Avertissement : Les
extraits donnés dans VOTRE VILLAGE indiquent la situation
administrative et l'orthographe de l'année 1868. Ils ne sont pas
forcément identiques à ceux de notre époque.
Camprieu,
village commune de Saint-Sauveur des Pourcils.
(Actuellement Saint-Sauveur-Camprieu)
.
- Nom, Date, (sources)
.
- Villa de Calmo-Rivo, 1234, (cartulaire de Notre-Dame de
Bonheur, chapitre 22)
- Mansus de Campo-Rivo, 1265, (cartulaire de Notre-Dame de
Bonheur, chapitre 47)
- Mansus de Campo-Rivo, 1309, (cartulaire de Notre-Dame de
Bonheur, chapitre 87)
- Locus de Campo-Rivo, 1314, (Guerre de Flandres, archives
municipales de Nîmes)
- Villa de Campo-Rivo, 1478, (insinuation ecclésiastique
du diocèse de Nîmes)
Notre Dame de Bonheur, église ruinée, commune de Vallerauge.
.
- Nom, Date, (sources)
.
- Monastérium Boni-Hominis, 1145, (cartulaire de Notre
Dame de Bonheur, chapitre 59)
- Ecclesia et domus de Bonaheur, 1150, (cartulaire de
Notre Dame de Bonheur, chapitre 46)
- Locus Sanctœ-Mariœ de Bonaur, 1156, (cartulaire de Notre-Dame
de Nîmes, chapitre 84)
- Ecclesia Beatœ-Mariœ de Bonahur, de Bonaheur, 1163, (cartulaire
de Notre-Dame de Bonheur, chapitre 57)
- Ecclesia et domus de Bonahuc de Ozillone; Bonnahuc, 1224, (cartulaire
de Notre-Dame de Bonheur, chapitre 43)
- Domus, prioratus de Bonahur, de Bonhur, 1229, (cartulaire
de Notre-Dame de Bonheur, chapitre 28)
- Domus Beatœ-Mariœ de Bonahur, 1233, (cartulaire de
Notre-Dame de Bonheur, chapitre 17)
- Canonicus de Bonaur, 1256, (Ménard I, preuves pages 85,
colonne 1)
- Domus Beatœ-Marioe dictœ de Bonahuc, de Bonhuc, 1257, (cartulaire
de Notre-Dame de Bonheur, chapitre 18)
- De Bona-Aura, 1292, (cartulaire de Psalmody)
- Ecclesia de Bonauro, 1307, ( cartulaire de Notre-Dame de
Bonheur, chapitre 7, 9, 12 et passim)
- Canonici ecclessiœ Beatoe-Mariœ de Bonaur, de Bonaheur, ordinis S.
Augustini, 1436, (insinuation ecclésiastique du diocèse de Nîmes)
- Montaneœ de Bonahur, 1478, (insinuation ecclésiastique
du diocèse de Nîmes)
- Domus canonicorum de Bonheur, 1512 (papiers de la
famille d’Alzon)
- Sancta-Maria de Bonaura, 1606, (insinuation
ecclésiastique du diocèse de Nîmes)
- L’église collégiale de Bonheur, 1660, (insinuation
ecclésiastique du diocèse de Nîmes)
.
Fondé vers le milieu du XIIe siècle par les libéralités des
seigneurs de Roquefeuil, comme maison de secours aux voyageurs égarés sur
ces hautes montagnes, le monastère de Bonheur appartenait au chapitre
cathédral de Nîmes, qui l’échangea, en 1249, avec son évêque Raymond contre
les prieurés de Saint-André de Clarensac, Saint-Etienne d’Alverne et
Saint-Martin de Cinsens.
- L’église de Notre-Dame de Bonheur, plusieurs fois ruinée, subsiste
encore à l’état de bergerie, et l’on peut en faire remonter la construction
jusqu’au XIIe siècle.
Saint-Sauveur-des-Pourcils, canton de Trêve.
- Nom, Date, (sources)
- Parochia Sancti-Salvatoris, 1224, (cartulaire de N.-D.
de Bonheur chapitre 43)
- Parochia Sancti-Salvatoris de Porcillis, 1309, (cartulaire
de N.-D. de Bonheur chapitre 87)
- Locus de Sancto-Salvatore, 1314, (Guerre de FI. archives
municipale, de Nîmes)
- Sanctus-Salvator de Pojolis, 1384 (dénombrement de la
sénéchaussée)
- Saint-Salvador de -Portilz, 1435, (répartition du
subside de Charles VII)
- Locus et mandamentum Sancli-Salvatoris dePorsilis, de Porsolis, 1461,
(registre copie de lettres royau E, v)
- Sainct-Saluador, viguerie du Vigan, 1582 (Tar. univ.du
dioc. de Nîmes)
- Le prieure Saint-Sauveur des Pourcils, 1673, (insinuation
ecclésiastique du diocèse de Nimes)
- Saint-Sauveur des Pourcils, 1694, (armorial de Nîmes).
Cette communauté faisait partie, avant 1790, de la viguerie du Vigan
et du diocèse de Nîmes, archiprêtre de Meyrueis.
- On n'y comptait que 2 feux en 1384.
- Saint-Sauveur-des-Poursils portait : .
d'azur, à un Jésus de carnation, vêtu d'or,
étendant ses deux bras. . .
Blason réalisé par M. Molinier Jean-Claude, Trèves
-oOo-
Aide au financement de
l’église de
Saint-Sauveur-des-Pourcils,
située au hameau de Camprieu
Extrait de la 14e séance du Conseil
Général du Gard - Le 9 novembre 1871
La commune de Saint-Sauveur-des-Pourcils est fort obérée. Elle a
construit une église dont le projet fixait la dépense à 10359,62 fr, mais qui a
coûté en réalité 5000 fr de plus ; et, malgré les secours qui lui ont été
accordés, elle n’a pu encore acquitter cette dette.
– L’entrepreneur reste
créancier d’une somme capitale de 2865 fr, non compris les intérêts.
– Comme le
fait remarquer M. le Préfet dans sa lettre au ministre du 28 août 1867, la
situation de cette commune est d’autant plus fâcheuse, qu’elle n’a absolument
aucune ressource pour éteindre cette dette, et qu’en outre de ce passif elle
est encore débitrice envers les indivisaires de Camprieu, d’une somme de 7336
fr, qu’elle a indûment détourné de son affectation spéciale, pour l’affecter au
paiement d’une partie des travaux de l’église.
Nous avons pensé que vous voudriez bien appuyer la demande de secours
formée par cette commune ; - ce n’est qu’à l’aide de la subvention qu’elle
sollicite qu’elle pourra se libérer vis-à-vis de l’entrepreneur, qui, depuis
une quinzaine d’années, attend vainement le solde de son entreprise.
-oOo-
Le patrimoine industrie, les mines
Ensemble d'industrie extractive (plomb argentifère et zinc)
des mines de Villemagne, ou de Saint-Sauveur (*)
Des travaux anciens présumés antiques ont été retrouvés
au 18e siècle. Filon de galène argentifère redécouvert en 1775 par
M. de Genssane, mis en exploitation dès 1776 sous la direction de
Pierre Bragouse de Saint-Sauveur, seigneur du lieu.
1777 : concession au même pour 30 ans et construction d' un
ensemble industriel avec 2 bocards, 7 fourneaux, divers ateliers annexes et
logements et un canal de 1 km. Arrêt en 1789. Confirmation à
François Bragouse de Saint-S. (Fils du précédent) en l'an XII (1804) .
Concession portée à 50 ans en 1808, mais renoncée en 1822 sans qu'il y ait
eu reprise. Nouvelle concession dite de Meyrueis et Gatuzières à Eugène
Joly en 1863, début rapide des travaux.
1890 : apport à la Société des Mines de Meyrueis qui fusionne pour
donner la S.A. d'Etudes des Mines Métalliques des Causses. 1909 :
constitution de la Société Minière et Métallurgique de Villemagne qui
pratique de gros investissements (laverie, centrale électrique etc.).
1927 : Cie nouvelle des Mines de Villemagne qui permet une
relance. Travaux arrêtés en 1936 et installations démantelées. Reprise en
1955 par la société Pennaroya jusque vers 1980 (voir dossiers
individuels : usine de préparation de produit minéral et centrale
électrique à Lanuéjols et mine dite mine de Villemagne à
Saint-Sauveur-Camprieu)
Mine de plomb et
de zinc de Villemagne (*)
1927 : Mine faisant partie de l'ensemble d' industrie extractive des mines
de Villemagne ; premiers travaux modernes par E. Joly vers 1864 mais la
réalisation d' installations importantes sur le site débute vers 1910 après
la constitution de la société minière et métallurgique de Villemagne ;
construction de nombreux logements pour le personnel et agrandissement en
1927 avec la construction de la nouvelle laverie qui ne fonctionne qu'une
dizaine d'années ; exploitation interrompue vers 1936 ; reprise en 1955 par
la société Pennaroya qui loge son personnel majoritairement immigré dans un
ensemble de baraquements appelé village nègre, quelques centaines de mètres
au-dessus (actuellement rasé) ; fermeture vers 1980.
Description : Vaste
versant couvert de déblais, dominé par une entrée de galerie maçonnée en
pierre ; atelier de réparations et entretien presque en ruines ; en face
grand bâtiment de bureaux à 1 étage carré et étage de soubassement, toit
avec petit pignon central ; en dessous logements du personnel, de la villa
d' agent de maîtrise à la petite barre ouvrière, la plupart en pierre, toit
en tuile mécanique, en rez-de-chaussée sauf les villas d' ingénieurs qui
ont 1 étage carré ; tout a fait au bas, emplacement de la voie ferrée en
plan incliné qui conduisant le minerai à la laverie ancienne (laverie et
centrale des mines de Villemagne) , maisonnette de gardien à 1 étage
carré.
Edition
"Base Mérimée", étude et texte
de Wienin Michel
(*) Extrait de la base de données Mérimée -
Ministère de la Culture et de la Communication - direction de
l'Architecture et du Patrimoine.
Le Trévézel,
ruisseau qui prend sa source à l'Espérou, traverse les cantons de
Saint-Sauveur-des-Poursils et de Trève et sort du département du Gard pour
aller se jeter dans la Dourbie sur le territoire de la commune de Nant
(Aveyron).
- Riparia de
Treve, 1248 (cartulaire de Notre-Dame de Bonheur chapitre 105).
- Aqua de
Treve, 1276 (cartulaire de Notre-Dame de Bonheur chapitre 106).
- Flumen de
Treve, 1289 (cartulaire de Notre-Dame de Bonheur chapitre 103).
- Riparia de
Trerezello, 1309 (cartulaire de Notre-Dame de Bonheur chapitre 63
et 68 ).
- Parcours dans
le département: 10 kilomètres.
-oOo-
Documents exclusifs
Achat
et vente du village de Villemagne par le
Département
>
L'achat de 1937 et la vente de 1952
Jean
Georges Fisch sur l'Aigoual en 1787
>
Récit
d'un Suisse Allemand qui parcourt l'Aigoual
en 1787
- En
savoir plus
- > Historique de la Station
météo du Mt Aigoual
- > Carte de Cassini
- > Histoire de Notre-Dame du
Bonheur
- > Visite de
Notre-Dame du Bonheur en 2003
- > Les Marottes de Camprieu 2003
- > La Transhumance à l'Aigoual
- > GLOU GLOU de
Puechagut
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