- LES SOUTERRAINS
- DES ARÈNES DE NÎMES
-
- PAR M. Félix MAZAURIC,
1910
-
-
-
- IV
- LES NAUMACHIES
-
- La question des naumachies est trop intimement liée
à celle des souterrains pour ne pas nous conduire à exposer ici notre manière
de voir à ce sujet. Sous l'influence des raisons fournies par la plupart des
auteurs du XIXe siècle, nous avons longtemps admis, comme tout le monde, la
possibilité des spectacles nautiques. Après avoir visité en détail toutes les
parties souterraines de notre édifice, nous sommes obligé de constater
qu'aucune des prétendues preuves invoquées ne résiste à l'examen d'une
critique tant soit peu serrée. Nous allons donc exposer sommairement les
raisons qui ont été fournies en faveur de la thèse des naumachies et en
montrer l'inanité; nous donnerons ensuite les motifs qui nous permettent de
supposer le contraire.
-
- Quoi qu'en disent Grangent, Durand et Durant, ces auteurs
ne sont pas les premiers à avoir émis l'hypothèse des jeux nautiques. C'était
là une des idées chères à Rulman qui écrivait 200 ans auparavant. Il y
revient assez souvent dans ses manuscrits, à propos des Arènes.
-
- « Cette abondance d'eau, écrit-il dans un style
quelque peu confus, sortait à l'instant de la gorge d'un puits qui est encore
presque au milieu de l'Arène, à côté de la maison du docteur Boneau.
- L'eau qui la remplissait y était portée par un grand
aqueduc venant de la Fontaine en droite ligne, l'eau duquel était détournée
loin de l'Amphithéâtre, à mesure que le puits était plein et que l'eau
surmontait le vase du sable, cet estang s'écoulait après l'action dans cet
autre aqueduc qui recevait les eaux pluviales et se dégorgeait dans le fossé
qui avait 2 ou 3 toises de profondeur et 10 de largeur; le sable qui pour
lors avait été répandu autour des deux galeries basses et le long des 4
entrées, et dans quelques-unes des boutiques, était recueilli, remis et
aplani dans le vuide. »
-
- Le judicieux observateur Ménard, ensuite l'architecte
Révoil, se sont chargés de démontrer que le fameux puits du centre de
l'arène, dit Puits des Wisigoths, avait été construit avec des débris
arrachés à l'Amphithéâtre et, par conséquent, était postérieur à l'époque
romaine. En ce qui concerne le canal venu en droite ligne de la Fontaine,
c'est là une pure supposition qui ne repose sur aucune observation précise.
-
- Toutes les raisons invoquées par Grangent sont des raisons
de sentiment. Il insiste surtout sur la différence de niveau de 2 m. 36, qui existe
entre le sol de l'arène et celui de la ville romaine. Cette dénivellation
s'explique cependant, comme le dit ailleurs Grangent lui-même, par les deux
avantages qu'elle procure, l'absence de toutes dimensions colossales de
hauteur dans la décoration extérieure, et le placement d'un plus grand nombre
de gradins dans l'intérieur.
-
- II admet, sans preuves comme Rulman, que l'aqueduc du nord
conduisait dans l'arène les eaux de la Fontaine, la sortie de cet aqueduc
devait être fermée par une vanne qui retenait les eaux et les forçait de
regonfler et de s'élever dans l'arène, par quelques dalles de la, couverture
de l'aqueduc circulaire qu'on pouvait enlever. Cette vanne qui devait
exister, ces dalles qu'on pouvait enlever, tout cela constitue une supposition
gratuite que rien n'est jamais venu confirmer.
-
- Autre supposition :les deux grandes salles situées à
droite et à gauche des deux portes de l'est et de l'ouest devaient servir de
lieu de réunion aux combattants des deux partis et de remise pour les galères.
-
- Grangent prévoit une objection relative aux deux portes du
nord et du sud qui ouvrent sur l'arène. Si l'eau envahit ces deux passages,
les escaliers des loges d'honneur seront submergés et les plus hauts
dignitaires de la Colonie ne pourront plus gagner leur place par le passage
qui leur est spécialement réservé. Delà, la présence de coches et de rainures
dans les jambages de ces portes où l'on devait faire entrer des pièces de
bois transversales pour les fortifier contre le poids de la masse d'eau contenue
dans l'arène.
-
- Nous donnons ici, en coupe et profil, un aperçu de cette
disposition. (Fig. 9) On y verra que le système adopté ne diffère en rien de
tous ceux que les Romains employaient dans leurs fermetures en bois. Une
porte, simplement plaquée entre deux linteaux, était retenue en arrière par
une barre glissant entre deux rainures. La simple réflexion démontre que ce
système était nettement insuffisant pour résister à la formidable pression
des eaux, pression qui aurait atteint près de 3 millions de kilo. à la base
! ! !
-
- Le même auteur s'aperçoit d'un vide de 0m19 qui existe
entre les dalles formant stylobate et le mur même du podium, vite, il suppose
ce vide rempli d'une couche de terre glaise, qui aura pour effet d'empêcher
les infiltrations. Un des plus zélés défenseurs de la thèse des naumachies,
l'archéologue Pelet, s'est chargé lui-même de réfuter cette manière de voir.
Sur des observations à lui présentées par M. Jannior, architecte du
gouvernement, il reconnaît que la terre glaise renfermée dans l'espace
précité n'aurait pas tardé à se dessécher et se crevasser ; que d'ailleurs
l'argile mouillée ne garantit pas les murs de l'humidité, au contraire, enfin
que ses recherches minutieuses n'ont pu lui faire découvrir le moindre
vestige d'argile sur ce qui reste de l'ancien revêtement du podium...
-
- Personnellement, nous n'ajouterons qu'un mot, le mur du
petit podium, situé au-dessus du quatrième gradin, portait un vide analogue
derrière les grandes dalles. Comme on ne peut cependant faire monter les eaux
jusque-là, il faut bien trouver une autre raison de cette particularité, nous
la voyons tout naturellement dans la nécessité de tenir ces belles dalles à
l'abri de l'humidité intérieure, et partant, de toute cause de dégradation.
-
- Grangent connaissait, nous l'avons vu, l'existence du
sous-sol en forme de croix, mais comme cette disposition le gêne pour le
passage de son prétendu canal aboutissant au centre même de l'arène, il la
reporte à une date beaucoup plus récente, et en fait une église chrétienne.
Les découvertes effectuées par Révoil, en 1866, ont démontré l'inanité de
cette supposition. (1)
-
- (*) Nous nous garderons bien d'affirmer cependant que l'oeuvre de
Titus Crispius soit contemporaine de la construction de l'Amphithéâtre en général
que nous datons du Ier siècle. Nous avons, au contraire, de fortes raisons de
croire qu'elle lui est quelque peu postérieure.
-
- Telles sont les preuves que Grangent et ses collaborateurs
présentent comme irréfutables ! Insister plus longtemps serait puéril.
-
- Nous avons cité, au début, une lettre d'Artaud à Millin,
dans laquelle ce savant relate la découverte d'une inscription dans le canal
de l'Euripe. Cet auteur est grand partisan de l'hypothèse des naumachies.
Parmi les raisons qu'il donne, nous retiendrons seulement celle qui a trait
aux inscriptions gravées sur le couronnement du podium, inscriptions qui, on
le sait, réservent un certain nombre de places aux bateliers du Rhône et de
la Saône, de l'Ardèche et de l'Ouvèze.
-
- Personnellement, nous nous refusons à admettre que les
décurions nîmois aient réservé aux nautes, par décret et d'une façon
permanente, un si grand nombre de places pour l'unique raison que ce
spectacle pouvait les intéresser de temps à autre. Il a fallu, semble-t-il,
des raisons autrement puissantes, telles, par exemple, que celles résultant
des services quotidiennement rendus par ces corporations à la République
nîmoise. On sait l'importance de la batellerie à l'époque romaine ; pour s'en
faire une idée, il suffira de consulter les inscriptions antiques du Musée de
Lyon, on y verra combien prépondérantes étaient, à cette époque, et dans
toute la Vallée du Rhône, les corporations de bateliers. Elles ont des
curateurs, des préfets, des patrons. Elles figurent dans les cérémonies publiques,
elles élèvent des statues et en reçoivent...
-
- Nous ignorons d'ailleurs les inscriptions similaires
gravées sur les amphithéâtres et cirques de la région...
-
- Qui nous dit qu'un certain nombre de places n'étaient pas
réservées aux mêmes corporations dans les théâtres de Vienne, Orange et
Arles, par exemple?
-
- A l'appui de notre manière de voir, nous citerons
l'épitaphe, trouvée à Lyon, d'un négociant en vins, Minthatius Vitalis,
patron de la corporation des bateliers naviguant sur Saône, et gratifié par
le splendidissime ordre de la cité d'Albe, du droit d'assister aux
spectacles, parmi les décurions de la cité.
-
- Les nouvelles preuves apportées par Pelet ne sont pas plus
heureuses. Nous avons vu le rôle d'aqueduc d'écoulement des eaux de la
Fontaine qu'il faisait jouer à une partie de l'aqueduc circulaire extérieur:
-
- Malheureusement pour cette hypothèse, l'aqueduc se
prolonge bien au-delà des limites tracées par lui-même.
-
- En découvrant le sous-sol en forme de croix, il admet la
communication de l'Euripe avec ce sous-sol, qui devient alors une sorte de
remise pour les bateaux. Il parle, lui aussi, d'une vanne pour opérer le
dessèchement. Or, nous l'avons dit, il n'existe aucune trace d'un canal
faisant communiquer le sous-sol de l'arène avec l'Euripe, ni d'une
vanne pour l'écoulement des eaux.
-
- Notre auteur tire un grand avantage de la découverte d'un
escalier monolithe de quatre marches, au cours de fouilles effectuées, en
1844, dans le passage ouest, au pied de la galerie intérieure. Il prend le
niveau actuel pour celui de l'ancien sol et suppose que le petit escalier
servait à l'embarquement des jouteurs.
-
- Comme les quatre ouvertures qui servaient d'écoulement à
l'aqueduc circulaire intérieur dans ces mêmes passages le gênent quelque peu,
il en supprime trois, et déclare que la quatrième était bouchée et ne servait
point. Une simple visite au canal de l'Euripe aurait pu cependant l'édifier
complètement.
-
- Est-il besoin de répéter qu'un examen attentif des lieux
permet de constater d'une façon certaine que l'ancien niveau du sol était
sensiblement plus élevé que le sol actuel, que les modifications survenues
dans toutes ces parties sont le fait des adaptations du moyen âge, et
qu'ainsi s'évanouit comme les autres l'argumentation du savant archéologue ?
-
- Malgré toute son assurance, Pelet prévoit une objection
grave qui peut lui être faite. Il s'en tire en déclarant que l'Amphithéâtre
n'a jamais été terminé ! La citation en vaut la peine :
-
- « Ce qui prouve que des circonstances impérieuses ont
dû suspendre les travaux de confectionnement, c'est que les aqueducs, qui
devaient amener les eaux dans l'arène, ne sont pas même revêtus de ciment ;
Ce qui n'aurait pas eu lieu si le monument avait déjà servi aux jeux
nautiques auxquels il était destiné. »
-
- II me reste à signaler une dernière prétendue preuve
fournie par Révoil dont les découvertes ont cependant porté le coup le plus
rude à la thèse en question. Il s'agit d'une causerie rapportée par un tiers,
au cours de laquelle le savant architecte aurait mentionné un vide en forme
de bateau resté intact dans la terre qui comblait le vide en croix. Il nous
est impossible de nous figurer l'existence d'un vide semblable dans un
terrain entièrement comblé par la terre et les débris.
-
- En supposant la présence d'un bateau, il n'est pas
possible d'admettre que le bois se soit complètement volatilisé. Les traces
de boiserie se conservent dans la terre même humide, tout le monde sait cela,
et nombreux sont les débris romains de cette nature extraits des décombres et
des puits. Il est donc probable qu'il y a eu confusion et que Révoil a
simplement voulu parler du double plan incliné d'une des galeries du
sous-sol, lequel affecte, en effet, la forme d'un fond de bateau.
-
- L'éminent architecte a consacré quelques notes aux
fouilles des Arènes; mais jamais, ni lui, ni personne n'a signalé la
découverte d'une barque véritable. Au contraire, les fouilles de 1866
paraissent suggérer à Révoil les doutes sur la possibilité des courses
nautiques. Il n'ose critiquer l'opinion courante, mais il soulève quelques
objections qui nous ont paru des plus sérieuses.
-
- En résumé, la croyance aux naumachies est entièrement
basée sur le désir de trouver une explication aux nombreux souterrains et
aqueducs. Or, nous venons de voir que ceux-ci forment un ensemble uniquement
destiné à l'écoulement des eaux pluviales. Chaque partie recevant une
destination propre, tout s'explique admirablement sans l'intervention de
raisons étrangères.
-
- Voyons maintenant les motifs qui nous permettent de croire
que, dans son plan général, l'architecte n'avait point prévu la possibilité
des jeux nautiques.
-
- II convient de noter, tout d'abord, la différence que les romains
établissaient dans leurs constructions entre les aqueducs porteurs d'eau et
les égouts uniquement destinés à l'écoulement des eaux pluviales. Dans la
construction des premiers, les précautions les plus minutieuses étaient
prises pour éviter toute perte ou infiltration. Les murs formaient une masse
d'une solidité à toute épreuve qui, après de nombreux siècles, offre encore
une résistance inouïe au pic du démolisseur. L'intérieur était protégé par
une couche de béton mélangé de briques concassées dont l'épaisseur était
souvent considérable.
-
- Pour les seconds, destinés à recevoir l'eau d'une façon
temporaire, les précautions étaient moins sévères ; les murs, quoique
solidement construits, n'offraient pas la même compacité et le revêtement intérieur
faisait complètement défaut.
-
- Or, les souterrains et aqueducs des Arènes appartiennent à
la seconde catégorie. Les murs, en petits moellons, jointaient parfaitement,
mais pas assez cependant pour mettre le monument à l'abri des infiltrations
si ces galeries étaient remplies d'eau. Ce défaut s'observe surtout dans le
sous-sol en forme de croix. Ici, comme le remarque Révoil, la construction
est passablement négligée. Les joints des moellons ne sont pas remplis ; en
outre, ils ne portent aucune trace de ciment. Or, c'était la partie qu'il
importait le plus de protéger, car elle se trouve, nous l'avons vu, sans
aucun écoulement, et les eaux étaient forcées d'y séjourner d'une faon
presque permanente.
-
- Si l'on introduit dans ces bas-fonds une nappe d'eau
pouvant atteindre de 6 à 7 mètres de hauteur, c'est la ruine complète des
murs à très brève échéance. Pour qui connaît les précautions ordinairement
prises par les Romains, cette négligence est inadmissible.
-
- Supposons pour un instant la possibilité des naumachies,
et voyons ce qui va se produire. Il faut bien admettre au-dessus du sol de
l'arène une hauteur d'eau de 1 à 2 mètres pour permettre aux galères de se
mouvoir aisément. Or, l'observation démontre qu'à ce niveau tout le sous-sol,
tous les aqueducs, toutes les chambres que nous venons d'étudier se
trouveraient envahies par les eaux. Bien plus, par suite de la disposition en
plaine de notre cité, les eaux étaient forcées de refluer en amont de
l’Amphithéâtre jusqu'à une distance de plusieurs centaines de mètres.
Conçoit-on la présence d'un si grand volume d'eau dans un espace aussi
considérable, sans que la construction ait à subir de graves dommages ...
-
- Après avoir étudié les mille précautions prises par les
Romains pour faciliter l'écoulement des eaux pluviales, comment supposer
qu'ils vont introduire brusquement une cause de destruction autrement active
que cette dernière ?
-
- Il est vrai qu'on a admis l'existence de vannes pouvant
intercepter le passage des eaux dans les parties à préserver, mais nous avons
vu que c'était là une supposition gratuite, et que nos recherches
personnelles ne nous ont fait découvrir nulle part, dans les parties les
mieux conservées, la moindre trace de ces dispositions présumées.
-
- Et que dire maintenant des dégâts d'une autre nature
causés dans le sous-sol ?
-
- Indépendamment des travaux nécessités pour le déménagement
de tout le matériel usité pour les apparitions subites, que serait devenu le
plancher en bois dont l'existence n'est plus contestable depuis les fouilles
de Révoil ? Enfin, pense-t-on à tous les inconvénients causés par
l'entraînement du sable et de la boue jusque dans les parties les plus
reculées de l'édifice?
-
- Pour que la chose devint possible, il aurait fallu :
-
- 1) creuser dans toute l'arène un sous-sol inférieur au
stylobate et à toutes les fondations de la cavea.
-
- 2) tenir ce sous-sol complètement isolé du reste du
monument.
-
- 3) assurer un écoulement immédiat des eaux.
-
- Par un phénomène bizarre, les auteurs qui ont le plus
ardemment défendu la thèse des naumachies dans l'Amphithéâtre de Nîmes, sont
généralement les mêmes qui se refusent à admettre la possibilité d'un pareil
spectacle dans celui d'Arles.
-
- Or, ce dernier nous parait réaliser toutes les conditions qui
manquent à Nîmes. Ici, point n'est besoin de suppositions pour étayer cette
hypothèse, tout un concours de circonstances favorables semble lui donner
quelque apparence de certitude.
-
- C'est, tout d'abord, la présence d'un sous-sol aussi
étendu que l'arène et établi sur le rocher inerte, à un niveau inférieur de
2m50 à celui du stylobate et de la base générale de l'édifice. On voit
encore, sous ce stylobate, les rainures où s'engageaient les poutrelles d'une
galerie sur pilotis faisant le tour de l'arène et bien propre à faciliter
l'embarquement des jouteurs (1).
-
- Les eaux auraient pu être empruntées au réservoir antique
qui se trouve tout à côté de l'Amphithéâtre et à un niveau plus élevé de cinq
à six mètres que le sol de l'arène.
- L'évacuation se serait faite instantanément par un large
aqueduc cintré, sorte de cloaque, situé sous la grande entrée du nord.
-
- Voilà les conditions favorables qui manquent à
l'Amphithéâtre de Nîmes. Aucun raisonnement, aucune supposition ne sauraient
prévaloir contre l'observation pure et simple des faits.
-
- Mais si les Arènes de Nîmes n'étaient point aménagées,
comme celles d'Arles, pour les luttes nautiques, par contre, elles étaient
merveilleusement agencées pour les spectacles féeriques et apparitions
instantanées, combinés avec la présence de décors de toute nature.
-
- Les deux monuments se complétaient en quelque sorte l'un
l'autre. Après avoir joui chez eux du spectacle de combats livrés sur un
élément qui leur était familier, il est permis de se représenter les Arlatens
venant assister à, des divertissements d'un nouveau genre sur les gradins que
leur avait réservés l'hospitalité de leur opulente voisine.
-
- (Nous ne pouvons
donner ici tous les éléments de comparaison qui peuvent exister entre les
deux Amphithéâtres. Il y a des différences qui tiennent à leur situation
même, l'un en plaine, dans la partie la plus basse de la ville, l'autre sur
une colline assez élevée. Il serait intéressant de refaire, pour les Arènes
d'Arles, le travail que nous venons de terminer pour celles de Nîmes. Je suis
certain qu'on y découvrirait des choses fort intéressantes; mais pour cela il
faudrait déblayer bon nombre de couloirs encore actuellement encombrés par
les débris.)
-
- Félix MAZAURIC, 1910
-
- SUITE
MAZAURIC
- > Introduction I
- > Historique II
- > Écoulement des eaux pluviales III
- > Les Naumachies IV
-
- -oOo-
-
- Les
Arènes de Nîmes avec NEMAUSENSIS
- >
L'amphithéâtre
de Nîmes par Auguste Pellet, 1838
- >
Les Arènes, par Alexandre de Mège,
1840
- >
Les Arènes, rapport de fouilles de Henri Révoil, 1868
- >
Les Arènes, description de Eugène
Germer-Durand, 1868
- >
Les Arènes, par Albin Michel, 1876
- >
Chateau des
Arènes du Ve au XIIIe siècle Michel Jouve, 1901
- >
Quelques détails sur les Arènes, par le chanoine François Durand, 1907
- >
Les Arènes, L'Amphithéâtre par J. Charles Roux, 1908
- >
Les Arènes, Les souterrains des
Arènes, Félix Mazauric, 1910
- >
Les Arènes, Le rempart et le Château
des Arènes, Igolen 1934
- >
Diaporama des fouilles
en 1987
- > Tour des Arènes à travers un siècle d'iconographies
-
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