Romancier1 |
1981 Le Trésor du Lapon.
COLLECTION PLEIN VENT
EDITIONS ROBERT LAFFONT PARIS
Ce premier essais a connu un
succès appréciable. Il a été édité dans la Collection
Plein Vent, une collection pour la jeunesse dirigée à cette
époque par André Massepain. Plus de 5 500 exemplaires furent
vendus dans les pays francophones. En Suisse, ce succès a
été assuré, en bonne partie, par les bibliothèques
scolaires vaudoises, qui ont fait connaître l'ouvrage à la
jeunesse suisse romande.
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Préambule
Un Lapon trotte à travers la toundra,
vers cette grotte où il cache son trésor. Il s'agit des
bijoux commandés à un joaillier de la ville et qui
reproduisent les modèles que l'éleveur de rennes a
sculptés dans le bois, durant l'hiver. En les déposants
dans la grotte, selon une vieille coutume, le Lapon les
offres aux Esprits!
Un aventurier a eu vent de ce trésor que
les Johanson ont amassé de père en fils. Il mettra en
oeuvre les moyens techniques les plus raffinés pour pister
le Lapon à partir d'un hydravion. Sa cupidité fera de lui
un tueur et du jeune pilote, un Français, l'allier du
Lapon. Johanson fuit son agresseur et finit par le piéger.
Mais lui-même est grièvement blessé par balle. Le
dévouement convergeant de son père et de sa fille, du
jeune Français et des pilotes de la base d'hydravions le
sauvera-t-il?
Le premier roman insolite et plein
d'action d'un auteur suisse, dans le cadre grandiose de la
steppe, de la forêt et des lacs du nord de la Norvège.
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Une marque laponne datant de l'année 1960
Les initiales appartiennent à Per Johan
Eira Kirsten |
Une marque laponne datant de l'année 1966
Les initiales appartiennent à Per Johan
Eira Kirsten |
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Écrire un roman dont le sujet se passe dans
les grandioses solitudes du Finmark est une affaire de
passion! Car bien des visiteurs vous dirons que dans ce pays
il n'y a rien à voir! Et pourtant, l'idée de cette
aventure a germé dans mon esprit, un jour de pluie et de
brouillard ou il n'y avait effectivement rien à voir. Nous
avions arrêtés notre bus-camping sur une petite piste de
terre, menant à un lac solitaire. Ma femme et moi buvions
un café bien chaud pour nous réchauffer, car il ne faisait
guère plus de 2 degrés et la pluie, mêlée de neige,
battait les vitres avec fureur. Dehors, la vue se résumait
à un horizon plat, gris, à peine piqués de quelques
buissons de bouleaux nains et d'herbes affolées par le vent
d'est. Un plafond de nuages bas, poussé par la tempête,
courait sur ce désert. Et soudain, à peine visible dans la
grisaille, une minuscule silhouette nous était apparue sur
une crête, à quelques kilomètres de là! Une tente
laponne! |
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Que pouvait bien faire des lapons, là, dans
ces solitudes sans limites? Que pouvait bien faire cet
homme, que nous apercevions à peine, et qui quittait son
camp? Minuscule silhouette dans cette immensité, nous le
voyions à la jumelle qu'il franchissait la crête et disparaissait
dans l'inconnu! Au même moment, un avion passait au dessus
de l'horizon, très loin, au nord. C'est à peine si nous
entendions le léger ronronnement, porté par la
tempête!
Dans mon imagination, cet homme se nommait déjà Ramso!
Il s'en allait déposer des bijoux dans la cache des
Johanson, là bas au coeur des collines bleues. Et dans
l'avion, piloté par le French, il y avait Stauffer, le
ciseleur du bijoutier
Drillac! |
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