Avertissement : Les
extraits donnés dans VOTRE VILLAGE indiquent la situation
administrative et l'orthographe de l'année 1868. Ils ne sont pas
forcément identiques à ceux de notre époque.
Aramon, arrondissement de Nîmes.
- Nom, date,
(sources)
- Aramonum, 1002, (cartulaire
de Psalmody)
- Aramon, 1226, (Ménard
I, preuves page 70, colonne 1)
- Villa de Aramone, 1256,
(Ménard I, preuves page 83, colonne 2)
- Aramon, 1337, (cartulaire
de Saint-Sauveur-de-la-Font)
- Aramo, 1384, (dénombrement
de la sénéchaussée)
- Locus de Aramone, 1461,
(registre copie de lettres royaux E, v)
- Port et passage de la
villa d'Armont, sur la rivière du Rosne, 1461 (registre copie de
lettres royaux E, v)
- Sainct-Pancrassi
d'Aramon, 1547, (J. Ursy, notaire de Nîmes)
- Aramon, 1551, (archives
départementales C. 1333)
- Aramont, 1637, (Pitot,
notaire d'Aramon)
- Aramont, 1715, (J.-B.
Nolin, carte du diocèse d'Uzès).
- Ara-Montis, (H.
Rivoire, Statistique du Gard, II, page 483)
Quoique faisant partie de
la viguerie de Beaucaire, qui relevait de l'archevêché d'Arles, Aramon
appartenait avant 1790 à l'évêché d'Uzès, doyenné de Remoulins, et devint en
1744 le siège d'une conférence ecclésiastique de ce diocèse.
- L'archidiacre d'Uzès
était prieur du prieuré de Saint-Pancrace d'Aramon, lequel était à la
collation de l'évêque.
- Lors du dénombrement de
1384, on y comptait 42 feux, y compris Saint-Martin-du-Terme. En 1750, cette ville
avait 520 feux et 2200 habitants, en 1789, 613 feux. Aramon était une des sept
villes du diocèse d'Uzès qui envoyaient, par tour, un député aux États de la
province.
- Comme armoiries, la
ville d'Aramon porte :
d'argent, à une
montagne de sinople; au sommet, un autel antique, avec une flamme de gueules.
Légende : ARA-MONTIS.
- L'armorial de 1694 les
blasonne un peu différemment :
d'azur, à une montagne
d'argent, sommée d'un autel d'or enflammé de gueules.
(Point de légende.)
LA
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, foire de la St Martin 2002
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La foire St Martin du 11 novembre 2006
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d'Aramon par Germer-Durand
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L'origine
aramonaise de la Marche des Rois
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Carte de Cassini, (1760-1789) secteur Aramon
C'est
à l'initiative de Louis XV, qu'est levée la première carte géométrique du
Royaume de France. César François Cassini de Thury dit Cassini III, fils de
Jacques, est chargé de réaliser ce travail à l'échelle "d'une ligne pour
cent toises", soit 1/86400e. La carte s'appuie sur le réseau géodésique
que viennent d'établir (de 1683 à 1744) Jean-Dominique Cassini et son fils
Jacques (père de Cassini de Thury). Les levées commenceront en 1760 avec
César François Cassini de Thury et se termineront en 1789 avec son fils,
Jacques Dominique Cassini.La publication sera retardée par les événements de
la Révolution pour n'être achevée qu'en 1815.
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Topographie du Gard de l'époque Celtique
à 1868. (17pages de descriptif) |