JULIETTE DROUET ?
Le portrait de Juliette Drouet et la tête de la statue sur la Fontaine Pradier à Nîmes (La ville de Nîmes) Une ressemblance troublante ! ! !
Extrait de « Nîmes sans visa » de Christian Liger, 1987.
Juliette (Drouet) ne peut être la ville de Nîmes, quoi qu’en disent les Nîmois : en 1845, elle avait trente neuf ans ; elle avait quitté Pradier depuis quinze ans ; elle vivait avec Victor Hugo cette existence quasi recluse qui était le signe de son amour total depuis douze ans. Il est vrai que Hugo, Pradier et Juliette se rencontraient : le sculpteur et son modèle avaient eu une petite fille, Julie, et cela les rapprochait encore. Mais il y avait longtemps que Juliette ne posait plus.
Extrait de « Juliette Drouet » de Marcel Fabre, 1935.
Elle posa (Juliette Drouet) devant lui pour de nombreuses études de tête et de nu qu'il devait par la suite utiliser comme documents dans la réalisation de la plupart de ses oeuvres.
Réflexions laissées à l’appréciation du lecteur
Les raisons données par l’écrivain Christian Liger ne sont pas convaincantes. Les études réalisées précédemment par Pradier pouvaient très bien permettre techniquement de sculpter le visage de Juliette sans l’avoir comme modèle, ce visage il l’avait déjà réalisé à maintes reprises et il n’était pas homme à s’embarrasser de scrupules
Quand à la question, le modèle de la statue est, ou n’est il pas Juliette Drouet ?
Je réponds par deux questions :
Pourquoi Pradier qui est un sculpteur talentueux a-t-il réalisé ce visage qui ressemble étrangement à son ancien modèle ?
Et il possible d’imaginer qu’il poussât aussi loin la ressemblance sans le faire exprès ?
Georges Mathon, 2003
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