Avertissement : Les
extraits donnés dans VOTRE VILLAGE indiquent la situation
administrative et l'orthographe de l'année 1868. Ils ne sont pas
forcément identiques à ceux de notre époque.
L'UZÈGE
L'Uzège ou Uzégeois, ancien pays :
- nom, date, (sources.)
- Territorium Uceticum
812, Cartulaire de Psalmody.
- Pagus Uzeticus 816,
Cartulaire de Psalmody.
- Uzecensis 818, D. Bouquet, Historique de France,
Transl. SS. Georg. Aur. et Nath.
- Comitatus Uxeticus
923, Cartulaire de Notre-Dame de
Nîmes, charte 62.
- Pagus Uzeticus 938,
Cartulaire de Notre-Dame de Nîmes charte 174.
- Comitatus Uzeticus
945, Historique de Languedoc
Il, preuves colonne 87.
- Comitatus Uzeticus
955, Cartulaire de Notre-Dame de
Nîmes, charte 175.
- Pagus Uzeticus 963,
Cartulaire de Notre-Dame de Nîmes, charte 173.
- Comitatus Uzeticus
1027, Cartulaire de Notre-Dame
de Nîmes, charte 206.
- Comitatus Uzeticensis
1031, Cartulaire de Notre-Dame
de Nîmes, charte 213.
- Civitas Uticensis 1096,
Historique de Languedoc II, preuves colonne 344.
- Uzeticensis
episcopatus 1121,
Ménard I, preuves page 30, colonne 1.
- Uzetisca civitas 1146,
Layette du Trésor des chartes tome 1. page 60.
- Uticensis episcopatus
1156, Cartulaire de Notre-Dame
de Nîmes, charte 84.
- Uzeticum 1160, Layette du Trésor des chartes tome
1 page 122.
- Uticensis diocesis
1295, Ménard I, preuves page
135, colonne 1.
- Vicaria Ucetici
1345, Cartulaire de la
seigneurie d'Alais, f'olio 34.
- Uzeticensis
épiscopatus 1378, Ménard
II, preuves page 15. colonne 1.
- Uzeticutum
1381, Charte du seigneur
d'Aubussargues, XIVe siècle.
- Pays d'Uzège
1440, Ménard III, preuves page
263, colonne 1.
- Uzeticum 1461, Registre-copie de lettres royaux E,
IV, passim.
- Civitas Uceciœ
1461, Registre-copie de lettres
royaux E, IV, passim.
- Uticensis diocesis 1461,
Registre-copie de lettres royaux E, IV, passim.
- Uticensis
metropolitana 1512,
Ménard IV, preuves page 90, colonne 2.
L'Uzège ou diocèse d'Uzès était un peu
plus étendu sous le rapport administratif que sous le rapport ecclésiastique.
Deux de ses vigueries dépendaient, au spirituel, de
l'archevêché d'Avignon :
- La viguerie de Roquemaure.
- La viguerie de Villeneuve-lez-Avignon.
Le pays d'Uzège était partagé en cinq vigueries
d'importance fort inégale :
- La viguerie d'Uzès, comprenant 199 communautés, lieux ou
villages ;
- La viguerie de Bagnols, qui n'en possédait que 25 ;
- La viguerie de Roquemaure, composée seulement de 14 ;
- La viguerie du Pont-Saint-Esprit, comprenant la ville du
Pont-Saint-Esprit et la chartreuse de Valbonne ;
- La viguerie de Villeneuve-lez-Avignon, formée de
Villeneuve et du village des Angles.
- En 1790, au moment où l'on découpait la France par
départements, 19 communautés furent distraites de la viguerie d'Uzès pour
être attribuées au département de l'Ardèche et 4 furent annexées à celui de
la Lozère.
UZÈS
Uzès, chef-lieu d'arrondissement.
- nom, date, (sources.)
- Vccetio,
De La Saussaye , Numismatique de la Gaule Narbonnaise
- Vcetia,
inscription du musée de Nîmes.
- Castrum Ucetiense, Notaire,
provincias Gallia
- Ucetia 506, D. Bouquet, Excerpt. e concil.
- Uzecia, urbs
Occitanioe 826,
Præf. Manualis Dodoe.
- Ucetia 878, Historique de Languedoc II, preuves
colonne 3.
- Ucetia 896, Historique de Languedoc II, preuves
colonne. 30.
- Eutica 1099, D. Bouquet, Historique de France ,
tome XV, page 17.
- Uzetica 1107, Historique de Languedoc II, preuves
colonne 371.
- Ucetia 1156, Historique de Languedoc II, preuves
colonne 561.
- Uzez 1157, Historique de Languedoc II, preuves
colonne 566.
- Ucecia 1158, Historique de Languedoc II, preuves
colonne 565.
- Uzes 1160, Ménard I, preuves page 37, colonne
1.
- Uzecium 1160, Ménard I, preuves page 37, colonne
1.
- Ussecia 1363, Ménard II, preuves page 276,
colonne 1.
- Villa Ucecie
1384, dénombrement de la
sénéchaussée.
- Usès 1474, Ménard III, preuves page 17,
colonne 1.
- Ucecia 1485, Ménard IV, preuves page 37, colonne
1.
- Villa Ucetiœ
1505, Ménard IV page 81, colonne
2.
- Uzez 1532, Ménard IV page 109, colonne 2.
Uzès était le siége de la viguerie et de l'évêché de ce
nom.
- On y comptait 120 feux en 1384 et 1650 en 1789.
- Au XVIII siècle, la moitié de la justice d'Uzès
dépendait de l'ancien patrimoine du duché-pairie d'Uzès, le reste appartenait
aux maire et consuls et à l'hôpital. A I'origine, elle appartenait tout
entière à l'évêque. Voyez, A. Bessot de
Lamothe, inventaire sommaire des archives municipales d'Uzès.
- En 1790, Uzès
devint le chef-lieu du district le plus considérable du département et qui se
composait des 18 cantons suivants :
Argilliers, Blauzac, Boucoiran, Cavillargues, Connaux,
Euzet, Lussan, Montaren. Navacelle, Pouzilhac, Remoulins,
Rivières-de-Theyrargues, Saint-Chapte, Saint-Geniès-en-Malgoirès,
Saint-Maurice-de-Casesvieilles, Saint-Quentin, Uzès et Vers.
- Le canton d'Uzès comprenait seulement la ville d'Uzès et
le village de Saint-Firmin, qui lui était depuis longtemps incorporé.
- La vicomté d'Uzès a été d'abord érigée en duché en 1565,
puis en duché-pairie en 1572, en faveur d'Antoine de Crussol.
- Les consuls d'Uzès, seigneurs d'Uzès pour un tiers,
avaient entrée aux États de Languedoc.
- La ville d'Uzès porte pour armoiries :
fascé d'argent et de gueules, de six pièces. et un chef
d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or.
-oOo-
DES
PERSONNAGES D'UZÈS
La Princesse
Dhuoda
|
>
La Princesse
Dhuoda
Vers le milieu du IXème siècle, dans
les premières années du règne de Charles le Chauve, vivait à Uzès une princesse
exilée dans cette ville par son mari. C'était Dhuoda, femme de Bernard, comte de
Barcelone, duc de Septimanie. Certains historiens prétendent qu'elle est une
fille de Charlemagne.
>
Bernard de
Septimanie
Quatre
personnages sont les acteurs de cette histoire
Bernard de
Septimanie, le fils de Guillaume de Toulouse (compagnon de Charlemagne au même
titre que Roland, fondateur de St Guillem le désert et aussi de nombreux
édifices religieux dédiés à Marie, exemple Notre Dame de Grâce de Rochefort du
Gard)
La princesse
Dhuoda son épouse dont l’origine mystérieuse laisse planer un doute sur sa
naissance, certains prétendent qu’elle est une fille ou une nièce de
Charlemagne, d’autres qu’elle est la fille d’un noble nîmois d’origine
Wisigothe.
Guillaume le
fils de Bernard et Dhuoda, celui la même pour qui la princesse écrira le fameux
Manuel d’éducation, ensuite le roi de France, Charles le Chauve, qui encore
selon la légende pourrait être le fils naturel de Bernard, ce dernier ayant été
à l’époque de sa conception l’amant de sa mère. Et pour corser le tout, certains
historiens prétendent que Charles a tué de ses propres mains Bernard, ce Bernard
qui pouvait être son père. |
En
Savoir plus sur le Gard
>
Topographie du Gard de l'époque Celtique
à 1868. (17pages de descriptif)
|