LA FONTAINE DE NÎMES.

Par M. Igolen,

Mémoires de l’Académie de Nîmes, 1945

 

Utilisation des Eaux de la  Fontaine dans leur traversée de la Ville.

Leurs inconvénients.

 

 

 

 

Les eaux de la Fontaine s'écoulant à travers la ville ou le long des remparts furent de tout temps utilisées par l'industrie soit pour actionner de nombreux moulins, soit pour le lavage des matières premières employées par la bonneterie.

 

Lorsque les fortifications eurent été démolies et que les fossés entourant les remparts eurent disparu, les eaux de la Fontaine ne s'écoulèrent plus que par l'Agau.

 

Rien de plus curieux alors que cette traversée de la ville par ces eaux. L'Agau, plus ou moins canalisé, mais coulant toujours à découvert, occupait toute la largeur de la rue, à l'exception d'un étroit sentier aménagé de chaque côté le long des maisons, utilisé comme lavoir, on venait y tremper au sortir des chaudières, les laines, les soies et les cotons encore fumants utilisés par la bonneterie si florissante à Nîmes au cours des derniers siècles. Comme il fallait ensuite faire sécher toutes ces matières, rien n'était plus facile et plus simple que de les suspendre sur place en forme d'écheveaux de toutes couleurs au travers de la rue, au-dessus de la tête des passants. Mais le trempage et le séchage de tous ces cotons, laines ou soies, ne se faisaient pas sans que les murs bordant l'Agau ne fussent tachés d'indigo, de pourpre, de vermillon, ajoutant ainsi une originalité de plus à ce coin de Nîmes.

 

Ainsi, l'Agau aux eaux chargées de matières colorantes de toutes sortes, les étroits sentiers courant le long des murs barbouillés de diverses couleurs, les mille écheveaux multicolores suspendus au-dessus du canal, tout contribuait à donner à la rue Nationale d'alors une physionomie étrange faite de pittoresque et de curiosité.

 

Mais si les eaux de la Fontaine concouraient ainsi à la prospérité de Nîmes, elles n'en étaient pas moins une cause de grande insalubrité, de danger public permanent. Coulant à découvert, à travers la ville, ou croupissant souvent dans des fossés larges et profonds et couverts de vase, elles recevaient les eaux sales des lavoirs, des moulins à huile, des égouts, des vinasses des brûleurs et toutes sortes d'immondices, constituaient un vrai danger pour l'hygiène et contribuaient à faire de Nîmes une des villes des plus insalubres que la peste avait bien des fois éprouvée.

 

Le canal de l'Agau, mal entretenu, mal pavé, ne permettait l'écoulement des eaux qu'avec lenteur en temps ordinaire, ce qui rendait son voisinage malsain, ne pouvant les contenir toutes en temps de forte crue, il débordait alors, inondant les rues voisines; empêchant les eaux des égouts de s'écouler, lesquelles, pénétraient dans l'intérieur des maisons et y entretenaient une humidité permanente des plus dangereuses.

 

Cette insalubrité de notre ville dura jusqu'à la Révolution de 1789 et ne disparut complètement que lorsque l'Agau eut été recouvert entièrement, vers la fin du XIXe siècle.

 

Les moulins actionnés par les eaux de la Fontaine

 

Les eaux de la Fontaine ont été utilisées de tout temps pour actionner de nombreux moulins de toutes sortes, tant sur le canal ou l'Agau, que sur les fossés des fortifications.

 

Du creux de la Fontaine aux abords de Caissargues, a écrit le Docteur Puech, dans « Nîmes en 1596 », on comptait quinze moulins à eau, et sur les hauteurs de « Puech-Jusieu » et des « Trois Fonts », autant de moulins à vent.

 

Ceux-ci suppléaient ceux-là lorsque les basses eaux entraînaient le chômage ; c'était là un fait si ordinaire, que tous ceux qui exerçaient la profession de meunier s'attachaient à avoir; à leur dévotion, les deux modes de mouture...»

 

Le nombre de ces moulins permet de supposer qu'autre, fois les eaux de la Fontaine étaient beaucoup plus abondantes qu'elles ne le sont aujourd'hui. Certains de ces moulins sont connus depuis le Xe siècle ; d'autres ont porté un nom qui n'a guère varié au cours des siècles ; d'autres enfin ont changé si souvent de propriétaire, et partant de nom, que des confusions se produisent quand on veut les authentifier, c'est-à-dire les distinguer.

 

Les Moulins situés hors de l'enceinte de la Ville, entre la Source et le Square Antonin actuel.

 

Entre la source de la Fontaine et les remparts de la ville, il a existé jadis quatre moulins à blé. Le quatrième de ces moulins est connu sous le nom de Moulin Pezouilloux, d'après nos différentes archives. L'historien Ménard, au tome V, de son Histoire de Nîmes, page 50 et suivantes, situe ce moulin à l'intérieur de la ville après lui, M. E. Germer Durand, dans son Dictionnaire topographique, p. 146, 147 ; et dans son Cartulaire de Notre Dame, p. 319 ; M. François Germer Durand, dans Promenade d'un curieux, P. 89, 90 ; et Albin Michel, dans Nîmes et ses Rues, ont commis la même erreur.

 

Cette erreur est signalée par M. Joseph Simon, dans son « Histoire des juifs à Nîmes », parue dans la Revue ; Nemausa «, tome II, 1884-1885, au sujet des « Bains des juives ».

 

Pareille erreur nous ayant paru anormale, nous avons voulu la vérifier, ce que nous avons fait en consultant attentivement divers documents de nos différentes archives, particulièrement certains de la Série G. 190 et 195 aux Archives départementales. L'erreur signalée par M. Simon est exacte, nous ­en donnerons des preuves au sujet du Moulin Pezouilloux.

 

La gravure « La Ville de Nîmes surprise par les religionnaires en 1569 », au Tome V de l'Histoire de Ménard, représente les quatre moulins précités ; on y voit même le cinquième moulin, celui situé à l'intérieur des remparts.

 

D'autre part, le « Plan des Fortifications de la Ville de Nîmes avant la Paix de 1629 », au Tome V de l’Histoire de Ménard, représente les trois premiers moulins de la Fontaine, ceux-ci sous la forme de certains bâtiments qui, pensons-nous, ont dû reproduire assez exactement, les dits moulins à cette époque (1750).

 

Signalons, enfin, que dans eux plans de nos archives municipales, l'un portant le No 277, « simple croquis linéaire, sans date, sans aucune inscription, mais vraisemblablement dressé vers 1730 » et portant au revers l'annotation,  « le premier plan du local qui fut levé par le sieur Mauric architecte, avec la position des moulins lequel fut fait avant qu'on eût commencé à découvrir les monuments antiques » nous ont permis de situer l'emplacement exact de trois premiers de la Fontaine.

 

C'est donc avec des documents dignes de foi que nous pouvons parler des quatre premiers moulins situés sur le ruisseau de la Fontaine.

 

Le Moulin du Monastère de Saint-Sauveur ou de l'Abbesse

 

 

Le premier moulin, dit « moulin supérieur » a été connu de tout temps, sous le nom de « Moulin du Monastère de Saint-Sauveur », ou « Moulin de l'Abbesse ». Il était situé entre la source et le Nymphée, à la première chute de la source et le barrage antique, situé sous le pont le premier des Ponts de là Fontaine, lui servait d'écluse.

 

Disons que le- Monastère de Saint Sauveur était établi dans les environs immédiats de la source et que le Temple de Diane lui servait d'église. Ce fut en 991, que l'évêque de Nîmes, Frotaire, frère du vicomte Bernard-Aton, fonda ce monastère, connu alors, sous, le nom de « Monastère des Filles de Saint-Sauveur », pour servir de refuge aux filles ou soeurs des Chevaliers des Arènes ou de la région.

 

Ce moulin est connu dès le Xe siècle et aurait appartenu, suivant M. Mazauric, à quelque chevalier. Suivant une charte de 1170, Pierre Bernard du Capitole adonna sa fille au couvent de Saint-Sauveur et, à cette occasion, il céda à l'Abbesse du Monastère les droits qu'il possédait sur ce moulin.

 

En 1162, il était connu sous le nom de « Molendinum superior de Fonte, prope monasterium »  suivant lune charte du Cartulaire de Saint-Sauveur-de-la-Font, il est encore désigné de même en 1209, suivant Ménard.

 

En 1695, il est connu sous le nom de « Moulin des Dames religieuses de Beaucaire » suivant un acte de nos archives municipales, parce qu'à cette époque le monastère de Saint-Sauveur avait été transporté à Beaucaire, à là suite de la démolition du couvent des abords de la. Fontaine.

 

Le Moulin Flamejal ou d'Albenas.

 

Le deuxième moulin était situé un peu en aval et à droite du Nymphée. C'est dans le bief de ce moulin qu'on trouva, en 1739, lors des premières fouilles faites pour l'aménagement de la Fontaine, des vestiges de monuments romains, ce qui fut cause qu'on modifia complètement le projet élaboré et, eut pour résultat la reconstruction de la Fontaine telle que nous la voyons aujourd'hui.

 

Le premier nom, connu de ce moulin est celui de « Moulin Framejal », cité en 1175. A cette date, suivant un acte de reconnaissance féodale (Arch. dép. G. 195) faite par Brémond, fils de Bernard de Millau, en faveur du Chapitre, ce moulin appartenait pour les 3/4 à ce dernier, et, pour 1/4, à l,'Abbesse de Saint-Sauveur. Dans la suite, il appartint en entier, par spoliation à l'Abbesse.

 

Vers 1562, il fut acquis par le sieur Albenas, et depuis lors, il fut connu sous le nom de « Moulin d'Albenas », jusqu'en 1744, année où il fui démoli, lors de l'aménagement de la Fontaine.

 

Le nom de Albenas rappelle celui du premier consul de Nîmes en 1529, J. Albenas, et celui de son fils, Poldo d'Albenas, l'auteur du premier ouvrage connu sur Nîmes et publié en 1560.

 

Le Moulin Cavanhac.

 

Le troisième moulin était situé à environ 70 mètres en aval du précédent, c'est-à-dire qu'il se trouvait à hauteur de la maison du garde de la Fontaine actuelle. Il est généralement connu sous le nom de « Moulin de Cavanhac ».

 

Suivant un document de 957, collationné sur un vieux registre en parchemin (Arch. dép. G. 195), Daidon et sa femme Raimonde firent don à l'Eglise de Nîmes, c'est-à-dire au Chapitre cathédral, d'un moulin situé près de la Fontaine (in loco, urbs vocant Talamo Marcio, in ribaria de fonte majore, prope ipsa fontem).

 

Une copie d'acte de reconnaissance féodale de 1282.par Guillaume de Sape (A. D. G. 195) désigne ce moulin sous le nom de « Moulin de Besson ». Au XlVe siècle (A. D. G. 195) il est désigné sous le nom de « Moulin Besson » ou « Moulin Cavanhac ».

 

En 1510, il est arrenté à Baudan, jardinier, pour la somme de cent florins. En 1563, Baudan y fait transporter une partie des pierres provenant de la démolition du Couvent de Saint-Sauveur.

 

Un acte du 10 octobre 1613 (A. D. G. 195) lui donne les confronts suivants« confrontatum ab oriente et ab occidente cum aquali dicti molendini ; ab borea recto cum itinere quo itur de portali Magdalenœ dicte civitatis Nemausensis ad dictum fontem ; a vento maximo cum plano dicti fontis. »

 

En 1745, suivant un document des Archives municipales (A. M. 00. 174) ce moulin fut vendu par dame Gabrielle de Maureton au sieur Rey (maison avec cour et moulin sur le canal de la Fontaine).

 

Comme les deux précédents, ce moulin fut démoli en 1744, lors de l'aménagement de la Fontaine.

 

Le Moulin Pezouilloux.

 

Le Moulin Pezouilloux, avons-nous dit plus haut, était le dernier des quatre moulins situés hors de l'enceinte de la ville, entre la source et le Square Antonin actuel. Cette situation est confirmée par de nombreux documents de nos différentes archives, particulièrement de la série G. 190 et 195 aux Archives départementales, dont voici quelques extraits :

 

A - Les eaux qui sortent de la Fontaine ont eu d- tout temps leur cours sous le pont qu'il y a près du jardin des Récollets et de là dans le canal appelé « Bain des juives », en dehors de l'enceinte urbaine, tout près du Moulin Pezouilloux, dont les eaux de fuite n'entraient dans la ville qu'après, avoir franchi les treillis, ou grilles de fer, placés, aux ouvertures des remparts. (G. 190).

 

B - Les eaux de la Fontaine ont eu de tout temps, et de là dans le canal appelé « Bain des juives », qui les porte contre les murs de la ville et ensuite dans un autre canal appelé la Gau, sur lequel le Chapitre a un moulin ...(G. 190).

 

C - Permission donnée par les consuls au sieur Du Prix de faire hausser de cinq pans la muraille traversant les fossés de la ville pour donner de l'eau à son Moulin de Mailhan, près de la Porte de la Madeleine. Plainte du Chapitre contre le sieur Du Prix qui avait détruit le niveau d’eau à la levage du Gourd des Ecoliers ! », autrement dit le clédat, barrière de bois, du Moulin Pezouilloux.  (G. 190).

 

D - De tout temps les eaux de la Fontaine qui se rendent au bain des jusioles ayant passé par l'ouverture qu'il y a sous, les murs de la ville, et de là, au Moulin appelé de la Gau, appartenant au dit Chapitre. Néanmoins le sieur Michel s'est permis d'aller faire une -ouverture à l'écluse du bain des jusioles pour en détourner, l'eau et la faire passer dans les fossés de la ville... (G. 190) ».

E - le 1er moulin dit Moulin Supérieur,

      le 2e moulin, dit Moulin Flamejal

      le 3e moulin, dit de Besson ou de Cavanhac

      le 4e moulin, situé au bain des juives et appelé Pezouilloux.

      le 5e moulin, dit Moulin de l'Agau ou Canourgue ... (G.195).

 

De ce qui précède, il semble que les eaux de la Fontaine, après avoir passé sous le premier pont qu'on rencontrait en allant de la Porte de la Madeleine à la Fontaine, se séparaient en deux branches. La première de ces branches constit  uait le ruisseau de la Fontaine proprement dit et. allait aboutir directement devant les murs de la ville, au Square Antonin actuel. Dans l'autre branche se trouvaient d'abord le « lavoir des juifs,» puis au-dessous, le « bain des juives », où les juives de Nîmes allaient se baigner et taire leurs ablutions.

 

Cette branche est connue dans nos annales sous le nom de « la Jusiole », elle se prolongeait jusqu'aux remparts une muraille empêchait les eaux de verser dans les fossés, et les obligeait de refluer dans le ruisseau de la Fontaine.

 

La réunion de ces deux branches, devant les remparts de la ville formait là un bassin, dit « le Gourd des Ecoliers, » en amont duquel se trouvait le Moulin Pezouilloux, non loin des murs de la ville. Toutes les eaux de la Fontaines, ainsi réunies dans ce bassin ou gourd, pénétraient ensuite par un treillis, ou grille de fer, sous les remparts dans une voute, sur laquelle se trouvait le premier moulin situé dans l’enceinte de Nîmes, moulin appelé Moulin de l'Agau, dont nous parlerons plus loin.

 

Le Moulin Pezouilloux est cité en 1112, dans le Cartulaire de Notre-Dame, sous le nom de « Molini Pedeloisi » ; en 1354, sous le nom de- « Molin Pezols », aux Archives départemen­tales (G. 161) ; en 1562, sous le nom de « Moulin Pezouilloux ».

 

L'historien Ménard, dans son « Histoire de Nîmes », a donc commis une erreur quand il écrit, Tome V, page 50 : « il serait facile de faire entrer, le treillis une fois abattu, quelques soldate d'élite qu'on posterait dans un moulin, appelé Pezouilloux, qui était tout auprès dans la ville... » et, pages 51 et: 52, « Alors Saint-Côme, put avec lui une centaine de soldats s'avancer vers la ville... étant descendu dans le fossé, il fit incontinent abattre le treillis, et se coula avec ses soldats ayant de l'eau jusqu'à la ceinture, sous la voûte de l'Agau, d'où il se rendit dans le moulin...»

 

Le moulin où se rendit Saint-Côme, c'est le Moulin de l'Agau, le premier des moulins situé à I'intérieur de la ville, sur la voûte dans laquelle il pénétra ayant de l'eau jusqu'à la ceinture.

 

Les trois prés de la Fontaine.

 

On ne peut guère parler des moulins précédents sans mentionner trois prés qui se trouvaient lé long des rives du ruisseau de la Fontaine, depuis la source jusqu'au jardin des Pères Récollets, c'est-à-dire jusqu'au Pont de Vierne actuel. Ces trois prés ont fait l'objet de très longs procès entrer l'Abbesse de Saint-Sauveur et la ville, l'une et l'autre de celles-ci en réclamant la propriété.

 

Le premier de ces prés allait de la source elle-même au moulin d'Albenas, le deuxième, de ce moulin au moulin Rey, et le troisième de ce dernier à l'extrémité du jardin des Récollets, tous les trois sont nettement visibles dans la gravure signalée plus haut : « Plan des Fortifications de la ville de Nîmes avant la Paix de 1629 », annexé au, tome V de l'Histoire de Ménard.

 

Déjà en 1336 nous trouvons une requête dés consuls au juge-mage pour réclamer l'enlèvement de deux « penoncellos regios », qu'au préjudice de la ville le sieur Chautard, sergent, avait placé au pré de la Fontaine « ad pratum Fontisi » ; un jugement rendu à la suite de cette requête ordonna l'enlèvement des « penonceaux».

 

En 1337, un différent s'éleva pour la possession du premier de ces prés entre l'Abbesse et la Ville ; quelques années plus tard, il en fut de même mais cette fois-ci pour la possession des trois prés. Ce dernier différent se termine par la pris de possession ode ces prés par la Ville qui fit appose de panonceaux aux fleurs de lys de France sur tous les saules des dits prés.

 

En 1352, apposition de panonceaux fut encore faite en trois endroits différents, dans le pré sis entre le «, Gros Ibrayt » et le moulin appelé « d'En-Audemar » ; dans celui compris entre le moulin d'En-Audemar et celui « d'En-Dalferii » ; le troisième enfin entre le moulin d'En-Dalferii et la Fontaine.

 

Il semble résulter de cette annotation que ce que nous avons désigné plus haut sous le nom de moulin « Rey » s'appelait alors « Moulin d'En-Audemar », et que le moulin d'Albenas avait nom « Moulin d'En-Dalferii ».

 

En 1375, en 1438, en 1531, de nouveaux procès surgirent entre la Ville et l'Abbesse pour la possession de ces prés ; ils ne se terminèrent qu'en 1562, époque à laquelle eut lieu la dispersion des, religieuses de Saint-Sauveur et la démolition de leur couvent.

 

Après la dispersion des religieuses, l'Abbesse de Saint-Sauveur se retira à Lédenon, puis à Beaucaire ; elle finit, dans la suite, par vendre les terres et les bâtiments qu'elle possédait encore près de la Fontaine de Nîmes aux sieurs. Valette et Albenas. C'est probablement à cette époque que l'ancien moulin Flamejal prit le nom de moulin d'Albenas, celui de son nouveau propriétaire.

 

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