Topographie du Département du Gard.
Eugène Germer-Durand, 1868
SOMMIÈRES

Avertissement : Les extraits donnés dans VOTRE VILLAGE indiquent la situation administrative et l'orthographe de l'année 1868. Ils ne sont pas forcément identiques à ceux de notre époque.


Sommière, arrondissement de Nimes.

(renseignements datés de 1868)

 

- Nom, Date, (sources)

 

- Sumerium, 1039, (Histoire de Languedoc, II, preuves colonne 182)

- Someire, 1035, (Histoire de Languedoc, II, preuves colonne 195).

- Somerium, 1086, (cartulaire de Psalmody)

-Saumerium, 1094, (cartulaire de Psalmody)

-Somerium, 1119, (Ménard I, preuves page 39, colonne 1)

- P. de Sumeire, 1149, (Ménard VII, page 720)

- B. de Somerio, 1151, (Layette du Trésor des chartes tome I, page 67)

- Summidrium, 1310, (Layette du Trésor des chartes tome I, page 5l, colonne 1)

- Castrum et villa Smidrii, 1243, (Layette du Trésor des chartes tome I, page 76, colonne 1)

- Sumidria, 1266, (Layette du Trésor des chartes tome I, page 190, colonne 2)

- Vicaria Sumidrii, 1294, (Layette du Trésor des chartes tome I, page 120, colonne 1)

- Villa Sumidrii, 1384, (dénombrement de la sénéchaussée)

- La ville de Sommieres, 1435, (répartition du subside de Charles VII)

- Sumidrium, 1461, (registre copie de lettres royaux E, IV, P 26)

- Oppidum Simmodrium, 1568, (Gallia Christiana tome VI, instrumenta colonne 206)

- Somyeres, 1557, (J. Ursy, notaire de Nimes)

- Saumieres, 1582, (Tarif univ. du diocèse de Nîmes)

 

Sommière devint, dès le XIII° siècle, le chef-lieu d'une des vigueries les plus considérables de la sénéchaussée, qui comprenait 74 communautés.

- Au XVI° siècle, la création du bailliage de Sauve forma, dans celle viguerie, une subdivision composée de 60 communautés, 14 seulement étant restées à la viguerie de Sommière proprement dite.

- Sommière était aussi le siège d'un archiprêtré du diocèse de Nîmes, composé de 14 prieurés séculiers, de 4 prieurés cures et de 3 prieurés réguliers.

- En 1384 on comptait à Sommière 95 feux, 703 en 1734 et 1039 en 1789.

- Le prieuré de Saint-Pons-et-Saint-Amans de Sommière était uni au doyenné de Saint-Gilles et valait 3000 livres.

L'abbé de Saint-Gilles en était collateur.

- Au XVIII° siècle, Sommière ressortissait au sénéchal de Montpellier.

- En 1790, Sommière devint le chef-lieu d'un des huit districts du département du Gard.

Ce district comprenait les cinq cantons suivants :

Aiguesvives, Calvisson, Quissac, Saint-Mamet et Sommière.

- Le canton de Sommière se composait de dix communes, savoir :

Aspères, Aujargues, Fontanès, Junas, Lèques, Saint-Clément, Salinelles et Saint-Julien (Montredon), Sommière, Souvignargues et Villevieille.

- Armoiries de Sommière, d'après l'Armorial de 1694 :

 

de gueules, à un pont à cinq arches, d'argent, maçonné de sable, sur une rivière d'argent ombrée d'azur, supportant une croix d'argent accostée de deux tours crénelées de même et maçonnées de sable.

 

 

EN SAVOIR PLUS

> Le Vidourle et les vidourlades

> Sommières en Sépia (cartes postales anciennes)


Mémoire d'un médecin de campagne à Sommières

Le docteur Marc Dax et son étude sur la Source des Bouillens de Vergèse en 1810.

> Le mémoire sur la source des Bouillens


 

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