a confié cette mission au
groupe de personnes qui protègent sa société, et qu’il a
lui-même hiérarchisé : l’armée. Aujourd’hui encore, au
XXIéme siècle, dans chacune de nos casernes, certains hommes sont
d’astreinte tous les jours, et forment le « piquet
d’incendie », capable de prêter main forte aux spécialistes.
Au Moyen-Âge, ces spécialistes étaient mineurs, puisatiers,
fontainiers ou maçons, tous militaires et dirigés par le capitaine
du guet. Il fallut attendre le XVIIéme, pour voir apparaître les
prémices d’une structure organisée et indépendante.
A Nîmes, tout a commencé
en 1646, lorsque la municipalité a acheté à un artisan fondeur
nommé Daynac, deux seringues d’Allemagne, en étain, au prix de 75
livres. Elles étaient destinées aux incendies de cheminées et de
maisons.
En 1728, la ville
allouait tous les ans 18 livres à un fondeur nommé Mas, pour
l’entretien de onze seringues à incendie. A cette même époque,
par décret du Roi, l’usage des pompes était interdit, « pour
ne pas faire abus de l’eau de source et des rivières ».
Ce n’est qu’en 1766,
que la ville traite avec un potier d’étain nommé Métuel, au prix
de 2000 livres, pour la fourniture d’une pompe, de sa cuve, et de
son chariot, puis de deux pompes en étain. Le même Métuel reçut
150 livres par an pour entretenir et faire manœuvrer la pompe. Il
est remplacé le 18 Avril 1776 par Georges Sergent, l’allocation
est fixée à 120 livres. La ville fait construire une autre pompe à
incendie en 1782.
Jusqu’à présent, tout
ce matériel était confié aux « pertuisaniers » du
Capitaine du guet, responsable de la sécurité en ville.
Enfin, par arrêté
municipal du 25 Ventôse de l’an II (15 Mars 1793), la municipalité
crée la première organisation régulière du Corps des Sapeurs
Pompiers de Nîmes.
Il est composé de 24
sapeurs et d’un Chef de Corps. Il est divisé en quatre escouades,
et chacune est affectée à un arrondissement de la ville. Le
matériel est entreposé dans une remise jouxtant l’Hôtel de
ville ; le porche et le portail existent encore aujourd’hui.
Ce casernement fonctionnera jusqu’en 1926.
Ils sont tous
volontaires, habillés, équipés et armés aux frais de la ville, et
l’on retrouve logiquement dans l’effectif, un bon nombre de
carriers, mineurs, plombiers et maçons, proches de la corporation du
Bâtiment.
LE XIXème
SIECLE :
L’arrêté municipal du
1er Juin 1811 compose la compagnie de 48 personnes,
divisées en six escouades, avec un chef de corps, un sous-chef, un
directeur, un conservateur des pompes, et 44 sapeurs. Le matériel
est le même depuis 1782 ; ce n’est qu’en 1819 qu’une
pompe à 4 roues fut construite et remise à la compagnie.
Par le nouvel arrêté du
15 Avril 1822, la compagnie est portée à 80 personnes, avec 3
officiers, 13 sous-officiers, et 64 sapeurs. De plus, l’Architecte
de la ville est appelé à remplir les fonctions d’ingénieur ;
un chirurgien est rattaché à cette arme. On fait construire trois
nouvelles pompes, une en 1824, une en 1828, et une autre en 1829. Un
chariot sera affecté au transport des instruments de sape. Il n’y
a aucun salaire, mais le Maire est autorisé à distribuer des
récompenses annuelles.
En 1830, la compagnie est
dissoute, et remplacée par une autre, prise au sein de la Garde
Nationale. Elle est organisée de la même manière qu’en 1822 ;
le service est gratuit. En 1836, elle compte 90 hommes, mais en 1837,
le service commence à manquer de régularité, suite à la
dissolution de la Garde Nationale. L’arrêté du 12 Juin 1837
rétablit à nouveau une structure de sapeurs soldés.
Le 31 Octobre 1842, la
compagnie est armée pour assister à la pose de la première pierre
de l’embarcadère du chemin de fer Montpellier Nîmes.
Ce n’est que le 1er
Octobre 1847 que le nouveau règlement du corps est défini par
arrêté municipal, approuvé par le Préfet en Décembre, puis par
le Ministre de l’Intérieur en Janvier 1848. Le corps de musique
des sapeurs pompiers sera crée par l’arrêté municipal du 8
Juillet 1852. Le 24 Septembre de la même année, une deuxième
compagnie est crée, elle aussi par arrêté municipal,
consécutivement au passage à Nîmes du « Prince Président de
la République ». Le nouveau règlement, constitutif du corps,
est daté du 1er Janvier 1853. Il fallût dissoudre les
deux compagnies, par arrêté préfectoral, le25 Janvier1853, pour
les voir réorganisées le 15 Février par décret impérial. Le
lendemain, 16 Février, le règlement du 1er Janvier était
approuvé par le ministre. Les années 1863 et 1867, verront à Nîmes
l’acquisition des cinq et sixièmes pompes.
Le 29 Décembre 1875, le
décret du président de la république organise tous les corps de
sapeurs pompiers de France. Donc, le 7 Novembre 1876, le Conseil
Municipal décide qu’en vertu de l’article 13 du décret précité,
les deux compagnies n’en formeront qu’une et que l’effectif
sera porté à 152 hommes, répartis comme suit :
- 7 officiers, dont un
Capitaine Commandant, chef de corps, et un Chirurgien, aide major.
- 152 hommes du rang,
dont 25 sous-officiers, 124 sapeurs, un fourrier, un tambour et un
clairon.
Le
corps de musique est rattaché à la compagnie, et se compose ainsi :
- Un chef de musique
(sous-lieutenant), et son sous-chef.
- 6 musiciens de 1ère
classe, 8 de 2ème classe, et 19 de 3ème
classe.
Le
conseil municipal vote en même temps, les fonds nécessaires pour
l’amélioration du matériel. Les deux vieilles pompes de 1819 et
1824 sont réformées et remplacées par des pompes type « Sapeurs
Pompiers de Paris », avec chacune un avant-train, pour être
tractées sur les incendies extérieurs. Le 1er Juillet
1879, le corps de Nîmes reçoit deux nouvelles pompes à deux roues,
construites par la maison THIRION à Paris ; les plus anciennes,
de 1824 et 1829, sont encore en état, et sont placées dans les
hameaux de Courbessac et Saint Césaire, postes dépendants du corps
de Nîmes. Le 1er Juin 1881, le corps reçoit à nouveau
deux pompes THIRION, à deux roues, puis le 20 Mai 1883, deux
nouvelles pompes identiques. Le compte rendu de l’année 1883,
dressé par le chef de corps, fait état de : « 8 pompes
neuves à deux roues, dont deux avec avant-train, et deux pompes
anciennes à quatre roues, dont une est à Saint Césaire ».
Il
est à noter que pendant cette période, des éléments extérieurs
vont être favorables à l’image du corps de Nîmes. Le 5 Février
1882, le Conseil Municipal, par les mains du maire Mr Ali Margarot,
remet le drapeau tricolore au corps des S.P.N, pour services rendus.
Le 23 Septembre 1883, la compagnie est armée de fusils REMINGTON, de
type Egyptien. Les lois du 5 Avril 1884, obligeant les communes à
organiser la défense contre l’incendie, et du 14 Avril établissant
la taxe sur les compagnies d’assurances en vue de subventionner les
communes, vont protéger les corps de sapeurs pompiers contre
d’éventuels besoins financiers.
Par
ailleurs, la création de « la Société de Secours Mutuel et de
Retraite » va protéger l’ensemble du personnel, et assurer
une retraite aux plus âgés. La loi est votée le 5 Avril 1851, elle
est soutenue par les décrets du 26 Mars 1852, et du 26 Avril 1856. A
Nîmes, la création de la Société est approuvée en préfecture le
31 Mars 1866 ; elle est inscrite sous le n°50 au répertoire du
département. Les statuts seront révisés le 11 Octobre 1901, et
approuvés par arrêté ministériel le 19 Mars 1902.
En
cette fin du XIXème, le C.S.P.N. est à son apogée.
LE XXème
SIECLE :
Ce
début de siècle sera dans la parfaite tradition du XIXème. En
1904, le capitaine Randon de Grolier est nommé Chef de corps, il
succède au capitaine commandant H. Coulange, à ce poste depuis
1878. Lorsqu’il sera nommé « Inspecteur Départemental »,
en 1914, il sera remplacé par le capitaine commandant A. Augière. A
cette époque, Augière amène avec lui, une équipe solide qui
restera en place jusqu’en 1947. On notera le Dr Vincent, médecin
major de 1914 à 1944, le lieutenant Ch.A. Ritter, adjoint du chef de
corps, et les officiers F. Tur, F. Boudon et P. Ritter, qui
deviendront, chacun à leur tour, chef de corps du C.S.P.N, entre
1925 et 1947; deux guerres, dans la continuité et la sérénité.
Entre 1914 et 1918, le corps perdra prés de vingt officiers,
sous-officiers et sapeurs, tombés aux « Champs d’Honneur ».
L’arrêté
municipal du 1er Octobre 1924 présente le nouveau
règlement général du corps de Nîmes, son effectif, le traitement
du personnel, et le matériel affecté. Il est sensiblement identique
à la situation de 1875, date du décret présidentiel initial :
au total, 159 volontaires rémunérés pouvant percevoir une
indemnité, pour assistance aux incendies. Sous la direction du
capitaine commandant Fernand Boudon, en Mars 1926, outre la voiture
Chenard déjà ancienne, la ville dote le corps d’une « nouvelle
voiture automobile », moteur Berliet de 25cv, roues à bandes,
et équipée d’une grande échelle ; démonstration est faite
aux Jardins de la Fontaine. En 1928, le corps s’équipe d’une
motopompe DELAHAYE de 60 m ³. Les locaux de la Mairie deviennent
exigus, ils sont transformés en commissariat de police affecté aux
mœurs et aux étrangers, et le poste permanent des Sapeurs Pompiers
de Nîmes est aménagé au 23 Rue Notre- Dame, à l’angle de la Rue
Colbert. La loi du 31 Mars 1931 autorise le prélèvement sur la
recette des jeux, pour l’affecter à la « protection
incendie » des communes.
1935
marquera un virage dans la vie du CSPN, la ville compte prés de
90 000 habitants et 16 000 hectares ; le rayon
d’action des pompiers est de 30 kms autour de Nîmes. Les
évènements boursiers de 1929, aux Etats-Unis, ont modifié le
contexte international. Le 12 Juin 1937, le capitaine commandant Paul
Ritter nouvellement nommé chef de corps, fait un état précis du
CSPN. L’effectif total est de 100 hommes, et pour la première
fois, apparaissent 15 « Permanents ». La solde annuelle
du corps des « bénévoles » (85 personnes) est
multipliée par 6 ou 8 par rapport à 1926, et le personnel du poste
permanent, perçoit un salaire prés de cinq fois supérieur à ce
que touche un « volontaire ». Le matériel est le même
qu’en 1928. L’échelle pliante de 18m, sur plate-forme roulante,
est en service depuis 1898, la Chenard est toujours en activité.
Le
3 Septembre 1939, la France entre en guerre avec l’Allemagne, et
dés le lendemain, le commandant P. Ritter organise la « Défense
Passive ».
Le
27 Mai 1944, lors du bombardement des Alliés sur la ville de Nîmes,
la caserne de la Rue Notre Dame sera détruite, faisant un mort, le
sapeur Marius Bouquet et plusieurs blessés, dont les sapeurs
Bessonne, Bonijoly et Ch. Ritter ; le matériel est hors
d’usage. Heureusement, d’autres postes existent sur la ville, au
Théâtre, aux Arènes, à la Rue du Mail, à St Césaire et
Courbessac. Le 1er Juin, le poste central est rassemblé,
par réquisition, au 4 Rue du Cerisier. Il y restera jusqu’en 1947.
C’est pour honorer le corps des pompiers de Nîmes, autour de ces
événements, que Mr le ministre de l’Intérieur remet le 6 Avril
1951, à l’ensemble du CSPN, l’autorisation de porter la
Fourragère Bicolore.
Le
1er Novembre 1946, le capitaine Antonin Domergue, des
Sapeurs Pompiers de Paris, prend la suite du capitaine Ritter. Le
corps des SPN s’installe au Parc à Fourrage, Rte d’Avignon
jusqu’en 1955, puis occupera l’ancienne gare de la Camargue, à
l’emplacement de l’actuel lycée, jusqu’en 1957. Depuis cette
date, la caserne sera à son emplacement actuel, Bd Sergent Triaire.
Il fallut attendre 1986 pour voir l’inauguration des nouveaux
bâtiments tels que nous les connaissons aujourd’hui.
MEMOIRE
DU CORPS :
Depuis
1993, sous l’influence de quelques « anciens pompiers »
et de quelques « passionnés », le chef de corps Yves
Chapon crée la commission : Mémoire du corps. Elle rassemble
civils et soldats du feu qui s’intéressent à l’histoire du
corps de Nîmes, dans le but de rappeler à tous, les valeurs qui lui
sont propres et qui ont crée son identité, telles que continuité,
persévérance, solidarité et dévouement ; une « Grande
Famille ». Tout a commencé en Novembre 1992 lorsque Philippe
Ritter, petit fils de chef de corps et passionné d’histoire
régionale, rencontre le caporal-chef Jacques Nivard, fils de pompier
à Nîmes, et actuellement adjoint au chef de corps de Saint Géniés,
et lui dévoile ses archives familiales relatives au CSPN depuis plus
de 100 ans.
Très
rapidement, se sont joints à eux les vétérans tels que Raymond
Boudon, fils de Fernand (chef de corps de 1925 à 1935), Paul Granat,
Elie Chevrier, Charles Ritter, fils de Paul, Maurice Beringuier, Jean
Mourier, Roger Vezolles, René Mouzet et robert Chapon, père de
Yves. Les familles d’anciens pompiers ont rejoint le groupe, avec
Mme O. Emeria (fille d’Antonin Domergue), Mme C. Augière (fille de
A. Augière), Mme A. Durand (fille de F. Boudon), Mme H. Peyrières
(fille de H. Raynaud), les familles Maurin, Emery, Ibanez, Pantel,
Dejean et tant d’autres. Les pompiers d’active renforcent
l’équipe, avec G. Parede, T. Vezolles, JC. Skaff, D. Miguere, P.
Fredon, M. Vedel, G. Beldicot, G. Gil, F. Chevalier et C. Gourdet ;
quelques civils passionnés amènent leur science comme P. Vazeilhes
(archiviste), Mr et Mme L. Pascalini (historiens et enseignants), M.
Sylvain (collectionneur).
Chacun
apporte photographies et documents originaux recréant ainsi
l’ « Esprit du corps ». Grâce à l’analyse de
ces sources, on peut facilement retracer la vie du CSPN et l’Histoire
de notre ville. Nous citerons pour exemple : le rapport du
commandant Ritter sur le 27 Mai 1944, et le bombardement de Nîmes
par les alliés, avec le détail minuté de chaque évènement ;
l’inventaire sommaire des archives municipales relatives au CSPN
par Mr Vazeilhes ; l’histoire du corps de musique par Mr
Granat, la liste de tous les officiers du CSPN depuis sa création
par une équipe de recherche ; ou la chronologie des incendies
de Nîmes par Ph. Ritter. Ces études seront bientôt à la
disposition de tous sur le site Internet de G. mathon. Elles nous
apporteront un bon nombre de détails sur les évènements des XIX et
XXème siècle ; la météo, avec les 50cm de neige tombés dans
la nuit du 20/01/1855, ou les inondations de 1859, 1863, 1868, 1873
et 1874, le tremblement de terre du 21/11/1862 ; les accidents
ferroviaires du 06/07/1865, entre Rognac et Berre, et de 1956 à
Nozières, entre Alès et Nîmes ; les incendies qui ont marqué
la ville comme le premier feu du théâtre en 1860, ou l’incendie
de la manufacture de pianos avenue Feuchères en 1873, et celui du
théâtre de la Renaissance (Dames de France) en 1885, ou celui des
Etablissements Bret et Beauquier, route de Beaucaire en 1933, et
surtout le second du Grand Théâtre , celui du 27 Octobre 1952, dont
tous les nîmois se souviennent.
Cette
« Mémoire du Corps » est toujours en activité, en 2006,
et demande encore plus d’adhérents, de bénévoles et de documents
complémentaires : l’Histoire est en Marche !
CHRONOLOGIE
DES INCENDIES :
Actuellement,
il est sérieusement impossible de donner une chronologie des
incendies et évènements majeurs survenus dans nôtre citée. Par
contre, la liste établie ci-après, pourra servir d’ossature à
une chronologie digne de ce nom, et qui reste à compléter.
Aujourd’hui, les sources utilisées pour dresser cette liste, ont
trois origines :
- Les historiens
locaux, avec par exemple D’Albenas, Rulman, Ménard, Baragnon,
Pieyre, Rivoire, Goiffon ou Germer Durand, pour ne citer qu’eux.
- Les archives privées
de quelques familles comme Ritter, Boudon, Granat, Mourrier ou
Vezolles qui apportent un bon nombre de Rapports d’Interventions.
- Les articles de
presse découpés ça et là, mais qui n’ont encore pas fait
l’objet d’une recherche systématique au sein des Archives
Départementale du Gard.
Il
est à noter qu’une source n’a pas été citée : « Les
Archives Municipales ».
Mr
Vazeilhes nous a bien transmis l’inventaire sommaire des A.M, mais
elles ne contiennent, en Octobre 1993, aucun « Rapport
d’Intervention ». (Cet inventaire est joint en annexe)
Il
est évident qu’avec plus de 2000 ans d’histoire, la ville a
connu différents heurts et malheurs, a subi moult agressions,
internes et extérieures, et qui souvent se sont traduites par des
pillages et des incendies. Nous citerons à titre indicatif :
- 407 : Crocus
ravage Nîmes et ses monuments. Il déclare la guerre aux
chrétiens.
- 719 : Se sont
les Sarrasins qui s’emparent de Nîmes.
- 738 : Charles
Martel incendie les Arènes pour en chasser les Visigots.
- 858 : C’est
le tour des Normands de saccager la ville.
- 925 : Même
les Hongrois ont participé à sa destruction.
- 1560 : Les
guerres de religion.
- 1567 : La
Michelade.
- 1703 : Les
Camisards.
- 1789 et 1848 :
Différentes révolutions et périodes troubles.
Par ailleurs, je reste
persuadé que les moyens technologiques et chimiques, permettront à
nos chercheurs actuels et à venir de définir avec précisions les
incendies survenus dans notre ville depuis sa création et peut-être
d'en trouver les causes. Récemment, le chanoine MARCHAND, dans son
étude sur la chapelle Ste EUGENIE, nous rapporte page 3 qu'en 1920,
on a retrouvé les vestiges d'une abside sous la boulangerie BRAIN,
Place aux Herbes, et qui pourraient être les restes de la Cathédrale
Carolingienne.
Ces vestiges portent des
traces d'incendie…
Toutes ces découvertes
permettront très certainement un jour, de donner une liste plus
exacte des incendies survenus dans notre ville.
En ce qui concerne les
incendies antérieurs à 1900, je donne ici une succession de dates
qu'il faudra compléter, et qui sont rapportées par les différents
auteurs précités.
* 1564
|
Le Docteur Jean LAURET
dans son fascicule de 1983, sur l'Hôpital RUFFI de NIMES de 1313
à 1934, nous rapporte à la page 5 ces termes :
"Des
religionnaires, sans doute venus d'ailleurs, sous la conduite
d'un capitaine fanatique pénètrent dans l'Hôpital, s'emparent
"de tout ce qui avait un peu de valeur et l'incendièrent.
Tout fut détruit, comme l'avaient été les couvents et les
églises "de la ville, dont la construction avec beaucoup de
bois, rendait la chose facile."
|
|
* Septembre 1569
|
Le 15 pour certains
(BARAGNON), le 11 pour d'autres (J. GROFFIER - La Révocation
de l'Édit de NANTES)
Les catholiques
mettent le feu au Temple de la Calade, Rue du Grand Couvent
détruisant la toiture.
|
|
* 1576
|
Incendie du Temple de
Diane.
Anciennement occupé
par les religieuses de ST BENOIT, les réformés s'en
emparent en 1562. I1 fut livré à des fermiers et rempli de bois.
Un incendie violent le consume (BARAGNON)
|
|
* Le 02 Mars 1701
(Au soir)
|
Visite à NÎMES des
Ducs de Bourgogne et de Berry. A cette occasion, un feu d’artifice
est tiré des fenêtres de l’Evêché sur la place de la
Cathédrale. Quelques fusées à serpenteaux mettent le feu à une
maison voisine, appartenant à Mr Henri GAUTIER. Elle fut presque
entièrement consumée. Le propriétaire est indemnisé d’une
part, par les deux princes versant ensemble 50 Louis, et par la
ville avec 1000 Livres, d’autre part. (A. MICHEL, p. 65)
|
|
* le 1er Avril 1703
|
Incendie du Moulin de
l'Agau (Rue Nationale).
Le Maréchal de
MONTREVEL, gouverneur du Languedoc, massacre par le feu un grand
nombre de camisards et de protestants. (80 d'après certains
rapporteurs, 300 d'après d'autres). Quoi qu'il en soit, ce fut
une des plus grandes catastrophes sur la ville, en pertes
humaines, à cause d'un incendie.
|
|
* 1792
|
Les habitants de la
Vaunage incendient les châteaux et les maisons de campagne des
royalistes nîmois dans toute la région, jusqu'aux portes de la
ville.
|
|
* 1797, 98 ou 99 ?
|
Incendie de la Salle
BOYER.
Ancienne salle de
spectacle, située sur l'actuel Boulevard Gambetta, entre la Rue
Enclos Rey et la Rue du Plan du Château
BARAGNON (Tome IV p.
143) nous parle de 1797 fin d'année.
Robert CLEMENT (Les
Théâtres de NIMES) nous indique 1799 à la page 15 et 1798 à la
page suivante : illustration.
Tous sont d'accord
pour dire que l'incendie est dû à l'imprudence d'un
machiniste.
|
|
* Le 20 Juillet 1815
|
Lors des troubles de
NIMES, incendie à VACQUEROLLES d'un grenier à foin appartenant à
Mr NEGRE. L'incendie s'est propagé à la maison de Maître.
|
|
* le 12 Mars 1860
|
Première alerte au
grand Théâtre.
Violent incendie dans
l'appartement du gérant du café de la Comédie.
Robert CLEMENT (p.21)
raconte que les officiers CHAMBAUD, LIBOUREL et Cyrille GAMEL, se
sont distingués et ont évité le pire en l'absence des pompiers.
Monsieur GAMEL, Lieutenant, fut fait chevalier de la Légion
d'honneur et décoré des mains mêmes de l'Empereur Napoléon
III.
NOTA : Il est amusant
de noter ce que Monsieur CLEMENT nous précise : "En
l'absence des pompiers"... lorsque l'on sait qu'en
1860 :
. M. CHAMBAUD était
Chef du Corps des S.P.N.
. M. LIBOUREL était
Lieutenant en 2nd, 1re Compagnie et Mr GAMEL était Capitaine de
la 2e Compagnie des S.P.N.
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|
|
* le Samedi 25.01.1873
|
Incendie Avenue
Feuchères, de la manufacture de piano : DUMAS Fils et COLIN.
Le feu s'est déclaré
le jour du décès de M. COLIN père. Il n'y avait personne à
l'atelier.
Étaient présents :
le Capitaine Commandant LIBOUREL et les Officiers GRANON et
FEUCHERE.
Se sont associés aux
secours, les élèves de l'Assomption, les gendarmes, et un
détachement du 99e de ligne.
Informations tirées
de :
Adolphe PIEYRE - Tome
III
La Gazette de NIMES
La plaquette sortie le
jour de l'inauguration de la nouvelle caserne. Le 13.12.86.
|
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* Le 28 Avril 1877
|
Premier fonctionnement
des deux pompes neuves sur l’ancienne ferme PASCAL, à
COURBESSAC.
Aucune précision. Il reste à vérifier s’il
s’agit de manœuvres ou d’une intervention « Incendie ».
|
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* Nuit du 21 au
22/04/ 1885
(le jour du suicide de Mr Ali Margarot - Maire
de Nîmes.)
|
1er incendie du
Théâtre de la Renaissance à l'emplacement exact des "Dames
de France".
Sa façade est encore
intacte.
Il fut reconstruit en
1887. Monsieur le Curé de St BAUDILE, voisin, et gêné par le
bruit des spectacles, demande un contre-mur.
Cette mesure le
sauvera plus tard, lors du 2e incendie.
|
|
|
* Le 6 juin 1893
(vers 24h30)
|
2ème incendie de "La
Renaissance" appelée depuis sa reconstruction "La
Scala".
Tout .l'établissement
est détruit sauf la façade. Les pompiers purent préserver
le presbytère voisin, grâce au contre-mur.
(Informations : R.
CLEMENT - P.22 et 23).
|
|
Au-delà des incendies,
le Corps des Sapeurs Pompiers de Nîmes est intervenu sur d’autres
évènements, et là, m’est venue l’idée de consulter Mr Adolphe
PIEYRE, qui, dans son « Histoire de Nîmes », relate
assez souvent des phénomènes météorologiques exceptionnels ou des
catastrophes suffisamment particulières pour être citées ici.
Il est évident que les
Pompiers sont intervenus.
* Nuit du 19 au 20/01/1855
|
Il est tombé 50 cm de
neige dans la nuit, à Nîmes.
Le lendemain, Lundi 21
Janvier, la température est descendue jusqu’à
- 11° C.
|
* 1857
(date non précisée)
|
Procession de la
paroisse Saint Baudile.
Incendie du Reposoir
du Saint Sacrement. (Tome III, page 268)
|
* Le 3 Juin 1859
|
Inondations par le
Cadereau d’Uzès. Il y a jusqu’à 1,50 m d’eau dans le
quartier Richelieu.
|
* Le 21/11/1862
|
Tremblement de terre,
et violents orages sur Nîmes.
|
* Le 29/10/1863
|
Trombes d’eau sur
Calvas, et sur l’ensemble du territoire.
(2 morts à Saint
Césaire).
|
* Le 06/07/1865
|
Accident de chemin de
fer, entre Rognac et Berre. (3 morts)
|
* 1864
(date non précisée)
|
Déraillement entre
Bellegarde et Beaucaire. (2 morts)
|
* Le 12/09/1868
|
Orages violents. Les
Cadereau d’Uzès et d’Alès sont en crue.
(2 morts sur la route
d’Alès)
|
* Nuit du 04 au 05 Septembre 1870
| Les Pompiers
interviennent, dans le maintien de l’ordre, avec les Gardes
Nationaux, aux abords de la mairie. Manifestations populaires. La
révolution est proclamée à Paris le 04 Septembre.
|
* Le 09/09/1870
|
Départ par « Chemin
de Fer » du 3ème bataillon et du 44ème
mobile de Nîmes pour Cherbourg et Brest. La « Musique »
des SPN les accompagne au train
|
* Le 09/08/1874
| Trombes d’eau et de
grêle, dans l’axe Caveirac-Redessan.
L’ouragan n’a duré
qu’un ¼ d’heure, tout au plus.
Dégâts
considérables, mais aucune mort d’homme.
|
* Juin 1881
(date non précisée)
|
Incendie du « Musée RELIQUARIUM »,
dressé sur la place des Arènes, avec l’autorisation de la
« Mairie Républicaine et Protestante » Ce Musée
provocateur bafouait la religion catholique.
|
Une dernière source,
enfin, peut nous apporter des informations complémentaires
intéressantes. C’est le journal de « La Société de Secours
Mutuel et de Retraite ». Le seul exemplaire que j’ai pu
consulter est un vieux registre, d’environ 200 pages, format « in
médio », (A3, pour les jeunes) que Mr le colonel Chapon m’a
permis de consulter, sans que je puisse aller au bout de mes relevés.
Il est entièrement manuscrit à la plume, vraisemblablement par
Charles-Adolphe Ritter, en partie, et rapporte le compte rendu des
Assemblées Générales de l’Association de 1866 à 1901. On y
retrouve chaque année, les dons apportés aux SPN, par les
propriétaires de biens incendiés, avec leurs noms et les sommes
versées, correspondant souvent à l’importance du sinistre. Cette
« Société » est crée, par arrêté préfectoral le 31
Mars 1866, suite à la loi du 05 Avril 1851, et au décret du 18
Avril 1856. Ses statuts ont été révisés le 11 Octobre 1901. De
nouveaux statuts viendront le 21 Mars 1927.
Il est amusant de noter,
le 07 Décembre 1884, la nomination du sergent Ch. A Ritter, membre
du bureau (p. 64), sa présence en qualité d’adjudant le 02 Août
1885 (p. 66), et sa « bonne tenue du registre », le 08
Avril 1888, alors qu’il est trésorier (p. 73). On le retrouve
adjudant, donateur, le 05 Juillet 1891 (p. 84), puis trésorier à
nouveau, sous-lieutenant, lors de l’élection du Bureau, le 21 Juin
1894 (p. 94), et enfin lieutenant, toujours trésorier, au cours de
l’élection du nouveau Bureau, le 26 Octobre 1898 (p. 115).
* Assemblé Générale du 12 Avril 1885
(page 67)
|
Dons pour l’année,
des propriétaires incendiés :
Incendie du
« Chalet ». Mr Puech.
du
Bureau de tabac, Bd des Calquières.
Rue Trajan. Mr Vermeil.
Rue Côtelier. Auger Frères.
Rue Roussy. Mr Salani.
|
* Assemblé Générale du 23 Décembre 1883
(page 62)
|
Dons pour l’année,
des propriétaires incendiés :
Incendie Rue de
l’Aspic. Mr Jalaguier.
Rue Briçonnet. Mr Léonce Guiraud.
Avenue de la Plateforme. Mr de Clausonne.
|
* Assemblé Générale du 08 Juillet 1888
(page 74)
|
Don de la compagnie du
« Chemin de fer P.L.M. »
Suite à l’incendie
de la gare des marchandises survenu le 04 Juin 1888.
|
* Assemblé Générale du 05 Juillet 1891
(page 74)
|
Dons pour l’année,
des propriétaires incendiés, ou pour sauvetage :
Mr Flaissier.
Mme Vve Baud.
Mr Fargeon.
Mr D’Everlanges
Mme Vve
Volpelière.
|
AG du 05. (suite) | Mme Liotard.
Mme Guiraud
Léonce.
Comité des
« Dames de France ».
Adjudant Ritter,
donateur.
|
* Assemblé Générale du 03 Juillet 1892
(page 88)
|
Dons pour l’année,
des propriétaires incendiés :
Mr Robert,
avocat.
Mme Pallier.
Mr Valentini.
Mr Roux,
négociant.
Mr Santel.
Mr de Vendenheim,
commandant au 55ème.
Mr Benoît
Germain.
Mr Arnaud
Georges.
Mr Hugon.
|
* Assemblé Générale du 04 Juin 1893
(page 91)
|
Dons pour l’année,
des propriétaires incendiés :
Mr Jaudon,
conseiller à la Cour.
Mr Trouchaud
Emile.
Mr Bosc.
Mme Vve Pallier.
Mme Vve Bringuet.
Mr Rigal.
Mr Gauthier,
avocat.
|
* Assemblé Générale du 17 Juin 1894
(page 92)
|
Dons pour l’année,
des propriétaires incendiés :
Mr Navatel, lithographe, Incendie du 04
Février.
|
CHRONOLOGIE DES INCENDIES DE VILLE
DE 1911 à 1946
Le 04 avril 1911
|
24 Rue de l'Étoile -
Appartement de Mme GUIGUE au rez-de-chaussée - entièrement
détruit.
|
le 14 Novembre 1911
vers 16h30
|
Route de MONTPELLIER -
Immeuble REBOUL occupé par M. J.B. CRASTE, marchand d'engrais.
Le dépôt est détruit
: environ 1 500 Frs de dégâts.
Lieutenant BOUDON
|
Août 1913 vers 23 h 45
|
Rue du Cadereau -
Incendie de l'épicerie THOMAS - 5 000 Frs de dégâts Lieutenant
BOUDON
|
le 16 Septembre 1918 vers 20 h
|
La foudre tombe sur
l'abattoir aux porcs provoquant l'incendie de la toiture. Dégâts
assez importants.
Lieutenant BOUDON
|
le 22 Septembre 1918
|
7 Rue Kléber, dans un
entrepôt de chiffons appartenant à Mr. MECQUE.
Une partie de
l'entrepôt s'est écroulé - Environ 800 Frs de dégâts.
Lieutenant BOUDON
|
le 28 Juin 1919
vers 16h15
|
3 Rue Général
Perrier - Destruction des appartements du 3e étage. Effondrement
de la toiture. 100 000 Frs de dégâts.
Lieutenant BOUDON + le
piquet militaire.
|
le 19 Juin 1920
vers 4h
|
14 Rue de l'Étoile,
chez Mr. MOLIMARD, propriétaire du restaurant de la Grille.
Environ 5 000 Frs de
dégâts. Dépôt servant de séchoir à morues.
Lieutenant BOUDON
|
le 23 Octobre 1920
vers 17h
|
22 Rue Trajan, dans
l'entrepôt de la manufacture de chaussures de Mr. REYNAUD.
Explosion puis incendie.
Dégâts très
importants. 2 ouvriers et 1 passante blessés.
Les Sapeurs Pompiers +
le piquet militaire.
|
le 1er Août 1921
vers 7h
|
Rue des Tilleuls,
dépôt de droguerie du négociant Mr. THEROND. Destruction
complète de l'immeuble. Prés de 200 000 Frs de dégâts.
Lieutenant BOUDON,
Sous-lieutenant MOURRIER, Adjudant LETOURNEAU + le piquet du 40ème
Régiment de ligne.
|
le 14 Septembre 1923
vers 2h
|
Entre le 4 Rue Ménard
et le 2 Rue Rouget de l'Isle. Chez Me. JOUBAUD, marchande de
porcelaine.
Entrepôt détruit.
Plusieurs centaines de milliers de francs de dégâts.
Lieutenant BOUDON,
Adjudant LETOURNEAU
+ les piquets
militaires du 10e et du 38e Régiment d'Artillerie.
|
le 1er Août 1924
nuit du 31 juillet
|
7 Rue Richelieu, chez
Mr. STAYARET Jean, menuisier.
Atelier détruit.
Lieutenant BOUDON
|
SANS DATE
de 1920 à 1924
|
Ces articles de
presse ne portent pas de date.
Ils précisent
seulement l'heure ou le jour, et l'officier présent
|
vers 3h
|
10 Rue Vayssette. Manufacture de
chaussures FINIELS.
150 000 Frs de dégâts.
Lieutenant BOUDON - Sous Officier
RIEU
|
le 22 septembre
|
26 Rue de l'Aqueduc,
chez Mr SARRAQUIGNE, marchand de chiffons.
Plus de 100 000 Frs de
dégâts.
Lieutenant BOUDON
(blessé à l'épaule) + piquet militaire du 40e de ligne.
|
le 16 décembre
vers 20h30
|
12 Rue de l'Étoile -
Chambre au-dessus du Café de l'Etoile
La tenancière Mme
MAROCELLI serait déjà morte quand l'incendie s'est déclaré.
|
?
|
Dans un mazet voisin du Champ de Tir
:
1 mort : M. RIBIERE 63 ans.
|
le 22 juillet
vers 0h30
|
14 Rue Séguier, dans
l'épicerie BARTH.
Dégâts très
importants.
Lieutenant TUR et
BOUDON
|
vers 1h
|
9 Rue d'Arnal, chez M.
JALAGUIER, tanneur
- Immeuble détruit.
Lieutenant BOUDON +
pompe des employés du P.L.M.
|
?
|
24 Rue de Montaury,
dans une maison louée à M. RAFFARD, marchand d'huile.
Effondrement de la
toiture.
Lieutenant BOUDON
|
vers 17h
|
Rue François 1er.
Incendie d'une écurie chez M. MARQUES, boucher.
Environ 900 Frs de
dégâts
Lieutenant BOUDON
|
A partir de 1925, tous les articles
suivants sont datés, donnent les heures d’intervention et les
officiers présents sur le site. Seuls quelques articles sont
imprécis, entre 1925 et 1935.
le 27 Janvier 1925
vers 19h30
|
6 Rue des
Fourbisseurs; Magasin "NIMES FILMS" vers 19 h 40. 100
000 Frs de dégâts. 1 mort et plusieurs blessés
Capitaine BOUDON,
Sergent Jules BERNARD, Sapeur BAS
|
le 11 février 1926
vers 24h
|
4 Rue Gauthier, dans
les entrepôts DURAND.
Extraits, dégâts
très importants
Capitaine BOUDON,
Lieutenant MOURRIER
|
Décembre 1930
|
Rue Porte de France.
Dégâts très
importants.
Capitaine BOUDON,
Lieutenant RITTER.
|
? 1931
vers 10h30
|
23 Rue Porte de
France, dans l'entrepôt CLEMENT, antiquaire.
100 000 Frs de dégâts.
Capitaine BOUDON,
Lieutenant REYNAUD, Adjudant RIEU
+ une arroseuse
municipale.
|
le 11 Août 1931
vers 12h30
|
Saint Césaire, chez DEVEZE -
Frères, fabrique de galoches.
Dégâts très importants.
Capitaine BOUDON, Adjudant RIEU.
|
le mercredi 18 Nov. 1931
vers 20h
|
Boulevard Amiral Courbet, Hôtel
Menant.
Destruction des 2e et 3e étages.
3 blessés dont le Capitaine BOUDON
et le Sapeur Marius FELINE.
Capitaine BOUDON, Lieutenant
REYNAUD.
|
le 26 Décembre 1931
|
Banque Marseillaise de
Crédit, Rue Molière.
3 000 Frs de dégâts.
Capitaine BOUDON.
|
le 29 Décembre 1931
vers 19h
|
Gare de Saint Césaire.
Incendie d'un wagon d'essence 16 000 litres
Capitaine BOUDON,
Lieutenant REYNAUD.
|
le 18 Octobre 1932
vers 23h
|
Boulevard Victor Hugo,
Bar Le Parisien,
mitoyen du Grand Café
de PARIS.
Propriétaire : Mr.
Paul GAYDE.
Dégâts très
importants.
Capitaine BOUDON,
Lieutenant REYNAUD.
|
Mars 1933
vers 13h
|
23 Rue Saint-Mathieu,
chez Mr. TRACOL,
dépositaire des
allumettes de l'État
50 000 Frs de dégâts.
Capitaine BOUDON.
|
le 14 juillet 1933
vers 15h
|
Route de Beaucaire.
Destruction d'un entrepôt de bois
chez Mr. GRAZIOLI.
200 000 Frs de dégâts.
Capitaine BOUDON, Lieutenant RIEU.
|
le 11 Octobre 1933
vers 23h
|
Route de Beaucaire, chez BRET et
BEAUQUIER.
Destruction de l'entrepôt sur 60 m.
de long.
Dégâts très importants.
Capitaine BOUDON,
Lieutenant RIEU.
|
1925-1935
après-midi
|
Mas Milan, Route d'ARLES, face au
Moulin Gazay.
Dégâts très importants, hangar
détruit.
Capitaine BOUDON,
Lieutenant RITTER, Sergent FAJON + arroseuse municipale.
|
1925-1935
vers 1h
|
5 Rue Saint Antoine,
chez Fernand LAURET, Pâtissier.
5 000 Frs de dégâts.
Capitaine BOUDON.
|
le 27 décembre 1926
vers 1h30
|
Ancienne Route de
MONTPELLIER. Vers la montée du Puech du Teil, dans les entrepôts
SARRAQUIGNE, négociant en coton et en chiffons. Incendie provoqué
par les flammèches d'une locomotive.
Capitaine BOUDON,
Lieutenant LETOURNEAU.
|
le mercredi 7 octobre 1927
vers 24h
|
Rue Notre Dame, aux
Établissements VERGNE, atelier de
menuiserie, angle Rue
Colbert.
L'incendie a failli
s'étendre à tout le quartier plus les rues d'Angoulême et
de Beaucaire.
Capitaine BOUDON +
arroseuse municipale.
|
le 23 Décembre 1927
vers 13h
|
Route de MONTPELLIER,
à 200 mètres du Pont Oblique, dans les ateliers de carrosserie,
chez Mr. FAILLARD.
"Il ne reste
plus que les 4 murs".
Capitaine BOUDON,
Lieutenants RITTER et VIALLE.
|
le 26 Janvier 1928
vers 17h
|
Route d'UZÈS au 194e
Régiment d'Artillerie Lourde.
Dégâts assez
importants dans un magasin. Toiture effondrée.
Capitaine BOUDON,
Lieutenant REYNAUD.
|
le 17 Septembre 1928
vers 8h45
|
7 Rue Régale.
Destruction d'un appartement au 4e étage.
50 000 Frs de dégâts.
Capitaine BOUDON,
légèrement blessé à la main gauche.
|
le 26 Octobre 1928
vers 3h30
|
26 Rue Porte de
France, chez Mr. BOURDANOVE.
Magasin de fournitures
pour tailleurs. 100 000 Frs de dégâts.
Capitaine BOUDON.
|
le 3 janvier 1929
vers 2h30
|
Rue Rivarol, à la
Société Française d'Herboristerie.
Angle rue
Massillon.
Dégâts très
importants.
Capitaine BOUDON,
Lieutenant RITTER.
|
le 1er Mars 1929
vers 24h30
|
Rue de la Violette,
dans un garage de Mr. DURAND, marchand d'étoffes en gros. Les
dégâts sont importants.
Capitaine BOUDON.
|
le 27 juillet 1929
vers 10h
|
27 Rue Enclos Rey,
chez Mr. SERRE, tailleur.
Dégâts importants.
Capitaine BOUDON,
Sergent FAJON.
|
? 1930
vers 5h
|
7 Rue Charles Martel.
Explosion et incendie.
Dégâts très
importants. 1 mort : Mme DUTEIL.
Capitaine BOUDON,
Lieutenant MOURRIER.
|
le 18 avril 1930
|
Route d'AVIGNON -
Destruction du parc à fourrage du régiment d'infanterie. 90 000
Frs de dégâts.
Capitaine BOUDON + le
piquet d'incendie du 19e Régiment d'Artillerie.
|
le 27 Mai 1930
|
Rue de la Posterle.
Aucune indication.
|
1925-1935
vers 22h
|
MASSILLAN, chez Mme
GUIN, tenancière d'un café-restaurant
30 000 Frs de dégâts.
Capitaine BOUDON + le
poste d'artillerie du champ de tir.
|
1925-1935
vers 20h
|
18 Rue Général
Perrier, maison CHARDON.
Dans le magasin
COUDERC, encadreur.
8 000 Frs de dégâts.
Capitaine BOUDON.
|
le 22 janvier 1941
|
Rue du Puits Couchoux.
Incendie d'une
maisonnette en planches, au bassin municipal.
Adjudant CHASSAU.
|
le 21 Août 1941
vers 1h30
|
47 Boulevard de
Camargue, chez Mr. BERGERON.
Fabrique
d'imperméables. Incendie de cave. Dégâts assez élevés.
Lieutenant RIEU.
|
le 21 Août 1941
vers 7h30
|
Rue Saint Rémy, chez
Mr. ROCHE, propriétaire.
Incendie d'une remise
entièrement détruite et d'un véhicule.
Lieutenant RIEU.
|
le 23 Août 1941
vers 20h30
|
Rue des Petits
Souliers/Rue des Halles. Incendie de caves.
Dégâts assez
importants.
Lieutenant RIEU.
|
le 4 Septembre 1941
vers 7h30
|
Rue Rangueil, chez un
primeur.
Les dégâts sont
importants. Toiture détruite.
Capitaine RITTER,
Adjudant CHASSAN.
|
le 4 Décembre 1941
vers 14h30
|
Route de Saint-Gilles,
Établissements REY Frères.
Destruction d'un
atelier : 2 morts et 9 blessés parmi les ouvriers.
Commandant BOUDON,
Capitaine RITTER,
Sergent CAVALEZY.
|
le 8 janvier 1942
vers 6h
|
36 Rue Richelieu.
Incendie de cave à
l'Institut Notre-Dame Saint Joseph.
Dégâts peu
importants.
Adjudant CHASSAN.
|
le 23 janvier 1942
vers 17h30
|
Chemin du Mas de
Roulland.
Incendie d'un mazet
entièrement détruit.
Adjudant CHASSAN.
|
le 9 Février 1942
matin
|
45 Rue de Beaucaire,
chez Jean THERON, fabricant de cercueils et concessionnaire des
pompes funèbres de la ville.
100 000 Frs de dégâts.
Atelier détruit.
1 blessé : le sapeur
MAURAS.
Commandant BOUDON.
|
le 18 Juin 1942
vers 10h30
|
6 Rue Sully, chez M.
BERTUCCI.
Destruction des grands
moulins de NIMES.
Commandant BOUDON,
Capitaine RITTER, Sous-lieutenant DOMERGUE.
|
le 30 Décembre 1942
|
6 Rue des Halles. Incendie en cave
des Magasins Généraux.
Dégâts peu importants.
Sous-lieutenant
DOMERGUE.
|
Vend. 18 Février 1944
vers 22h30
|
La Mairie de
Saint-Gilles demande les renforts de NIMES
pour l'incendie de la
distillerie LESUR.
Dégâts très
importants : garage, écuries, dépendances.
Sous Lieutenant
DOMERGUE, Adjudant MOURRIER.
|
le 20 Mars 1944
vers 12h30
|
Gare de Grézan -
SNCF. Incendie dans un wagon d'allumettes
Dégâts très
importants.
Sous Lieutenant
DOMERGUE, Adjudant COURNET.
|
le 25 Mars 1944
vers 19h40
|
Ancienne Route
d'Avignon, feu de hangar chez M.PENCHINAT
Dégâts très
importants
Sous Lieutenant
DOMERGUE, Adjudant COURNET.
|
le 5 Avril 1944
vers 18h
|
Route d'Avignon - Pont
de Justice.
Établissements
ANGLES. Feu de mazet. Dégâts importants.
Sous-lieutenant
DOMERGUE, Adjudant COURNET.
|
le 9 Mai 1944
vers 13h30
|
Route de BEAUCAIRE,
près du Mas de BOURGES.
Troupes allemandes -
Incendie sur wagons de munitions et explosion.
Sous-lieutenant
DOMERGUE, Adjudant COURNET, chauffeur Ch. RITTER.
|
le 26 Mai 1944
vers 16h10
|
S.N.C.F.
Courbessac 3. Incendie sur wagon
d'essence.
Dégâts importants.
Sous-lieutenant
DOMERGUE, Adjudant GRANAT et COURNET.
|
le 2 Juin 1944
vers 17h
|
Rue Sully - Les
Moulins de NIMES
Dégâts importants.
Sous-lieutenant
DOMERGUE.
|
le 22 Juin 1944
vers 22h* Juin 1881
(date non précisée)
|
12 Rue Rivarol-
Établissement TOZZI - feu de débarras
Dégâts importants,
Adjudant COURNET.
|
le 11 Juillet 1944
vers 9h45
|
Rue Porte d'Alès,
chez M. FABRE. Feu dans un garage.
Dégâts assez
importants.
Sous-lieutenant
DOMERGUE, Adjudant COURNET.
|
le 24 Juillet 1944
vers 14h30
|
7 Rue Canteduc, chez
M. DEBONNAS.
Feu de cave. Dégâts
importants.
Sous-lieutenant
DOMERGUE, Adjudant COURNET.
|
le 6 Août 1944
vers 13h
|
5 Rue de Bernis, chez
M. de la BAIGUE. Feu de chambre.
Dégâts importants.
Sous-lieutenant
DOMERGUE, Adjudant COURNET,
Lieutenant RAYNAUD.
|
le 18 Août 1944
vers 11h
|
Saint Césaire.
Société Française des Pétroles.
Feu des entrepôts
d'essence. Dégâts importants.
Capitaine Commandant
RITTER,
Lieutenants DOMERGUE
et FONTANILLE
|
le 19 Août 1944
|
Route de MONTPELLIER -
Troupes d'évacuation
Feu d'un train de
troupes. .
Capitaine Commandant
RITTER,
Lieutenant DOMERGUE et
FONTANILLE.
|
le 20 août 1944
vers 3h
|
3 Rue Monjardin, chez
M. GERISSE. Incendie d'immeuble.
Dégâts très
importants.
Lieutenant DOMERGUE et
FONTANILLE.
|
le 20 Août 1944
vers 23h45
|
Rue Briçonnet -
Garage RENAULT
Dégâts importants.
Capitaine RITTER,
Lieutenant DOMERGUE.
|
le 23 Août 1944
9h30
|
Caserne Montcalm.
Incendie au casernement.
Capitaine RITTER,
Lieutenant DOMERGUE.
|
du 21 Août 1944
au 23 Août 1944
|
Courbessac. Ferme
Saint Théodore.
Incendie au dépôt de
munitions.
Caporal GOUDET.
Incendie dans le
bâtiment de l'orphelinat. Reprise de l'incendie.
|
le 24 Août 1944
15h
|
Caserne Montcalm.
Incendie au dépôt de munitions.
Dégâts très
importants.
Capitaine RITTER,
Lieutenant RIEU et DOMERGUE.
|
le 24 Août 1944
21h
|
Caserne du 40e.
Incendie au casernement.
Dégâts importants.
Adjudant COURNET.
|
le 25 Août 1944
|
Quai du Cadereau. Feu
de voiture.
Rue de Générac, feu
de voiture.
|
le 26 Août 1944
7h
|
Caserne Montcalm.
Incendie au casernement.
Lieutenant DOMERGUE.
|
De Août à Déc. 1944
|
Transport de blessés
et de cadavres.
3 ou 4 par jour - sans
interruption.
|
le 9 Décembre 1944
15h45
|
Quai de La Fontaine.
F.F.I. Feu sur un car automobile
Lieutenant DOMERGUE.
|
le 9 Septembre 1944
17h30
|
Rue Sainte Eugénie,
chez Mme GRANIER.
Feu d'un appartement.
Dégâts très importants.
Sous Lieutenant
DOMERGUE, Adjudant COURNET
|
le 21 Septembre 1944
11h30
|
Place de la
Révolution. F.F.I. et M. CORMOULS et M.
NEGRE
Incendie de bâtiment.
Dégâts importants.
Capitaine RITTER,
Lieutenant BOUDON et DOMERGUE.
|
le 25 Septembre 1944
20h20
|
Angle Rue Henri IV et
Rue de Générac.
Feu de voiture.
|
le 18 Octobre 1944
13h50
|
Rue Benoît Germain,
chez M. MIRALLES
Feu de camion.
|
le 21 Octobre 1944
15h
|
22 Rue de la
Madeleine. Feu de cheminée.
Dégâts importants.
Sous-lieutenant
DOMERGUE.
|
le 25 Novembre 1944
|
Saint Césaire - Camp
de prisonniers Incendie d'entrepôt.
Dégâts très
importants.
Adjudant COURNET.
|
le 26 Décembre 1944
5h30
|
4 Rue Porte de France,
chez M. Gaston NEGRE.
Incendie d'immeuble.
Dégâts très importants.
Capitaine RITTER,
Lieutenants REYNAUD,
FONTANILLE et DOMERGUE.
|
le 6 janvier 1945
12h20
|
Saint -Césaire. Camp
de prisonniers. Incendie de bâtiment.
Dégâts importants.
Sous-lieutenant
DOMERGUE.
|
le 28 Janvier 1945
11h50
|
Aire Dussaud, chez Mr.
PEATIER.
Feu de boulangerie.
Dégâts importants.
Sous-lieutenant
DOMERGUE, Adjudant COURNET.
|
les 1 et 2 Fév. 1945
17h
|
Route d'ARLES. Mas
Tour de l'évêque.
Incendie de bâtiment.
Dégâts importants.
Sous-lieutenant
DOMERGUE, Adjudant COURNET.
|
le 28 Mars 1945
20h20
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23 Rue Nationale, chez
Mr. CARAYON.
Incendie d'atelier de
repassage. Dégâts importants
Sous-lieutenant
DOMERGUE, Adjudant COURNET.
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le 28 Mars 1945
22h50
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3 Rue Paul Painlevée,
chez Mme PERRIER.
Feu d'entrepôt de
meubles. Dégâts importants.
Sous-lieutenant
DOMERGUE.
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le 29 mars 1945
10h30
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Cathédrale de NIMES,
Évêché.
Feu dans une chapelle.
Dégâts importants.
Adjudant COURNET.
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le 4 Mai 1945
12h15
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Route de Beaucaire.
Champ de Courses.
Chez Mr. GREGUT et Mr.
GABETEAU.
Feu dans une remise.
Dégâts importants.
Lieutenant DOMERGUE,
Adjudant COURNET.
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le 16 Mai 1945
8h50
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1 Rue Rabaud Saint
Etienne,
Chez Mr. SIMON et Mr.
BLOCH.
Incendie de bâtiment.
Dégâts très importants.
Capitaine RITTER,
Lieutenant REYNAUD et DOMERGUE.
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le 4 Juillet 1945
15h
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12 Rue Dagobert, chez
Mr. GRAZZIOLI.
Feu de hangar. Dégâts
assez importants.
Lieutenant DOMERGUE,
Adjudant COURNET.
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le 22 Juillet 1945
19h20
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29 Rue Benoît Malon,
chez Mr. BOULET.
Incendie de magasin.
Dégâts importants
Lieutenant DOMERGUE.
Mme Liotard.
Mme Guiraud
Léonce.
Comité des
« Dames de France ».
Adjudant Ritter,
donateur.
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le 31 Juillet 1945
23h30
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Chemin du Mas de
Boudan, chez Mr GILLES.
Incendie de bâtiment.
Dégâts importants.
Lieutenant DOMERGUE,
adjudant COURNET.
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le 13 Août 1945
13h30
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47 Rue de Beaucaire,
chez Mr BESSET.
Incendie d’un
entrepôt de charbon de bois. Dégâts importants.
Adjudant COURNET.
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le 25 Août 1945
18h45
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SAINT-GILLES, chez Mr
BONNEFOI.
Incendie de bâtiment.
Dégâts importants.
Lieutenant DOMERGUE.
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le 28 Septembre 1945
5h45
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61 Rue de Beaucaire,
chez Mr. BESSET.
Incendie de bâtiment.
Dégâts très importants.
Capitaine RITTER,
adjudant COURNET.
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le 09 Février 1946
17h45
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Incendie à l’EGM de
Nîmes.
Défaillance
électrique sur le bâtiment C.
Destruction de 250m²
de toiture.
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