- ARRESTATION
DES TEMPLIERS
- LE
VENDREDI 13 OCTOBRE 1307.
- La
plus extraordinaire « OPÈRATION DE POLICE »
de tous les temps.
-
Par Philippe Ritter –
Le 14
septembre 2007-
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- Ce
matin, dès l'aube, toutes les polices et les gens d’armes
de France et de Navarre, ont investi près de trois mille
demeures sur l’ensemble du territoire, pour en arrêter tous
les occupants. En fin de journée, l’opération est
terminée et il est encore impossible de connaître le
nombre exact de ces arrestations. Elles
continueront plus tard, dans toute l’Europe, jusqu’à la
fin de l’année. Nous sommes le vendredi 13 octobre 1307.
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- C’est
bien ce vendredi 13 qui sera à l’origine d’une croyance
populaire, de bon ou de mauvais présage, qui persiste encore
aujourd’hui, 700 ans après. Jaloux de leur puissance et de
leur richesse, inquiet de leur pouvoir auprès du pape, ou bien
mal informé par une campagne délétère, le
roi de France, Philippe IV Le Bel, fait arrêter tous les
Templiers du royaume, pour apostasie et mauvaises mœurs. L’Affaire
est menée par Guillaume de Nogaret, qui fait adresser, dans le
plus grand secret, dés le 14 septembre, des « lettres
closes » à tous les Baillis et Sénéchaux
du royaume, à n’ouvrir « qu’à jour
dit ». Ce matin du vendredi 13, de Nogaret lui-même,
dirige l’arrestation de près de 140 Templiers de la Maison
Centrale de Paris. Sur tout le territoire, ils sont incarcérés,
puis interrogés et torturés. Ceux qui réussissent
à s’échapper sont repris le jour même. On leur
propose le pardon ou la mort. Très peu abjureront. Peu de
temps après, ils sont condamnés au bûcher, et dés
le 12 mai 1310, 54 Templiers sont brûlés à Paris.
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- La
malédiction : Lors
du Concile de Vienne, le 20 mars 1312, l’Ordre est dissout, et
leurs biens sont confisqués. Ce n’est que le 18 Mars 1314,
que le Grand Maître des Templiers, Jacques de Molay monte sur
le bûcher. Ce jour-là, il va maudire ses tortionnaires,
pour leur « traîtrise du vendredi 13 ».
En effet, la veille, le jeudi 12 Octobre 1307, Jacques de Molay
assistait aux obsèques de Catherine de Valois, belle sœur du
roi, pendant lesquelles, il porta même un des « Cordons
du Poêle », honneur suprême.
- La Mémoire populaire retiendra la
mort du pape Clément V, à Roquemaure du Gard, dans la
nuit du 19 au 20 avril 1314, puis celle de Philippe le Bel, dans les
six mois qui ont suivi, comme le prévoyait la malédiction
de Jacques de Molay .
- «
Pape Clément,
roi Philippe, Chevalier Guillaume, avant qu'il soit un an,
je vous cite à comparaître au tribunal de Dieu ! Maudit
! Maudit ! Soyez maudits jusqu'à la septième génération
! »
-
- A
Nîmes et sa région, tout a commencé par cette
« lettre close » du 14 septembre 1307, adressée
à Bertrand Jourdain de l’Isle, Sénéchal de
Beaucaire. Les chevaliers du roi, Henry de la Celle et Oudard de
Maubuisson, sont nommés commissaires de la sénéchaussée,
pour l’arrestation du 13 octobre. La suite de cette mission est de
faire l’inventaire de leurs biens, et de les interroger sur les
faits qui leur sont reprochés. De Nîmes, oú
réside le Sénéchal de Beaucaire, les ordres sont
donnés, là aussi dans le plus grand secret, sur toute
la région.
-
- Ce
vendredi 13, donc, aux premières lueurs du jour, les « Gens
d’armes » de la sénéchaussée
investissent près d’une dizaine de Commanderies, et plus
d’une cinquantaine de maisons. Trente-trois Templiers sont arrêtés
à la commanderie d’Alès, quarante-cinq à
Aigues-Mortes enfermés à la Tour de Constance, soixante
à Beaucaire et cent cinquante à la commanderie de
Nîmes ; soit deux cent quatre-vingt-huit membres de
l’Ordre. C’est dire l’importance de la Maison de cette ville, à
Paris par exemple, ils n’étaient que cent quarante. Parmi
les Templiers arrêtés dans notre région, il y
avaient quelques commandeurs, et quelques chevaliers, mais surtout,
un très grand nombre de servants. Ils venaient des maisons oú
eurent lieu les arrestations, mais aussi des maisons de Calvisson,
Aubais, Générac, Montfrin, et Saint-Gilles. A Alès,
certains même, venaient des commanderies de Montpellier, Jallès
en Ardèche et Le Puy-en-Velay.
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- Dés
le 08 novembre 1307, de Maubuisson lui-même, dirige les
interrogatoires des prisonniers d’Aigues-Mortes, oú était
retenu Bertrand de Falgues, Commandeur de Saint-Gilles. Le 16
novembre suivant, il poursuit ses investigations à Nîmes,
c’est le début de l’Inquisition et des tortures. En 1308
et 1309, débutent les enquêtes pontificales, Clément
V est déjà installé en Avignon depuis 1305,
l’évêque de Nîmes Bertrand de Languissel prend à
son tour les réponses des Templiers. On transférait
facilement les détenus d’une prison dans l’autre,
d’Aigues-Mortes à Alès, ou de Beaucaire à
Nîmes, pour éviter les « réponses
convenues »et les faire passer entre les mains de
plusieurs inquisiteurs différents. Il y a eu torture, et
peut-être bûcher. Toujours est-il qu’en juin 1310, le
Concile de Nîmes prononça la condamnation des Templiers
du Languedoc. Certains meurent sous la torture, d’autres se
parjurent et sont libérés, d’autres enfin sont
transférés à Carcassonne ou à Paris et
passeront par le bûcher entre 1310 et 1314. Vers la fin de
1312, vingt-deux Templiers, arrêtés en 1307 et
incarcérés à Alès, sont absouts.
-
- A
cette même époque, Guillaume de Nogaret achète de
nombreux biens sur Nîmes, sa région, et en Vaunage,
avant de mourir au printemps 1313, à Paris.
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- A
Montpellier et ses environs, les évènements de 1307
ont marqué, là aussi l’histoire de notre région.
Lors de l’inventaire des biens des Templiers, entamé dés
la fameuse « lettre close » du 14 septembre,
car il fallait bien répertorier les sites avant d’organiser
les arrestations du vendredi 13 au matin, Oudard de Maubuisson donne
une liste impressionnante de commanderies et de maisons, dépendantes
de l’Ordre en Provence, réparties le long de la côte
méditerranéenne, et limitées au Nord, par les
autres possessions du Temple en Quercy et Rouergue. Ce patrimoine,
dans certains cas, est encore bien visible de nos jours. Il faut
citer à l’Ouest de Montpellier les commanderies du Mas neuf
et de Launac, à l’Est Vauguières près de
Mauguio, puis Castries et Saint-Michel de Bannières, Lunel et
Marsillargues, et enfin Bruyère, sur la commune actuelle de
Saint Christol. Dans un périmètre plus large, autour de
Montpellier, on notera Lodève, Clermont-l'Hérault,
Tiberet, Cazouls, Nébian, Pézenas, Peyrat et Périès,
pour ne citer que les plus significatives. Imaginons qu’il en est
de même pour l’Aude avec Narbonne, Douzens, Carcassonne, Bezu
ou Campagne sur Aude, on comprend facilement que sur la France
entière, près de trois milles commanderies ont été
visitées, ce vendredi 13, au même instant. C’est cette
dernière prouesse, pour l’époque, qui rend
l’évènement aussi exceptionnel. Tous les Templiers
ont été arrêtés, enfermés dans les
places fortes, de Nîmes à Carcassonne, certains même,
à l’intérieur de leurs propres commanderies, dans
lesquelles ils ont subi la Question, et parfois la torture.
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- Aigues-Mortes
- Tour de Constance
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Après
son arrestation à Aigues-Mortes, puis son transfert à
Alès pour interrogatoires sous la torture, le Commandeur de
Saint-Gilles, Bertrand de Falgues (appelé sur certains
documents Bernard de Salgues), finira par faire des aveux le 29 août
1311, quatre ans plus tard. Il était accompagné de Pons
Gaillard, Commandeur de Launac, et Bertran da Silva, chevalier lui
aussi de la Maison de Montpellier. Ce même jour, ils avouent
tous les trois, qu’à Montpellier une « Tête
magique » est conservée, et qu’elle est apparue
sous la forme d’un « Chat parlant la langue des
hommes ». Selon la tradition, un trésor serait
enfoui à l’emplacement de la commanderie de Montpellier.
-
Le
20 mars 1312, Clément V, par le Concile de Vienne, confisque
tous les biens ayant appartenu aux Templiers pour les confier à
la Couronne, puis plus tard aux Hospitaliers de Saint Jean de
Jérusalem. Entre temps, certains droits, et quelques domaines
ont été acquis par des Seigneurs peu scrupuleux. Nous
ne retiendrons que Guillaume de Nogaret, qui avait déjà
réalisé la même démarche en 1294, avec les
biens des Anglais, et en 1306, avec ceux des juifs, sur notre seul
Languedoc. -
- La légende du Trésor
des Templiers : L'existence même du Trésor des
Templiers est niée par certains historiens. Ces derniers
avancent une thèse : Les templiers étaient très
riches en domaines, ils gagnaient beaucoup d'argent, avaient de
nombreux bénévoles et ne payaient aucun impôt...
malgré cela il n'y aurait rien eu dans les caisses lors de
leur arrestation, le vendredi 13 octobre 1307...
-
Un rapport écrit d'Alain de Pareilles, conservé aux
Archives Nationales, relate par écrit que le Temple de Paris
a été trouvé pratiquement vide lors des
arrestations !
-
A l'opposé, plusieurs hypothèses sont avancées,
elles tentent d'expliquer la fuite du trésor : Celle des 3
chariots, sortis de Paris la veille du 13 fatidique, et rejoignant
l'Angleterre... pour étayer le tout certains nous parlent des
archives secrètes du Vatican, avec des frères
Templiers enfuis, Gérard de Villers et Jean de Châlon...
d'autres préfèrent la piste d'Aquitaine, pays
inaccessible et mal venu aux hommes de Philippe le Bel, donc terre
de refuge pour les Templiers et leur Trésor.
-
Une
certitude, les templiers brassaient beaucoup d'argent sous forme de
valeurs précieuses. A cette époque point de billets ni
de comptes numérotés... comment imaginer que cette machine à fric
fut désamorcée le vendredi 13 octobre 1307. Que les
préteurs qu'étaient les Templiers, ceux qui ont
financé la rançon de Louis IX, ceux qui finançaient
la dette du pouvoir Royal, en souscrivant aux emprunts de Philippe
le Bel, étaient quasiment ruinés lors de leur
arrestation ?
-
Leur "trésor" n'était, peut-être, pas perdu pour
tout le monde... il a probablement servi d'autres causes... plus ou
moins avouables... ceux qui en ont disposé, l'ont fait avec
discrétion et intelligence, pour preuve, ils n'ont laissé
aucun indice... mais peut être que ces derniers étaient
tellement gros, qu'il fallait prendre du recul pour les
identifier... ce recul c'est le temps, seul un historien méticuleux
et averti peut s'atteler à une telle tache... un jour peut
être...
Georges
Mathon, octobre 2007.
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- Chronologie régionale sous
Philippe IV Le Bel
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- - 05/10/1285 : Mort de Philippe
III, Le Hardi, à Perpignan. Son fils Philippe IV Le Bel,
remonte à Reims, pour son sacre, et passe à Nîmes
les 25 et 26 octobre. Le 27, il part pour Le Puy en Velay.
-
- - 1288 : Philippe Le Bel permet
aux marchands de Montpellier de commercer à Nîmes, et
interdit aux marchands italiens établis à Nîmes,
(les Lombards) de « trafiquer » à
Montpellier.
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- - 1294 : Philippe Le Bel ordonne
au Sénéchal de Beaucaire et de Nîmes, de saisir
les biens des Anglais de la sénéchaussée.
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- - 1295-1302 : Guerre des
Flandres : Le Sénéchal de Beaucaire envoie, à
trois reprises, des troupes de la région, pour rejoindre le
roi.
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- - 12/03/1302 : Guillaume de
Nogaret, professeur ès lois, chevalier, ayant auparavant
exercé la fonction de Juge Mage de la sénéchaussée
de Nîmes en 1294, se porte accusateur contre le pape Boniface
VIII, dans le conflit qui l’oppose au roi.
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- - 13/04/1304 : Boniface VII
excommunie Philippe Le Bel, qui charge de Nogaret d’arrêter
le pape, pour le juger et le remplacer. À son tour de Nogaret
sera excommunié.
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- - 11/10/1304 : Mort de Boniface
VIII. Election pour quelques mois de Benoît XI.
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- - 1305 : Le conclave met en place
l’évêque de Bordeaux, Bertrand de Goth, sous le
patronyme de Clément V, qui s’installe en Avignon, avec la
bienveillance de Philippe Le Bel.
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- - Les 21, 22 et 23/10/1305 :
Bertrand de Goth, le futur Clément V, est de passage à
Nîmes, sur la route de Lyon, pour son couronnement.
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- - 1306: Philippe Le Bel confie à
Guillaume de Nogaret, Seigneur de Calvisson, la mission de faire
arrêter les juifs de la sénéchaussée, et
de confisquer leurs biens. Cette opération sera menée,
par Nogaret, sur la France entière, et dans une seule journée…
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- - 14/09/1307 : « Lettre
close » de Philippe IV, à Bertrand Jourdain de
l’Isle, Sénéchal de Beaucaire, ordonnant de saisir
tous les Templiers de sa juridiction, et leurs biens. Elle est
rédigée dans le plus grand secret, à Maubuisson,
par Philippe Le Bel et Guillaume de Nogaret.
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- - 22/09/1307 : De Nogaret accède
à la plus haute dignité du royaume : Garde du
Sceau Royal.
- Il se fera secondé, dans ses
actions, par Guillaume de Plaisians, Seigneur de Vézénobres.
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- - 13/10/1307 : Plus de 280
arrestations sur la sénéchaussée. Seulement sur
Beaucaire, 66 Templiers, y compris ceux de St Gilles sont arrêtés.
Ils sont 45 sont mis en prison à Aigues-Mortes, 15 à
Nîmes, et 6 dans le Château Royal d’Alès. Par
ailleurs, à Nîmes, près de 150 Templiers sont
enfermés dans leur commanderie ; à Alès, ce
sont 33 d’entre eux qui subissent le même sort.
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- - 08/11/1307 : Début de la
procédure d’inquisition à Aigues-Mortes, par Oudard
de Maubuisson. « Il faut prendre la réponse des
Templiers » ; Tortures dans toutes les prisons.
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- - 1312 : Concile de Vienne. Comme
dans toute l’Europe, les domaines templiers du Languedoc, sont
confisqués au bénéfice de la Couronne, puis
remis à l’Ordre des Hospitaliers de St Jean de Jérusalem.
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- - Fin 1312 : Vingt-deux Templiers,
arrêtés en 1307 et incarcérés à
Alès, sont absouts.
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- - Entre le 25 Mars et le 20 Mai 1313 :
Mort de Guillaume de Nogaret à Paris.
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- - 01/03/1314 : Philippe Le Bel
cède à l’abbé de St Gilles les biens saisis
aux juifs, sur son territoire, en 1295.
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- - 19/03/1314 : Mort de Jacques de
Molay, sur le bûcher à Paris. Le pape et le roi sont
maudits.
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- - 20/04/1314 : Mort du pape
Clément V, à Roquemaure du Gard.
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- - 29/11/1314 : Mort du roi
Philippe IV Le Bel.
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- - 06/06/1316 : Mort de Louis X Le
Hutin, son fils.
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- - 1316 : Naissance et mort de Jean
1er, Le posthume, fils de Louis X, petit fils de Philippe IV.
Europe
féodale, époque de Philippe le Bel.
(cliquer
sur la carte pour agrandir)
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- 1/
Généralités :
- - Cartulaire Manuscrit du Temple,
constitué par le Marquis d’Albon. Par E.G Léonard.
Chez la Librairie Ancienne : Edouard Champion, à Paris,
en 1930.
- - L’Ordre des Templiers. Par John
Charpentier. Chez Taillandier Editions, en 2004.
- - Philippe Le Bel. Par le Duc de Lévis
Mirepoix. Chez Perrin en 1972.
- - Les Templiers. Par Laurent Dailliez.
Chez Perrin en 1977.
- - Les Templiers. Avec Michèle
Aué. Arrêts sur images. Chez MSM en 2000.
- - Vie et mort de l’Ordre du Temple.
Par Alain Demurger. Editons du Seuil, en 1989.
- - Les Templiers Chevaliers du Christ.
Par Régine Pernoud. Chez Découvertes Gallimard.
- - Les sites Templiers de France. Par
Aubarbier et Binet. Chez Ouest-France, en 1997.
- - Les Templiers – La Vérité.
« Historia/Spécial » n°53, Mai/Juin
1998.
-
- 2/
Régionalisme :
- - Histoire de la ville de Nîmes.
Par Léon Ménard. Chez Chaubert, à Paris en 1750.
- (Tome I pages 449 à 453, plus
Preuves pages 195 à 208)
- - Histoire des Grands Prieurs de Saint
Gilles, au travers du manuscrit de Jean Raybaud.
- Par l’abbé C. Nicolas. Chez
Chastanier, à Nîmes, en 1905. (Tome II, pages 326 à
338).
- - La Vaunage au temps des Nogaret. Par
Maurice Aliger. Chez Béné, à Nîmes, en
1983.
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Commémoration de l’arrestation
des Templiers : 700ème anniversaire. Cet évènement
est l’occasion de la fête de la « Rose d’Or ».
Le 14 Octobre sur les îles de la Bartelasse, en
Avignon, se tient le rassemblement annuel des
Compagnies Médiévales du Sud de la France. Il est
ouvert au public de 10h à 18h. Il est organisé,
spécialement cette année, par les Compagnies « La
Cour Pontificale », d’Avignon, et « Les
Blancs Manteaux », d’Hyères, et propose au public
de nombreuses animations et démonstrations en tenues d’époque.
Ils sont près de 550 Médiévistes passionnés,
répartis en 32 troupes, autour d’un camp de plusieurs
dizaines de tentes. Au cours de ces deux journées, ils vous
présenteront les reconstitutions de la «Grande Mêlée
de Combattants », ou des tournois en armures des XIVème
et XVème siècle. Dimanche matin, ils défileront,
en arme, dans les rues d’Avignon. Pour les
jeunes et les moins jeunes, le frisson est assuré.
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Philippe Ritter –
Le 14
septembre 2007
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- Philippe Ritter
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Vers 1980, ses premières recherches portent sur la généalogie de sa famille
et l’histoire de sa ville, Nîmes et sa région.
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Très vite il remonte au XVeme siècle et trouve dans la famille de sa
grand-mère paternelle des Chevaliers de Malte en Arles, vers 1480.
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Ses travaux le mènent aux Archives Départementales du Gard de la Lozère de
l’Hérault et des Bouches du Rhône, puis vers les Archives Municipales de
Nîmes, St Gilles, Arles, Montpellier, Mende et Marseille
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Les personnes qu’il rencontre, les inédits qu’il rassemble et les
recherches sur le terrain lui donnent rapidement matières à Conférences,
articles de presse et publications diverses.
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En plus de 20 ans de passion, il est capable aujourd’hui de nous éclairer
sujets aussi éparses que L’histoire des halles de Nîmes, l’histoire du
corps des sapeurs pompiers de Nîmes où son grand père était chef de corps
de 1937 à 1947 et l’inventaire des biens de l’Ordre de Malte sur le Gard et
la Lozère.
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- > Arrestation
des Templiers le Vendredi 13 octobre 1307
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