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Commune de
GÉNÉRAC
Agglomération Nîmes Métropole
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PRÉSENTATION
Cette brochure est établie dans l’esprit du site nemausensis.com.
Présentation des sujets en conservant au maximum les textes sources. Ces
dernières sont toujours identifiées.
Les textes et illustrations sont fournis par les archives du site,
alimentées par Gérard Taillefer, Philippe Ritter et Georges Mathon.
- En premier, nous fournissons un extrait du « Dictionnaire Topographique du Département du Gard » réalisé
par Germer-Durand en 1868. Nous nous sommes permis d’utiliser le logo officiel
de la commune pour en illustrer le bandeau.
- Ensuite c’est un extrait du « Dictionnaire
Historique du Département du Gard » d’Hector Rivoire de 1845.
L’article est illustré avec une carte du XVIIIe siècle, la carte de Cassini.
- Grâce aux recherches de Philippe Ritter nous avons pu dresser deux
listes de personnes envoyées aux galères lors des guerres de religions. Il
s’agit des chaînes de galères arrivées à Marseille les 21 février 1688 et 20 juin
1703. La plupart des galériens sont originaires de Générac.
- Le cahier des Doléances de Générac rédigé lors des états généraux de
1789 est publié dans son intégralité, grâce au travail de synthèse réalisé par E. Bligny Bondurand en 1908. Celui
de Générac est l’un des plus complets réalisé par une commune du territoire de
la sénéchaussée de Nîmes. Le département du Gard ne sera formé que l’année
suivante, en 1790.
- Les Annuaires du Gard du début du XXe siècle nous ont fourni des
renseignements très intéressants, nous avons retenu les listes professionnelles
et administratives, données dans ceux de 1913, 1923, 1937 et 1955. Le tout a
été enrichi par les données des dénombrements de la période comprise entre 1793
et 2010 et la liste des maires de la commune qui couvre la période de 1944 à
nos jours.
(nous espérons un jour, pouvoir
reprendre des recherches pour remonter un peu plus dans le temps.)
- Un petit clin d’œil est fait au monde viticole avec des illustrations
anciennes et quelques dates clés.
- Des renseignements sont donnés sur la création de la ligne de Chemin de
Fer allant de Nîmes au Grau-du-Roi. La situation de la gare de Générac au fil
des ans n’est pas oubliée.
- Une série de Cartes Postales nous donnent un aperçu du village avant la
guerre de 14. En point fort, deux émouvantes photos du lavoir du village
animées par les lavandières.
- Et pour terminer, une imposante et complète étude, réalisée par
Philippe Ritter, sur le château de Générac avec les possessions des ordres
religieux dans la commune, Templiers et ordre de Malte. De nombreuses photos en
couleurs illustrent le sujet du château.
À la fin de l’article, publication de la liste des parcelles du château,
revendues suite à l’aliénation des biens nationaux lors de la Révolution
Française, avec le nom des acquéreurs.
Bonne lecture
(Ce
document va continuer à évoluer, version mars 2013.)
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GÉNÉRAC
Extrait du Dictionnaire Topographique
du Gard, par Germer-Durand, 1868, page 99.
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NDLR : Les renseignements donnés dans
ce texte indiquent : la situation administrative et l'orthographe de l'année
1868. Ils ne sont pas forcément identiques à ceux de notre époque.
GENERAC, canton de Saint-Gilles.
.- Nom, Date, (Sources)
-
Generiacum, 821, (cartulaire de
Psalmody).
- Generacum
villa, 879, (Mémard I, preuves page
12, Colonne 1)
- Ecclesia
Sancti-Johannis de Geneiraco, 957, (cartulaire
de N.-D. de Nîmes, chapitre 201)
- Ecclesia
Sancti-Johannis de Geneirago, 1060,
(cartulaire de N.-D. de Nîmes, chapitre 200)
- De
Generaco, 1134, (cartulaire de N.-D. de Nîmes, chapitre 167).
- Genaracum,
1135, (Histoire de Languedoc II, preuves colonne 502)
- Ecclesia
de Genairaco, 1156, (cartulaire de Nîmes, chapitre 84)
-
Genairacum, 1205, (cartulaire de Psalmody)
- Generacum,
1322, (Ménard II, preuves page 37, colonne1)
-
Geneiracum, 1370, (cartulaire de Franquevaux)
- Geneyracum,
1384, (dénombrement de la sénéchaussée)
-
Genayracum, 1386, (répartition du subside de Charles VI)
- Générac, 1435,
(répartition du subside de Charles VII)
-
Geneyracum, Generacum (*), 1511, (archives départementales G, 162, f° 133 r°)
- Sanctus-Johannes
de Generaco, 1539, (Menard IV, preuves page 155, colonne 2)
- Geneirac, 1650,
(G. Guiran, Style de la cour royal ordre de Nîmes)
- Le prieuré
Saint-Jean de Générac, 1706 (archives départementales G. 206)
Générac
faisait partie de la viguerie et du diocèse de Nîmes, archiprêtré d'Aimargues.
- On y
comptait en 1322, à l'époque de l'assise de Calvisson, 73 feux ; mais 25 de ces
feux étaient trop pauvres pour pouvoir être imposés à plus d'une pitte par feu.
En 1384,
Générac ne se composait plus que de 8 feux. Le recensement de 1744 lui donne
200 feux et 800 habitants.
- La terre
de Générac passa des comtes de Toulouse au domaine royal et ensuite à Guillaume
de Nogaret.
- En 1711,
le grand-prieur de Saint- Gilles était seigneur de Générac (archives départementales
C. 796).
- Le prieuré
simple et séculier de Saint-Jean-Baptiste de Générac était uni à la mense
capitulaire de Nîmes et valait 2,000 livres.
(*)
NDLR : -Acum est la latinisation du suffixe d'appartenance
celte -aco. Il ne s'est vraiment développé sur notre territoire qu'après
la conquête romaine et, accompagnant le plus souvent le nom du propriétaire.
Blasonnement :
Pas de blason connu pour la commune de Générac.
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Extrait du
Dictionnaire Historique des Communes du Gard, Générac
par Hector
Rivoire, 1842 tome II, pages 585.
Arrondissement
de Nîmes. - Canton de St-Gilles. - Population : 1988.
Avant d’appartenir à
Guillaume de Nogaret, Générac avait fait partie du domaine royal et de celui
des comtes de Toulouse.
- Le simple fief de
Campagnoles, situé à peu de distance de ce village de Campagnes, appartenait
ainsi que ce dernier lieu aux chevaliers de Malte.
- Campagnoles est
entièrement détruit aujourd’hui.
Il y a très-peu de points
élevés dans cette commune dont le territoire est généralement en plaine ;
on y voit cependant quelques mamelons, dont le plus saillant est le puech-cocon
d’où l’on découvre un beau point de vue. S’il faut en croire la tradition, le
Puech Cocon serait un ancien tumulus.
Jadis, l’ordre des Templiers
y possédait un château. Ce monument est devenu une propriété particulière.
(1842)
Carte de Cassini, XVIIIe siècle
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Les Galériens protestants
de Générac et environs, au XVII et XVIIIe siècles
rédaction et recherches Philippe Ritter
Nous abordons ici un chapitre de
l’histoire qui est rarement rapporté mais qui est pourtant bien réel, et significatif de l’intérêt que portaient les
habitants de Générac, à cette époque, pour les idées calvinistes. Proportionnellement à la population du village,
en cette fin du XVIIème et début XVIIIème, le nombre de personnes
arrêtées pour le simple motif parfois supposé, d’avoir assisté à une assemblée
de la Religion Prétendue Réformée, est plus important que sur une ville comme
Anduze par exemple.
En ce qui
concerne la 1ère chiourme, arrivée à Marseille le 21 février 1688, elle est
constituée de personnes qui semblent avoir été arrêtées dans le même laps de
temps, puisque l’assemblée, cause de cette arrestation, avait eu lieu à peine deux
mois avant leur arrivée à Marseille. Quant à la 2ème chiourme, arrivée le 20
juin 1703, on ne connait pas la raison précise de l’arrestation des forçats, si
ce n’est qu’ils étaient
coreligionnaires.
Pour ce faire, nous sommes appuyés
sur l’ouvrage de Gaston TOURNIER : « Les Galères de France et les galériens
protestants des XVII et XVIIIème siècles », publié en 2 volumes, aux Presses du
Languedoc, et avec le concours du Musée du Désert, au 3ème trimestre 1984.
1ère chiourme : Tome II – Pages 174 à 177.
Chaîne
arrivée à Marseille le 21 février 1688 :
Ont été amenés
de Nîmes par Cophac, Sarazin, Foucart et Deleuze, archers de la maréchaussée
dudit lieu, les 10
forçats suivants :
VILLARET Jean : n°9942.
Jean Villaret
de Geneyrac en Languedoc, boulanger, âgé de 40 ans, taille moyenne, cheveux
châtains, visage large
et maigre, condamné par jugement de Monsieur de Lamoignon rendu en la Chambre
criminelle du Présidial de Nismes le trois février 1688 pour crime d’assemblée
et exercice de la R.P.R.
A vie. (Registre
d’écrou). De Générac (Gard) L’assemblée avait été tenue un dimanche soir de
décembre 1687 à Générac (Gard) au quartier de Sainte-Colombe ; les neuf forçats
qui suivent y avaient aussi assisté, ce qui motiva leur arrestation. Embarqué
sur la Vieille-Réale et l’Héroïne. Libéré le 20 juin 1713 par ordre du Roy du 17 mai
1713, à condition de sortir du royaume. Libéré en 1713 et pensionnaire de M. M.
de Berne à Morges en
1719.
GUIRAUD Antoine : n°9943.
Antoine Guiraud,
du même lieu, âgé de 38 ans, taille moyenne, cheveux châtains, visage long,
condamné idem pour idem. A vie. (Registre d’écrou). Travailleur de terre,
arrêté et condamné comme le précédent. Libéré par ordre du Roy du 28 mars 1698. Reçu sa décharge en
forme, du 10 avril 1698.
COLORGUES Jacques : n°9944.
Jacques
Colorgues, dudit lieu, travailleur, âgé de 50 ans, taille moyenne, grison,
petits yeux, condamné idem
pour idem. A vie. (Registre d’écrou). Arrêté et condamné comme les précédents.
Mort à l’hôpital le 29 mars 1688.
COSTE Daniel : n°9945.
Daniel Coste, dudit lieu de Geneyrac,
travailleur, âgé de 45 ans, bonne taille, cheveux châtains, visage rond, les yeux bleus, condamné idem pour idem. A vie.
(Registre d’écrou). Arrêté et condamné comme les précédents. Mort à
l’hôpital le 9 avril 1688.
SAUSSE Marc-Antoine : n°9946.
Marc-Antoine Sausse, dudit lieu, journalier, âgé de 36 ans, de bonne
taille, cheveux châtains, visage ovale, condamné idem pour idem. A vie. (Registre d’écrou). Arrêté et
condamné comme les précédents. Mort à Rouen le 17 septembre 1690.
BERTRAND André : n°9947.
André Bertrand, dudit lieu, travailleur, âgé de 45 ans, bonne taille,
visage grand, chauve, condamné idem pour idem. A vie. (Registre d’écrou).
Arrêté et condamné comme les précédents. Mort à l’hôpital le 8 février 1697.
ALCAIS Isaac : n°9948.
Isaac Calcais, dudit lieu, âgé de 38 ans, taille moyenne, cheveux
châtains, visage plat, condamné idem pour idem. A vie. (Registre
d’écrou). Fermier au château de Générac,
arrêté et condamné comme les précédents, libéré après
abjuration. Libéré par ordre du Roy du 26 décembre 1696. Reçu sa décharge le 4
janvier 1697.
BOUDON Jacques : n°9949.
Jacques Boudon, du lieu de Bonvoisin en Languedoc, travailleur, âgé de 46
ans, de bonne taille, cheveux châtains grisons, visage ovale, condamné idem
pour idem. A vie. (Registre d’écrou). De
Beauvoisin (Gard), arrêté et condamné comme les
précédents. Mort à l’hôpital le 15 juillet 1688.
SIRVEN Pierre : n°9950.
Pierre Sirven, dudit lieu de Bonvoisin, mareschal, âgé de 30 ans, taille
moyenne, cheveux noirs, menton pointu, condamné idem pour idem. A vie. (Registre d’écrou). De Beauvoisin (Gard), arrêté et condamné comme les précédents. Embarqué sur la Grande-Réale, puis sur la Fleur de
Lys à Saint-Malo en 1698. Mort à l’hôpital le 19 août 1709.
GOULARD Simon : n°9951.
Jacob ou Simon Goulard, du lieu de Geneyrac en Languedoc, tisserand, âgé
de 55 ans, de taille moyenne, cheveux noirs, teste chauve, visage rond,
condamné idem pour idem. A vie. (Registre d’écrou). De Générac (Gard),
arrêté et condamné comme les précédents. Mort à l’hôpital le 19 août 1709.
2ème chiourme : Tome III – Pages 59 à 177.
Chaîne arrivée à Marseille le 20 juin 1703 :
Ont été amenés de Nîmes par le sieur Jacques Barnier, lieutenant de la
maréchaussée de Languedoc, accompagné de 15 archers ou
fusiliers :
BIGOT François : n°27 643.
François Bigot, fils de Jacques et de Marthe Giranne, marié à Marie
Prinotte, laboureur, natif de Bellegarde en Languedoc, âgé de
35 ans, taille haute, cheveux châtains, visage ovale, de la R.P.R., condamné
par jugement de M. le Maréchal de Montrevel rendu à Alais le 7
juin 1703 pour avoir été trouvé avec des armes contre les défenses portées par la
déclaration de Sa Majesté. A vie. (Registre d’écrou). De
Bellegarde (Gard). Libéré en 1716.
CROS Pierre : n°27 644.
Pierre Cros, fils de
Louis et de Marguerite Vernet, marié à Suzanne Barrière, laboureur, natif de
Généracq en Languedoc, âgé de 58 ans, bonne taille, cheveux gris, visage ovale,
de la R.P.R., condamné idem pour idem. A vie. (Registre d’écrou). De Générac (Gard). Mort à l’hôpital le 5
mars 1705.
BIAUX Noël : n°27
645.
Noël Biaux, fils de Jean et de
Gabrielle Paladan, marié à Jeanne Borguette, berger, de Idem, âgé de 40 ans, taille haute,
cheveux bruns, visage ovale, de la R.P.R.,
condamné idem pour idem. A vie. (Registre d’écrou). De Générac (Gard), appelé parfois Biozet ou
Biésot. Sur la Réale.Libéré en
1716 ; retiré en Suisse, pensionné à 150 florins ; il mourut à Lausanne en
1746, laissant un fils mineur sans ressources, lequel demanda la prolongation
en sa faveur pour un an de la pension allouée à son père.
TRIAL Adrien : n°27
646.
Adrien Trial,
fils de Jean et de ..., berger, natif de Vauvert en Languedoc, âgé de 35 ans,
bonne taille, cheveux châtains, visage large, de la R.P.R.,
condamné idem pour idem. A vie. (Registre d’écrou). De Vauvert (Gard). Sur la Perle.
CASTAN Adam : n°27
647.
Adam Castan, fils d’Antoine et de ..., laboureur, natif de Bernis en
Languedoc, âgé de 25 ans, bonne taille, cheveux châtains, visage long, de la R.P.R., condamné idem pour idem.
A vie. (Registre d’écrou). De
Bernis (Gard). Sur la Madame. Libéré
le 25 juillet 1716.
CROS Jacques : n°27
648.
Jacques Cros,
fils de Jacques et de Françoise Estrabe, marié à Isabelle Pradelle, tuilier,
natif de Généracq en Languedoc,
âgé de 33 ans, bonne taille, cheveux châtains, visage rond, de la R.P.R., condamné idem pour idem. A vie. (Registre d’écrou). De Générac (Gard).
Libéré le 5 juin 1709, par ordre du Roy, du 1er mai 1709.
BRUGUIERE Louis : n°27
649.
Louis
Bruguière, fils de Claude et de Françoise Bécharde, natif de La Calmette en Languedoc,
âgé de 23 ans, bonne taille, cheveux châtains, visage ovale, de la R.P.R., condamné idem pour idem.
A vie. (Registre d’écrou). De La Calmette (Gard). Sur la Guerrière.
Sur la même
chiourme, suivent les noms, matricules, signes distinctifs et parfois la
galère, de 24 autres forçats,
originaires de différentes communes du département.
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Cahier de doléances de la Sénéchaussée de Nîmes
pour
les états Généraux de 1789.
Communauté de Générac publié par E. Bligny
Bondurand, 1908 T1 pages 358 à 361.
Diocèse de
Nîmes. « PROCÈS-VERBAL » authentique. 15 mars 1789. Trois députés :
Jacques Marque, premier consul, Isaac Londès, François Valy, ménager.
NOTICE.
333 feux.
Président de
l'assemblée : Pierre-Charles Seguin, procureur juridictionnel du lieu. La terre
de Générac passa des comtes de Toulouse au domaine royal, et ensuite à
Guillaume de Nogaret. Le grand prieur de Saint-Gilles était seigneur de Générac
en 1789. Le prieuré valait 2.000 L. La maison de Montmorency-Robecq possédait
fief à Génerac, ainsi que les Bernardins de Franquevaux et le chapitre de
Nîmes. Oliviers, mûriers, vigne, blé, fourrages, bois, pâtis.
CAHIER authentique, s. d.
Cahier de doléances .de la communauté de
Générac, diocèse de Nîmes. Les députés seront chargés de demander à l'Assemblée
du sénéchal de Nîmes :
1. Que Sa Majesté sera- très humblement
remerciée de ce qu'elle a bien voulu convoquer les États généraux en une forme
véritablement nationale ;
2. Que Sa Majesté sera suppliée de vouloir
bien accorder sa protection aux cultivateurs, qui deviennent, par leurs travaux
pénibles, les pères nourriciers de l'État ;
3. Que la communauté est composée de 250 feux
et forme la quantité d'environ 1400 âmes ; que son territoire est fort modique
et aride, d'une bien petite production, puisque le décimateur, qui dime à la
cote dixième, n'a annuellement qu'environ 100 salmées de grains (1). Il ne
reste aux habitants que 900 salmées, sur quoi, distraites 200 salmées pour les
semences, les habitants, qui sont tous agriculteurs, n'ont de quitte pour eux
que 700 salmées, qui (ne) peuvent tout au plus nourrir les 1400 âmes que
pendant trois mois ;
4. Que la moitié du terroir est jouie
noblement et consiste aux terres de M, le grand prieur de Saint-Gilles,
seigneur de Générac (2), affermées 2.500 L. ; en certains fonds de la :
dominicature du chapitre de Nîmes, qui ont été inféodés à des particuliers et
produisent environ 250 L. ; en des terres du chapitre de Saint-Gilles (3), au
levant du terroir de Générac, qui peuvent produire annuellement 100 L. ; en un
fief noble, appelé. Valcombe-lès-Aiguesvives, acquis par M. Servile, avocat de
M. le baron de Calvière (4), qui est un objet d'environ 6.000 L. de rente ; et
en une métairie noble appartenant à l'abbaye de Franquevaux qui rapporte
annuellement 5000. L. de rente ;
5. Que ces fonds précieux ne paient point de
taille, tandis que les lopins de terre des malheureux habitants en sont seuls
chargés ; que la taille de 1788 se porte à la somme de 7.907 L, 14s 0 d. La
capitation à 1670. Le vingtième d'industrie à 219 L 10 s . Le total à 9797 L 4s
. On observe que, de cette entière somme, les frais d'assiette se portent à
1831 L 10 s11 d
6. Que Sa Majesté soit suppliée de soumettre
aux impôts tous les biens-fonds situés dans le terroir, dimerie et paroisse de
Générac, sans aucune exception ni distinction, n'étant pas juste que le Tiers
état supporte en. seul toutes les charges ;
7. Que la communauté de Générac ne jouit
d'aucun communal qui puisse lui fournir des pâturages ni des fourrages pour
nourrir ses bestiaux. Elle a cependant quatre-vingts couples de bêtes de
labour, et les cultivateurs sont obligés, pour les nourrir, d'aller aux marais
et aux lieux voisins acheter du fourrage de toute espèce au plus haut prix, ce
qui absorbe en grande partie le prix du vin qu'ils recueillent à force de peine
et de travail ;
8. Qu'à l'égard de la diane, les infortunés
habitants la paient à la cote dixième du vin, des grains, de la toison des
bêtes à laines, des agneaux, tandis que les communautés voisines ne la paient
qu'à la cote onzième et douzième; que le décimateur exige la dîme des fourrages
que les habitants sèment pour la nourriture des bestiaux qui cultivent les
champs sur lesquels ils perçoivent la dime, tandis qu'ils devraient rester en
entier aux cultivateurs pour la nourriture de leurs bestiaux, puisque sans
ceux-ci, leurs possessions, sans engrais comme sans culture, ne produiraient
aucune espèce de fruits et revenus;
9. Qu'au moyen des défrichements qui ont été
faits, les habitants de Générac n'ont plus de pacage pour leurs troupeaux, ni
de bois, soit pour brûler, soit pour la cuisson de leur pain, étant obligés de
s'en procurer à gros frais dans leur voisinage ;
10. Qu'ils seront nécessités d'abandonner leurs
maisons et leurs possessions, si le monarque ne -daigne jeter sur eux des
regards paternels ;
11. D'accorder une protection spéciale aux
pasteurs des campagnes, qui partagent les maux du peuple et les allègent par
leurs sages conseils ; de porter leur portion congrue, savoir, celle des curés
à la somme de 1.500 L, et celle des vicaires à 1.000 L., exemptes de tout
impôt, afin qu'ils puissent, au besoin ; soulager l'indigent ;
12. De demander la réforme du Code civil et
criminel, de sorte que la justice soit plus prompte et moins coûteuse ;
13. De demander le rapprochement de la justice
souveraine de ses justiciables, ainsi que Sa Majesté l'a promis, afin que le
pauvre ne soit pas dans l'impossibilité d'obtenir justice par impuissance d'y
avoir recours.
Signatures : J. Marque, et député. Londès.
Vally. Aurillon. Vessière. Aurillon. Roux. Beaucourt. Vally. Peiron. P.-Charles
Marque. Vessière. J. Teissier. B. Boissière. Barbut. Jean Scion. Seguin,
procrureur juridictionnel.
(1) La salmée de Générac valait 199 litres
9 ( 'tables de comparaison., etc.)
(2) La commanderie de Générac appartenait au
grand prieur.
(3) Ce chapitre séculier continuait
l'ancienne .abbaye régulière. •
(4) Emmanuel-Jules-Nicolas de
Calvière,.baron.de Calvière, officier au régiment de Penthièvre, fit partie de
l'armée de Condé, devint lieutenant-colonel en 1801, quatre fois préfet du
Gard sous la Restauration, et mourut le 30 juillet 1849 (La Roque, Armorial de
la Noblesse de Languedoc, Généralité de Montpellier, t. 1•, p. 527, in-8g,
Montpellier, 1860)
(5) Cette abbaye était dans le territoire de
Beauvoisin.
(Arch. du Gard,
C..1196. District de Nîmes).
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Extrait des ANNUAIRES DU GARD - GÉNÉRAC Les annuaires du Gard nous donnent la
situation démographique et économique de la commune avec l'industrie, le petit
et grand commerce, l'administration et bien sûr les écoles le nom du curé.
Évolution de la population : 1793, 1100h ; 1800, 1183h ; 1806,
1416h ; 1821, 1740h ; 1831, 1883h ; 1836, 1904h ; 1841,
1988h ; 1846, 1930h ; 1851, 1940h ; 1856, 2084h ; 1861,
2159h ; 1866, 2287h ; 1872, 2260h ; 1876, 2207h ; 1881,
1814h ; 1886, 1848h ; 1891, 1983h ; 1896, 1945h ; 1901,
2080h ; 1906, 2112h ; 1911, 2034h ; 1921, 1886h ; 1926,
1785h ; 1931, 2030h ; 1936, 1855h ; 1946, 1630h ; 1954,
1667h ; 1962, 1650h ; 1968, 1682h ; 1975, 2113h ; 1990,
2925h ; 1999, 3223h ; 2006, 3629h, 2010, 3982h.
Les maires de Générac : 1944/1947, Gaston Larguier ; 1947/1959, Jean Blanc ; 1959/1965,
Gabriel Poitevin ; 1965/1983,
André Christol
; 1983/1989, Charles Tronc ; 1989/2001, Alain Meiffre ; 2001/2008,
Jean-Claude Demunck ; depuis mars 2008,
Frédéric Touzellier.
Nous
proposons 4 tableaux complets sur Générac : 1913, 1923, 1937 et 1955.
ANNUAIRE DU GARD 1913
Arrondissement
de Nîmes. - Canton de St-Gilles.
– À 13 kilomètres de la préfecture. – 2112
habitants. – Superficie, 2426 hectares. Poste et train de Nîmes à Aiguesmortes.
– Fête le dimanche qui suit le 10 juin. – Société de secours mutuels. – Ancien
château seigneurial. – Tour remarquable. – Productions, vins, briques. –
Principales industries, tuilerie, briquèterie à moteur électrique (Barbusse),
distillerie.
Caisse
d’épargne, Cadière, sous-caissier.
Bureau
de bienfaisance.
Maire, Emile André.
Adjoint, Gaston Aubert.
Curé, Causse.
Pasteur
protestant, Cadène.
Instituteurs, Portalès, Chabrol.
Institutrices, Mme Chabrol, Melle Gindre.
Ecole
maternelle, Melles Louche, Aurillon,
Héloïse.
Secrétaire
de mairie, E. Lichet.
Receveur
buralistes, Triaire, Roux.
Gardes, A. Sausse, Chabridon.
Cantonniers, Sausse, Jérôme, Roger.
Percepteur, Brugniau.
Postes
et télégraphes, Dugas.
Notaire, Lacas.
Chef
de gare, Reboul.
Affenages
et auberges, Tempier, Sallier.
Assurances, Forestier Molines (Le Secours-Accident).
Bazars, Aurillon, Bigot.
Bouchers, André, Roger, Bigot, Ravanis.
Boulangers, Raoux, Coopérative, Cadière, Soulier, Perdro,
Coopérative la Prévoyante Généracoise, La Fraternelle.
Bourreliers
selliers, Vidal, Coulon.
Cafés, Ménard, Amphoux, Jeanjean, Forestier, Petit.
Chapelier, Brès.
Charron-Forgeron, Bournac.
Chaux
ciments, briques, tuiles, Sausse,
Rocher, Barbusse, Amphoux.
Coiffeurs, Roger, Chassefiere, Peyrol, Ferraud, Allier.
Combustibles, Roumestan, Brès.
Cordonniers, Chassefière, Dupessy, Soubeyran, Say.
Courtiers, Roger, Rambert, Ferraud, Amphoux, Bénet, Coste,
Roussel, Damour, Boulet, Sausse.
Docteur-médecin, Fadat, Henri.
Droguerie
et articles de chaix, Dalmier,
Salvestre, Brès, Petit, Aubert.
Electricité, Cie Sud-Electrique.
Engrais, Vial-Barbier, 7, rue de Turenne, Marseille (pub).
Entrepreneurs, Petit, Dijol, Mestre.
Epiciers, Amphoux, Allier, Bénézet, Bigot, Sausse, Vve Blanc.
Ferblantier, Rédarès, Mathieu.
Grains (marchand de grains), Aurillon, Roumestan.
Jardiniers, Roux, Ferraud, Maubernar.
Laitiers, Olivier, Allez, Garcin, Rancel, Chassefière, Vialat.
Maréchaux-ferrants, Amphoux, Barthélemy, Peyron, Bouisset.
Menuisiers, Paul Gaston, Rouveyrolle.
Merciers, Bigot, Aurillon.
Modes
et robes, Perdro, Algrin, Lapierre,
Galichon.
Pâtissier-confiseur, Peyraud.
Peintre,
vitrier, papiers peints, Rédarès.
Pharmacien, Dalmier.
Plants, Jullian.
Quincaillier, Salvestre.
Représentant
Paris-Nîmes, Vasse P.
Sabotier, Sicard.
Sages-femmes, Mmes Gilles, Semelin.
Serruriers, Jules Rédarès, Bonniflaud.
Tailleurs
d’habits, Amphoux, Brès.
Tartres,
lies, verdets, Chauvet, Bonnet,
Chasselière, Camp.
Tonneliers, Lombard, Puech, Tronc.
Vins (négociant en vin), Coste, Alcay et Cie, Boissier,
Amphoux, Mouraille, Gros Gédéon.
Principaux
propriétaires, Guillot, Chassanet,
Coste, Tempier, Boissier, André Alcay, Aubert, Aurillon,
de surville, propriétaire de Surville.
Valcombe, propriétaire de Survile.
Escaillon, propriétaire Lacombe.
Aubanel,
Albert Giran.
Bellay,
Salamon, vins premiers crûs.
Reculan, Fernaud.
Petit-Escaillon, Chalmeton. |
ANNUAIRE DU GARD 1923
– À 13 kilomètres de la préfecture. – 1886
habitants. – Superficie, 2426 hectares. Poste télégraphe et train de Nîmes à
Aigues-Mortes. Fête : le dimanche qui suit le 10 juin. – Société de
secours mutuels. – Spécialité du pays : Vins, 83000 hectolitres.
Curiosité : Vieux Château.
Maire : Aurillon.
Adjoint : Rouvin C.
Conseillers : Cros, Paul L.,
Aubert A., Brès, Tailler R., Alcay P ;, Vincent S., Amphoux A., Puech E.,
Paul G., Roux A., MartinG.
Secrétaire
de la Mairie :
Soubeyran.
Receveur
Municipal :
Bosc à St-Gilles.
Percepteur : Bosc à St-Gilles.
Receveur
buraliste :
Triaire.
Instituteurs : Jeanjean,
Arbousset.
Institutrices : Melle Vialat,
Jeanjean, Melle Bonijoly.
Appariteur : Paul C.
Garde
champêtre :
Rieumal.
Notaire : Lacas A.
Receveuse
des PTT :
Melle Petier.
Facteur : Valmalle.
Chef de
Gare :
Roux.
Docteur : Fadat.
Vétérinaire : Roux à Vauvert.
Pharmacien : Dalmier.
Sages-Femmes : Semelin,
Gilles.
Curé : De Bressy.
Pasteur : Bianchi.
Cantonniers : Daumas,
Sausse.
Affenage : Tempier.
Assurances : Roumestan,
Armand, Aubert A., Bénézet.
Bois et
charbons :
Roumestan, Bonnet.
Bouchers
et charcutiers :
Bigot, Rocher, Pasquier, Ravanis.
Boulangers : Amphoux,
Duplessy, Coopérative « La Fraternelle ».
Bourreliers : Vidal, Coulon.
Cafés : Baron,
Amphoux,, Jeanjean, Boyer, Pailhès.
Charron : Bournac.
Chaussures : Chassefière,
Say, Soubeyran.
Coiffeurs : Roger,
Ferrand, Allier.
Courtiers
en vins :
Ferraud A., Rambert.
Courtiers (autres) :
Neuville, Carles.
Distillateur : Martin.
Electricité : Karcher,
Rédarès F.
Epiciers : Bénézet, Bigot,
Arrillon, Amphoux, Vve Ménard, Damon.
Ferblantiers : Rédarès,
Mathieu E.
Fourrages : Mouraille,
Amphoux.
Hôtels : Amphoux H.,
Tempier.
Jardinier : Clovis.
Laitiers : Molines,
Viala.
Maçons : Petit, Mestre,
Bresson, Orighoni.
Maréchaux-Ferrants : Amphoux,
Bouisset, Barthélémy.
Menuisiers : Paul G.,
Rouveyrolle.
Merciers : Bigot,
Bénézet.
Pâtissiers : Payrand.
Peintre : Tempier.
Quincailler : Salvestre.
Serruriers : Boniflaud,
Rédarès, Julien.
Tabacs : Triaire,
Mouraille.
Tartres
et Lies :
Bonnet, Jeanjean.
Tonneliers : Tronc,
Lombard, Puech.
Vins (commissionnaires) :
Alcay P. fils, Damour A., Amphoux et fils.
Industrie : Tuilerie Capezza et Cie. |
ANNUAIRE DU GARD 1937
– À 13 kilomètres de la préfecture. – 1886
habitants. Superficie 2426 hectares. – Poste, télégraphe, gare de Nîmes à
Aiguesmortes. Fête : le dimanche 13 juillet. Société de Secours mutuels. –
Spécialité du pays : 70000 hectolitres.
Curiosité : Vieux château.
Maire : Aubert Albin
Adjoint : Rouvin C.
Secrétaire
de la Mairie :
Soubeyran
Receveur
Municipal :
Bosc, à St-Gilles.
Receveur-Buraliste : Triaire.
Huissier : Roque, 8 rue
de l’Hôtel-de-Ville, Nîmes.
Instituteurs : Arbousset,
Redon.
Institutrices : Mme Sauvagnac,
Bourgeis, Mlle Bonijoly.
Appariteur : Sazusse L.
Garde
Champêtre :
Olivier.
Notaire : Davé.
Receveur
des PTT :
Mlle Petier. Facteur : Valmalle.
Chef de
Gare :
Pupil.
Docteur : Fadat.
Vétérinaire : Roux, à Vauvert.
Pharmacien : Dalmier.
Sage-Femme : Semelin.
Curé : De Bressy.
(NDLR,
curé de la paroisse jusqu’en 1943, date de son décès, il était âgé de 64 ans.)
Pasteur : Pellier.
Cantonniers : Daumas,
Coutel.
Affenage : Bénet.
Assurances : Roumestan,
Arnaud, Aubert A., Bénézet, P. Tardieu.
Bois et
charbons :
Roumestan, Bonnet.
Bouchers
et Charcutiers :
Bigot, Rocher, André, Ravanis.
Boulangers : Duplessy,
Taillefer, Coopérative « La Fraternelle ».
Bourreliers : Vidal, Coulon.
Cafés : Dorthe, Jullian,
Bourdy, poncet.
Charron : Bournac.
Chaussures : Chassefière,
Soubeyran.
Coiffeurs : Allier,
Fournier, Chassefière.
Courtiers
en vins : Ferraud, l.
Monbellet, Ferraud G. |
ANNUAIRE DU GARD 1955
Canton : St-Gilles –
Arrondissement : Nîmes.
– À 13 kilomètres de la préfecture. – 1667
habitants – Superficie : 2426 hectares. – Poste, télégraphe, gare de Nîmes
à Aiguesmortes. – Spécialité du pays : Vins.
Maire : Blanc Jean.
Adjoint : Puech Elie.
Curé : Menouret.
Instituteur : Fourriques.
Institutrices : Prémont,
Balmefrézol, Comte.
Institutrice
Libre :
Mlle Pascal.
Docteur : Fadat.
Pharmacien : Dalmier.
Sage-Femme : Barre.
Notaire : Fadat G.
Agriculteurs
principaux :
Barnier, Delon, Beausoleil, Ricome, Peyronnier, Vermeil, Aurillon, Eugène,
Baillet Claude, Amphoux, Etienne, Eugène, André, Aubert, Damour, Londes-Roux,
Guiot-Soleyrol.
Article
de Chai :
Veuve Rédarès, Mourgues.
Assurances : Roumestan
Abel.
Autos (réparations) :
Veyrat René, Boissier Frères.
Bouchers
et charcutiers :
Bigot René, André Etienne, Barbusse Marius.
Boulangers : La
Fraternelle, Boyer Louis, Cathala Georges.
Bourelliers-selliers : Coulomb,
Vidal.
Cafés : (Café de
France), Expériat, Moulière (Café du Commerce) ; Bourdy (Café des
Sport) ; Mme Boissière (Café de la Place).
Camionnage : Bouisset A.
Charbons : Roumestan,
Coutel, Ponnet.
Charcutiers : Turini Jean.
Charrons-forgerons : Bouisset,
Amphoux, Bournac.
Coiffeurs : Fournier,
Chassefière.
Commissionnaires
en vins :
Alcay, Boissonnat, Rocca, Aurillon.
Confiserie
d’olives :
Fajon Julien.
Constructeur : Bouisset Armand.
Coopératives : La Fraternelle
(boulangerie) ; Les Costières.
Cordonnier : Pradon.
Courtiers : Cuille, Benet
J., Charmasson P.
Courtiers
en vins :
Benet J., Charmanon Pierre, Ferraud Paul, Ferraud Julien.
Couturières : Amphoux,
Rigal, Gilles.
Droguerie : Mourgues
Marie, Vve Rédarès.
Détartreur : Amphoux René.
Electricité : Karcher F.,
Ribière Lucien.
Engrais : Roumestan
Abel, Bonnet.
Epiciers : Benezet,
Ménard Louise, Demunch, Auzillon, Turini, Etoile du Midi, Begon, Tardieu.
Ferblantiers : Mathieu.
Fourrages : (Courtiers)
Grains
et Fourrages :
Roumestan, Cayrel, Bonnet Jean.
Hôtel : Moulières.
Laitier : Bon Lait.
Journaux : Bourdy,
Gasque, Jallaguier.
Maçons : Orghoni,
Sciou, Brassac, Bianchi L., Cathéras Jean.
Maréchaux-Ferrants : Amphoux,
Bouisset.
Mécaniciens : Boissier Fr.,
Karcher.
Menuisiers : Paul André,
Dorte Augustin.
Mercier : Dumas A.
Pâtissier : Fabre Fernand.
Plombier : Mathieu
Marcel.
Poissonnerie : Comy Louise.
Serruriers : Bouisset A.,
Ribière.
Tabacs : Bernier,
Bourdy.
Tartres
et Lies :
Amphoux R.
Tonneliers : Tronc Marius,
Tonnellerie
mécanique :
Rancel, Sausse M.
Transports : Bouisset
Armand.
Vins (négociants en vins): Bouisset Jean,
Etienne Léonce, Tronc-Ferraud, Vermeil Frères, Carles Alexis, Damour A.,
Etienne Hervé, Boissonnat André, Roca et Aurillon, Sté des vins de Costières,
Alcay E. et fils, Rédarès et Cie. |
| |
Publicité
sous format de Cartes Postales de Gédéon Gros, négociant en vin à Générac en
1913.
|
Avant
la création de la Cave coopérative, certains petits viticulteurs n’avaient pas
les moyens de vinifier leur récolte, ou par manque de volume ils ne pouvaient
se placer sur le marché de gros à la bourse de Nîmes. Pour pallier à ces
problèmes, ils revendaient leur production à des négociants locaux A Générac,
en 1913, nous avons : Coste, Alcay et Cie, Boissier, Amphoux, Mouraille,
Gros Gédéon.
Pour
certains, la récolte était achetée en grappes et vinifiée par le négociant lui-même.
Avantage du système pour la trésorerie, les
raisins étaient payés cash au moment de la récolte, comme les raisins de table. | | |
Par
la suite, le mouvement coopératif se développera dans le monde viticole.
Conscients qu’ils pouvaient valoriser eux-mêmes leur production, les
agriculteurs vont progressivement prendre en charge tout le circuit, du
producteur aux consommateurs.
En
se passant des intermédiaires, les exploitations deviendront plus rentables.
Des organismes bancaires comme le Crédit Agricole vont prendre en charge le
financement de cette mutation.
Cette évolution verra le jour à Générac avec la construction d’une cave coopérative en 1927. |
|
|
Le
train de Nîmes au Grau-du-Roi
et
la
gare de Générac |
Les gares de la ligne en 1911 : Nîmes, Saint-Césaire, Générac, Beauvoisin,
Vauvert, Le Cailar, Aimargues, Saint-Laurent-d’Aigouze, Aigues-Mortes, Le
Grau-du-Roi.
La section de Saint-Césaire à Aigues-Mortes sera mise en service en 1873,
c’est une ligne à voie unique. La section d’Aigues-Mortes au Grau-du-Roi sera
mise en service le 10 juillet 1909.
La section d’Aigues-Mortes au Grau, sera réalisée et placée en entier sur
l'étang du Repausset. Étant donné la nature vaseuse du sol ses fondations
seront réalisées sur pilotis en béton. La ligne sera ouverte le 10 juillet
1909. Le premier train sera composé de 3 voitures de voyageurs et d'un fourgon,
le tout tracté par une locomotive dernier cri, une C 145 dotée d’un carénage
coupe-vent pour améliorer son aérodynamisme. Elle sera inaugurée quelques
semaines plus tard, le 5 septembre par Gaston Doumergue. Il était alors
Ministre de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts.
Dans son ensemble, cette ligne ne comporte aucun tunnel, un pont tournant
est situé sur le canal à Aigues-Mortes. De Nîmes à Saint-Césaire elle emprunte
la voie grand trafic de Nîmes à Montpellier.
La ligne sera gérée jusqu’en 1938 par le PLM, ensuite par la SNCF.
Le trafic local chutera en 1946 suite à la fermeture de la tuilerie de Générac, cette dernière bénéficiait
d’un quai annexe.
À partir de 1972, le trafic passager ne se fait qu’en saison estivale. En
1981 suppression du poste de chef de gare à Générac, l’arrêt fonctionne comme un arrêt bus sans service. En
1985, reprise de la ligne en service annuel, alterné fer et route.
Le bâtiment de la gare laissé à l’abandon pendant plusieurs années sera
réhabilité au début des années 2000 et converti en logement privé.
Pour relancer la ligne, depuis le 1er juillet 2011, le conseil régional
de Languedoc-Roussillon a mis à l’essai, une tarification attractive d’un TER à
1 € par personne aller ou retour pour la ligne Nîmes-le Grau-du-Roi. Selon les
saisons, les horaires et les jours de la semaine, le trajet est assuré
alternativement soit par le rail soit par un bus au même tarif. Cette opération
ayant connu un vif succès la tarification est maintenue définitivement.
|
Cartes Postales anciennes de Générac
collection nemausensis.com
LE CHÂTEAU
LE LAVOIR
ÉDIFICES PUBLICS ET RELIGIEUX
PLACES ET RUES
| |
GÉNÉRAC
Membre du
Grand-Prieuré de SAINT-GILLES
Par Philippe Ritter – Février 2013
|
*Le 22 mai 1761, après la visite
du membre d’Aigues-Mortes, suit celle de Générac.
Visite du membre de Générac
(pages 49 et 50)
« Le 22 mai eut lieu la visite de Générac, distant de la ville
d’Aigues-Mortes de quatre lieues, et qui consiste au château et maison
seigneuriale, terres labourables, directes et autres droits.
Le château, qui est à quelque distance du village, est de forme carrée,
flanqué de quatre tours avec une grande porte seigneuriale en pierres de
taille.
Vis-à-vis de ladite porte dans la cour est l’entrée du château, et à
gauche, en entrant dans ledit château, se trouve une cuisine voutée et carrelée
en brique prenant jour dans la cour par une fenêtre à deux battants avec sa
fermeture, y ayant une cheminée.
A gauche de la cheminée se trouve un office ou dépense vouté ou carrelé
en briques de dix pans de long sur huit de largeur avec une petite fenêtre du
côté de la cour. Toutes les salles du château sont décrites, ainsi que
l’appartement du fermier.
Après la
visite du château les commissaires sont venus au village et entrés dans
l’église paroissiale. Ils y ont vu le banc du seigneur grand prieur placé du
côté de l’évangile tout contre la table de communion, en bois blanc couleur de
noyer à deux places, fermant avec sa porte, le dossier surmonté des armes du
vénérable grand prieur moderne et tout auprès est celui des officiers de
justice, dont le dossier est surmonté des armes de la religion. Ils visitent
ensuite une tour dans le village de forme carrée, ayant environ six cannes de
hauteur et deux et demie de largeur à deux étages, servant de pigeonnier, y
ayant les armes du Grand prieur de Lussan… Suit la liste des quartiers où se trouvent les
terres dépendantes du Grand prieuré de Saint-Gilles : Terre de
Chenevières, terre de la Fontaine aux Allemands, la vigne des chiens au
quartier de Malespine, une terre et un pré au dessous du château, une terre
dite le jardin d’Aunol, terre au quartier du Puech Caucon, terre dite La Coste,
grande pièce à la Moulières, terre dite Le Pradas, terre située au chemin de
Saint-Gilles, terre dite Le Sablas, terre au quartier de La Roquette, terre
dite du Gourd Laurier, terre dite La Marasquine, terre dite Le Plantier…
Suit
la liste des officiers de justice, et les us et coutumes des habitants de
Générac eut égard au Grand prieur ».
LE CHÂTEAU EN 1983
(Photographies
argentiques : P. Ritter et J.L Malenfant)
Vues
du village : Façade Sud, rue du Château | Façade
Ouest, entrée. (Photos PR) |
| | Détails : Tour et blason corrodé ou mutilé. (Photos JLM)
LE CHÂTEAU EN 2013
(Photographies
numériques : Georges Mathon)
Vues des façades : Sud, Sud-Ouest, entrée.
D’après les
archives, le château aurait été construit vers 1533, une fois le procès contre
les descendants de Guillaume de Nogaret définitivement résolu, par le
Grand-prieur de Saint-Gilles Jacques de Manas. Douze ans plus tard, il est tout
à fait possible que les travaux soient terminés par ses successeurs. De Manas
est mort en 1536, son successeur direct Guiot de Panat aussi, Raimond Ricard en
suivant est décédé en 1540, il est logique que les travaux puissent avoir été
achevés en 1545 par Géraud de Massas, Grand-prieur de Saint-Gilles de 1540 à
1546. (Armes : D’argent à une fasce de sable)… Investigations en cours…
Détails : Tour et
blasons corrodés ou mutilés : Une date : 1545.
Autres vues de façades et
autres détails : (toujours en 2013,
par GM)
Façade Nord-est | Blason de J. de Manas, sur cheminée R de Ch |
-oOo-
Résumé historique relatif au membre de Générac
De toute
évidence, les Templiers sont établis sur le terroir de Générac, avec un énorme
pouvoir, surtout depuis le 6 juin 1245, date à laquelle Pons de MONTLAUR,
seigneur de Posquières (Vauvert) donne à l’Ordre du Temple le « Village de
Générac », donation confirmée par Louis IX en juillet 1254, au retour de
Terre Sainte, et par la charte d’Alais donnée en août 1254.
Preuve de
cette puissance, ils y établirent une commanderie dont nous connaissons les
précepteurs (ou commandeurs) de 1275 à 1299, sachant aussi que les précepteurs
de Montfrin ont assuré ce titre quelques temps, vraisemblablement entre 1300 et
1307. Par contre, à ce jour, nous n’avons confirmé aucune trace bâtie de leur
établissement. Les fouilles du château actuel n’ont été pour l’instant que
ponctuelles et n’ont rien démontré.
D’autres recherches systématiques sur d’autres lieus n’ont jamais été
entreprises de manière méthodique. La tradition orale parle des Templiers au
Puech Cocon, qu’en est-il exactement ? En a-t-on sondé le sommet ?
Lors de l’inventaire des biens de l’Ordre de Malte à la révolution, il est
question d’une propriété bâtie à l’intérieur du village, de forme carrée sur
deux niveaux faisant office de pigeonnier ; l’a-t-on identifié ? Il
était très certainement lui aussi d’origine templière. En bref aujourd’hui,
tout est possible. Si l’on s’en tient aux coutumes templières de construction
dans les villes et villages de la région, à Nîmes, Alès, Montfrin ou
Saint-Gilles, ils étaient établis sur des bastions intégrés aux remparts des
cités et avaient construits des granges ou fermes fortifiées, à l’extérieur des
remparts. Une chose est certaine, l’emplacement actuel du château ne semble pas
approprié à la défense, à la communication ou à l’observation. Il n’est pas au
sommet de la colline la plus haute, ou la mieux orientée, pour communiquer avec
Aigues-Mortes et Saint-Gilles. Sa seule qualité d’implantation est la présence
d’eau en grande quantité sur le site. Des recherches appliquées doivent se
faire sur le terrain.
En ce qui
concerne les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, il semble qu’ils étaient
établis sur le terroir de Générac, avant le Templiers. En effet il existe aux
ADG, des copies de ventes ou de donations faites en 1185 et en 1200, par
l’Abbaye de Franquevaux, Jean Rigord de Générac et Bertrand de Campagne, aux
Hospitaliers de Saint-Jean, au sujet de terres et de bois à Générac et à
Campagnolles. A cette époque, ces biens étaient rattachés directement à
l’Hôpital de Saint-Gilles. Lorsqu’ils héritèrent en 1312, des biens du Temple,
Générac fut immédiatement érigé en commanderie aux vues de son importance, puis
fut à nouveau rattaché à Saint-Gilles, en qualité de membre du Grand Prieuré,
vers la fin du XIVème siècle. Le XV ème vit bon nombre de procès contre les
voisins pour les limites de propriétés, et surtout contre les descendants de
« L’Usurpateur » Guillaume de Nogaret pour la seigneurie même de
Générac, que soi-disant Philippe IV avait promis à son « Intendant »,
mais aucun acte ne le prouve… Ce n’est qu’en 1508 que le Parlement de Toulouse
permet définitivement l’application du Concile de Vienne, en rédigeant les
actes authentiques de propriété et en rétablissant les droits de basse, moyenne
et haute justice aux Grand Prieurs de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
En 1533, le
Grand Prieur Jacques de Manas fait donc construire le château, appelé à
l’époque « Maison Seigneuriale », à l’endroit actuel. Ses armoiries
se retrouvent sur un bon nombre de cheminées. Un autre blason situé sur la face
Est de la tour Sud-est, entre les fenêtres du 1er et du 2nd,
porte la date de 1545 et très certainement les armoiries de Géraud de Massas,
Grand Prieur de 1540 à 1546. Il indique peut-être la fin de la construction, ou
la date de travaux de confortements. La forme ovoïde de la tour, son défaut de
verticalité, et son implantation à l’alignement de l’embrasure gauche de la
fenêtre du rez-de-chaussée, font penser à des travaux de reprises, peut-être
réalisés en surépaisseur et à la hâte. Les méfaits de la réforme se font déjà
sentir en 1540 dans la région. Mais surtout, en 1542, le conflit reprend entre
François 1er et Charles Quint. Le Dauphin prépare le siège de
Perpignan occupé par les « Espagnols » et mobilise une troupe de
soldats italiens de l’armée du Roussillon, qui sur son passage commet toutes
sortes de désordres. A cette date ils se trouvent entre Avignon et
Aigues-Mortes. Nîmes leur refuse l’ébergement, pour cause de « Peste »
et leur demande de s’établir dans les villages environnants. Générac peut très
bien en avoir fait les frais. Suivent les guerres de religions, notamment en
1628 lorsque les troupes de Rohan et le capitaine Huguet occupent Générac, puis
le 7 février 1704 où les Camisards reviennent y commettre les plus
épouvantables horreurs. Certains historiens affirment même que le
rez-de-chaussée de la tour carrée, une salle voutée servait de temple à la
« Religion Prétendue Réformée », mais là, rien n’est moins sûr ;
à ce jour aucune trace ni preuve. Quant au rachat, après la Révocation de
l’Édit de Nantes, soit en 1685, du château par le Grand Prieur de Saint-Gilles
aux moines de Franquevaux, hypothèse évoquée en 1999 par Marthe Moreau, il n’a
aucun fondement historique et ne fait que reprendre des élucubrations
antérieures.
La
révolution vit la fin de la seigneurie de Générac. Les biens de l’Ordre de
Malte sont aliénés aux biens nationaux et vendus aux citoyens le 28 ventôse de
l’an III. Ce qui permet de juger de l’importance des propriétés de l’Ordre à
cette époque, c’est le nombre des actes de vente et des acquéreurs. Rien que le
château est devenu une copropriété divisée en trois ou quatre lots.
Depuis 1993,
il fait l’objet d’une Inscription à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments
Historiques.
Carte de
Cassini : N°92 – Référence 19K. (1756-1784)
Le membre de
« Générac » et les fiefs de Campagne et Campagnolles)
| Aliénation des biens nationaux dans le
Gard par François ROUVIERE – 1900.
Sur
l’ensemble de son ouvrage, l’auteur nous donne la totalité des biens confisqués
lors de l’aliénation des biens nationaux, et nous rapporte, par numéro d’ordre
des actes, les ventes, avec description sommaire, nom des acquéreurs, et
montant des ventes. Les actes relatifs à Générac sont donnés par le chanoine NICOLAS (voir les sources version PDF), dans les Mémoires de l’Académie de Nîmes en 1906, mais
les indications ne concordent pas toujours, nous donnons donc l’intégralité des
deux études.
N°
d’ordre
|
Page
|
Nom de
l’acquéreur
|
Profession
|
Lieu
Commune
|
Date
de la vente
|
Prix
|
Objet de la vente
|
904
|
146/147
|
CHASSARET
Jacques.
|
Cultivateur à Générac
|
GÉNÉRAC
|
28 Ventôse an III
|
12 500 livres
|
- Domaine du château,
1er
lot : comprenant :
(1945 canes et 7 pans de terrain)
(15 canes et 7 pans de couvert)
|
44 - 46
|
67/68
|
AMPHOUX Henry
BIGOT Jean
BIGOT François
(Chacun pour 1/3)
|
Ancien berger
Cultivateur
Cultivateur
|
GÉNÉRAC
|
28 Ventôse an III
|
53 000 livres
36 500 livres
|
- Domaine du château,
2eme
lot : comprenant :
(56 canes de couvert, 58 canes de cour,
puis 3 salmées et 224 dextres de champs)
3eme lot :
comprenant :
(50 canes de couvert, 22 canes de cour,
puis 3 salmées et 175 dextres de champs)
|
1823
|
279
|
MEJANELLE Jean
|
Fabricant d’eau de vie
A Vauvert
|
GÉNÉRAC
|
28 Ventôse an III
|
41 000 livres
18 000 livres
23 000 livres
35 100 livres
|
- Domaine du château,
4eme
lot : comprenant :
(45 canes et 4 pans de couvert, 35 canes et
4 pans de cour, puis 5 salmées et 107 demi-dextres de champs)
6eme
lot: Prés + herme.
7eme
lot: Prés + herme.
8eme
lot: Terres.
|
47 - 48
|
68
|
AMPHOUX Henry
AURILLON Jacques
DURAND Henry
|
Ancien berger
Berger à Générac
Berger à Générac
|
GÉNÉRAC
|
28 Ventôse an III
|
16 000 livres
|
- Domaine du château,
5eme
lot : comprenant :
1 Pré : 1 salmée + 68 ¾ de dextres
1 Herme : 2 salmées + 135 dextres
|
163
|
80
|
AURILLON Pierre
|
Cultivateur à Générac
|
GÉNÉRAC
|
28 Ventôse an III
|
25 000 livres
|
- Domaine du château,
9eme
lot : comprenant :
Terre: 4 salmées + 100 dextres
|
317/318
|
104
|
BOISSIÈRE Baptiste
CHASSEFIÉRE Louis
|
Cultivateur à Générac
|
GÉNÉRAC
|
28 Ventôse an III
|
16 300 Livres
|
- Domaine du château,
10eme
lot : comprenant :
Terre: 3 salmées + 333 ½ dextres
|
151
|
79
|
AURILLON Jean
|
Cultivateur à Générac
|
GÉNÉRAC
|
28 Ventôse an III
|
17 200 livres
|
- Domaine du château,
11eme
lot : comprenant :
Terre: 2 salmées + 317 dextres
|
382
|
111
|
BOUDOUX Jean
|
Cultivateur à Générac
|
GÉNÉRAC
|
28 Ventôse an III
|
17 000 livres
|
- Domaine du château,
12eme
lot : comprenant :
Terre: 2 salmées + 329 dextres
|
92/94
|
70
|
ANDRÈ Jacques
ROUX-CAGNAC Étienne
CHASSEFIÉRE Louis
|
Originaires de Générac
|
GÉNÉRAC
|
28 Ventôse an III
|
21 000 livres
|
- Domaine du château,
13eme
lot : comprenant :
Terre: 3 salmées + 160 dextres
|
905/907
|
147
|
CHASSEFIÉRE François
CHASSEFIÉRE Louis
(son fils)
ROUX David
|
Cultivateur
Cultivateur
Secrétaire-greffier
Du juge
|
GÉNÉRAC
|
28 Ventôse an III
|
17 100 livres
(chacun pour 1/3)
|
- Domaine du château,
14eme
lot : comprenant :
Terre: 3 salmées + 227 dextres
ROUX
cède sa part à AMPHOUX Henri, berger de Générac, le 22 fructidor An III.
(chez
Elzéar FOUR, notaire à Générac)
|
86 - 87
|
70
|
ANDRÉ Étienne
AUBERT Jacques
|
Cultivateur à Générac
Cultivateur à Générac
|
GÉNÉRAC
|
28 Ventôse an III
|
15 000 livres
|
- Domaine du château,
15eme
lot : comprenant :
Terre: 3 salmées + 355 dextres
|
88 - 90
|
70
|
ANDRÉ François
BILHAUX César
FERRIER Jean
|
Fabricant d’eau de vie
Travailleur à Générac
|
GÉNÉRAC
|
28 Ventôse an III
|
13 000 livres
|
- Domaine du château,
16eme
lot : comprenant :
Terre: 2 salmées + 370 dextres
|
141
|
78
|
AUDRY Jacques
(Déclare
avoir agi pour AURILLON Pierre, fils, agriculteur à Générac)
|
De Générac
|
GÉNÉRAC
|
26 Ventôse an III
|
19 000 livres
|
- Domaine du château,
17eme
lot : comprenant :
Terre: 3 salmées + 20 dextres
|
49
|
68
|
AMPHOUX Pierre
|
Cultivateur à Générac
|
GÉNÉRAC
|
28 Ventôse an III
|
20 000 livres
|
- Domaine du château,
18eme
lot : comprenant :
Terre: 6 salmées + 316 ¼ de dextres
|
1694
|
263
|
LONDÈS Jacques
|
Cultivateur à Générac
|
GÉNÉRAC
|
28 Ventôse an III
|
11 100 livres
|
- Domaine du château,
19eme
lot : comprenant :
Terre: 2 salmées + 95 dextres
|
1970
|
291
|
MOURIER Martial
|
Fabricant d’eau de vie
A Générac
|
GÉNÉRAC
|
28 Ventôse an III
|
13 000 livres
|
- Domaine du château,
20eme
lot : comprenant :
Terre: 3 salmées + 2 dextres
|
2193
|
320
|
RAMPON Barthélémy
|
Cultivateur à Nîmes
|
GÉNÉRAC
|
28 Ventôse an III
|
8 550 livres
|
- Domaine du château,
21eme
lot : comprenant :
Terre: 3 salmées
|
142/143
|
78
|
AUDRY Jacques
CHASSEFIÉRE Louis
COSTE Jean
|
Faiseur de bas à Générac
Cultivateur à Générac
Cultivateur à Générac
|
GÉNÉRAC
|
28 Ventôse an III
|
10 300 livres
|
- Domaine du château,
22eme
lot : comprenant :
Terre: 3 salmées + 92 dextres
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